Soleil : déjà trois chiens morts dans des autos surchauffées
10/11/2014 05:28
Soleil : déjà trois chiens morts dans des autos surchauffée
Il n’aura hélas pas fallu attendre l’été : trois chiens sont morts cette semaine après avoir été laissés dans des voitures surchauffées.
On ne le rappelle jamais assez : la hausse des températures transforme les voitures en véritables fours pour les chiens, et entrouvrir les vitres ne suffit pas à évacuer la chaleur.
Un chien en est mort en Bavière : son propriétaire l’avait laissé dans sa voiture sur un parking de supermarché. A l’heure du déjeuner un passant s’est inquiété en remarquant l’état de détresse du chien et a appelé la police qui a brisé une vitre. Mais malgré tous leurs efforts pour le sauver, le pauvre chien de chasse n’a pas survécu aux deux heures et demi passées dans l’habitacle surchauffé de la voiture. Le propriétaire sera poursuivi pour maltraitance animale.
Un autre chien a été découvert mort dans une voiture à Hambourg : toutes les vitres étaient fermées. Appelée sur place la police a brisé une vitre mais il était trop tard pour le chien : le vétérinaire présent sur place n’a pu que constater sa mort. Après l’ouverture des portes, un thermomètre placé à l’intérieur de la voiture indiquait presque 60°. La propriétaire de la voiture qui n’avait pu être localisée encourt des poursuites pénales.
Un troisième chien est mort près de Stuttgart dans des conditions identiques : la propriétaire d’un jeune chien Labrador l’avait laissé enfermé dans une voiture au vitres fermées. A l’ouverture de l’auto, le chien était mort. La propriétaire fera également l’objet de poursuites pénales.
Trois autres petits chiens ont été sauvés in-extremis en Moselle : ils étaient enfermés dans le coffre de toit d’une voiture stationnée en plein soleil sur le parking d’un parc de loisirs. Ce sont des jappements émanant du coffre de toit qui ont attiré un personnel de sécurité du parc de loisirs. Une fois la serrure forcée, le coffre de toit livrait son contenu : une femelle Jack Russel et deux chiots de six semaines. Les propriétaires des chiens ont été entendus par la gendarmerie et feront l’objet d’un suivi régulier par la SPA.
Quelle muselière choisir pour son chien ? Aucune. Assurer une meilleure sécurité pour tous et un meilleur confort pour son chien est un mensonge éhonté. Le chien supporte plus ou moins bien cette contrainte, mais cette accessoire est contre nature et le chien ne fera que la supporter.
L'utilisation de la muselière est une compensation utiliser par l'homme pour palier à des problèmes de communication ou d'adaptation du chien dans le monde dans lequel il veut impérativement le faire vivre. En lui demandant de plus de s'y adapter très vite.
La punition n'est pas la réponse.
Le principale problème est que les propriétaires de chiens utilisent une muselière pour prévenir un comportement au lieu d'éviter ou de réapprendre la situation qui provoque le comportement. Cela provoque chez le chien un stress qui va lui faire redouter la situation encore plus la prochaine fois qu'il y sera confronter.
Toilettage, vétérinaire, destructions, aboiements, morsures, asociabilité sont les motifs les plus courants de l'utilisation de la muselière. A t-il eu le temps de s'adapter à la contrainte qu'il va subir chez le vétérinaire ou le toiletteur ?
Cette méthode aversive apparaît souvent parce qu'elle supprime rapidement les manifestations agressives ou de destruction. Toutefois, cela ne fait que masquer les symptômes, sans s'attaquer aux véritables causes sous-jacente des comportements. Quand le chien est poussé au point de stress extrême, il est en mode de survie et l'apprentissage n'est plus possible.
Même si un vaporisateur ou des clefs de voiture jeter entre les pattes peuvent empêcher un chien d'aboyer à la fenêtre pendant un instant. Il ne changera pas son comportement de chien de garde quand quelqu'un va passer devant sa maison et va recommencer peu de temps après. C'est comme un médicament contre le rhume. Aussi longtemps que le médicament est prit, cela peut effacer les symptômes, mais cela ne guérit pas le rhume.
Le fait de croiser un congénère avec une muselière peut être aussi stressant pour le chien qui est en face, que pour celui qui la porte. Au niveau de la reconnaissance facial, les chiens qui vont croiser ces chiens museler peuvent adopter des comportements extrêmement méfiant envers ce congénère qui porte un « masque » et être dans le doute total sur la manière d'appréhender ou de se présenter. Avant même de rentrer en contact ou de se croiser la communication peut être déjà perturber.
La seule possibilité pour modifier le comportement d'un chien en permanence sans avoir besoin d'utiliser ce genre d'artifice, est de changer l'interprétation que fait le chien de cette situation, par la formation et la modification du comportement.
(Copié collé)
Les chiffres sur les attaques de troupeaux en 2014 montrent, incontestablement, une augmentation des constats et des animaux indemnisés, par rapport à la même période en 2013 (voir l'infographie sur les secteurs dans les Alpes où les loups ont attaqué cette année).
Cela signifie-t-il pour autant que le loup est plus présent et plus actif sur le territoire des Alpes-de-Haute-Provence ? Les statistiques ne permettent pas d'être si catégorique. Certes, le nombre total des constats réalisés passe de 17 à 27.
Cependant sur ces 27 attaques, dans le département, la responsabilité du loup a été écartée 11 fois par les experts. Reste 16 constats indemnisés entre le 1er janvier et le 15 mai, contre 14 l'an dernier dans le même laps de temps. Sur les faits relatifs à ce chiffre, la responsabilité du loup "ne peut pas être exclue", détaille la sous-préfète Véronique Caron.
Autrement dit, dans certains cas, les experts ne peuvent pas déterminer avec certitude quelle bête est à l'origine du préjudice. Et ce "bénéfice du doute" permet aux éleveurs d'être indemnisés. Ainsi, cette année, les pertes de 60 animaux ont été indemnisées contre 32 l'an dernier.
Un chiffre qui comprend les 20 brebis tuées à Larche au début du mois de mai. L'enquête concernant cette terrible attaque n'a pas permis de préciser avec une totale certitude qui en était à l'origine. À plusieurs reprises, les attaques de troupeaux ont été imputées à des chiens errants qui eux ne tuent pas toujours pour manger, à l'inverse du loup, et peuvent revenir frapper sur les lieux d'une attaque. Parfois, les experts ne parviennent pas à déterminer précisément les faits.
Ces nuances apportées aux statistiques atténuent les résultats bruts. Même moins significative, la hausse des constats reste cependant une réalité, tout comme l'angoisse des éleveurs. Sur les constats indemnisés, l'augmentation s'élève donc à +14 %. Pour la sous-préfète, il est primordial de ne pas mélanger attaques de loups et attaques de chiens. "Je serai la première à monter au créneau pour défendre les éleveurs, mais un déclenchement de tir signifie systématiquement un passage devant le tribunal administratif. Il faut impérativement être crédible sur la cause des attaques", a commenté la Véronique Caron.
Nouvelle attaque de loups dans le parc du Mercantour
10/11/2014 05:21
Elevage. Une meute de loups est suspectée d'avoir attaqué un troupeau à Breil-sur-Roya
Sur les trois premiers mois de 2014, la FDSEA 06 a recensé 113 attaques de loups.Photo : cc zarqabal
Semaine meurtrière pour les éleveurs des Alpes-Maritimes. Une quarantaine d’ovins du même troupeau ont été retrouvés morts, jeudi matin à Breil-sur-Roya. Ils auraient été tués par une meute de loups dénonce le syndicat agricole FDSEA.
Ces brebis, moutons et agneaux pâturaient sur la commune. Le brouillard et le mauvais temps de ce soir-là n’ont pas permis à l’éleveur de rentrer suffisamment vite son troupeau de 1200 bêtes. Ils auraient été attaqués par des loups, en début de soirée.
La saison d’estive doit normalement permettre aux troupeaux de pâturer en altitude jusqu’au mois de septembre. Mais la multiplication des attaques de loup remet en cause cette pratique, craint la FDSEA : "Sur les trois premiers mois de l'année, 113 attaques ont été dénombrées, contre 82 pour l'année 2013. L’élevage départemental est bel et bien en danger."
Pas de mobilisation des éleveurs pour le moment
Dans les Alpes de Haute-Provence, à Allos, la semaine dernière, c’est une douzaine d’ovins qui ont été décimés. Une attaque de loups serait également en cause. Les opposants à la présence du loup et à son statut d’animal protégé se mobilisent. L’association Eleveurs et montagnes prévoit prochainement une réunion "urgence loup" dans ce département.
De son côté, la FDSEA espère que des mesures soient prises au plus vite et demande " à l’Etat de mettre en œuvre tous les moyens appropriés pour arrêter cette hémorragie, y compris en cœur de Parc du Mercantour."
Nouvelle attaque de loups dans les Alpes-Maritimes
10/11/2014 05:20
Le loup gris (« Canis lupus »). | STAFFAN WIDSTRAND/Rewilding Europe
Trente-huit ovins appartenant à un même troupeau ont été tués par une meute de loups, dans la nuit de mercredi à jeudi, sur la commune de Breil-sur-Roya (Alpes-Maritimes), au cœur du parc national du Mercantour, a indiqué vendredi 30 mai la Fédération départementale des syndicats d'exploitants agricoles (FDSEA).
« Les loups ont profité du brouillard et du mauvais temps pour attaquer les animaux [moutons, brebis et agneaux], alors que l'éleveur s'apprêtait à les rentrer », précise le syndicat agricole dans un communiqué.
Les attaques de loups sont « en forte hausse » dans le département : « Sur les trois premiers mois de l'année, 113 attaques ont été dénombrées, contre 82 pour l'année 2013 », rappelle la FDSEA. La prédation a concerné 2 450 animaux en 2013, soit près de 40 % des pertes au niveau national. « Les alertes répétées de la profession soulignent encore une fois que l'élevage départemental est bel et bien en danger. Nous demandons à l'Etat de mettre en œuvre tous les moyens appropriés pour arrêter cette hémorragie, y compris au cœur du parc du Mercantour », ajoute-t-elle.
RÉGULATION EST STRICTEMENT ENCADRÉE PAR L'ÉTAT
Depuis son retour naturel dans les Alpes en 1992, la population de loups ne cesse de croître (d'environ 20 %, avec 50 nouvelles naissances par an), de même que son territoire. Le canidé évolue aujourd'hui dans une vingtaine de départements, dont, depuis peu, la Meuse. « Quand la meute grossit, les jeunes loups colonisent d'autres territoires ; la probabilité d'interaction avec des troupeaux augmente alors », précise Eric Marboutin, responsable des études sur les loups pour l'Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS).
Mais le loup étant une espèce protégée, à la fois par la convention de Berne de 1979 et par la directive habitat faune flore de 1992, la régulation de la population deCanis lupus est strictement encadrée par l'Etat. Le plan national loup 2013-2017, adopté en février 2013, prévoit que 24 loups, sur une population globale estimée entre 250 et 300 animaux, peuvent être tués chaque année.
Ces tirs doivent être menés par des agents de l'ONCFS, assistés de lieutenants de louveteries, et avoir lieu seulement si les tirs d'effarouchement et de défenseont échoué. Une procédure souvent difficile à mettre en œuvre tant le prédateur est rusé, et qui n'entraîne pas les résultats d'« éducation » escomptés, les loups tués n'étant pas à coup sûr ceux responsables d'attaques.
L'agressivité du chien est en général la conséquence de comportements inadaptés de la part du propriétaire qui a mal éduqué son animal et qui ne prévoit pas que ce dernier puisse réagir avec violence à telle ou telle modification de ses habitudes. C'est également l' inconscience de l'enfant de 1 à 4 ans qui, sans se méfier, provoque le chien et ne sait pas interpréter ses premières expressions de menace. La morsure succède bien souvent à d'autres signes d'agressivité (grognements, postures, hypersalivation...) qui sont de mauvais augure. Il est probable que si les enfants sont plus souvent mordus que les adultes, c'est parce qu'ils ne comprennent pas ces avertissements et qu'ils n'adaptent pas en conséquence leur attitude.
Plusieurs causes d'agression de l'enfant par le chien sont décrites par les spécialistes du comportement animal.
A) L'AGRESSION PAR PEUR
Elle explique près de 25% des cas de morsures et contre toute logique un gros chien peut très bien avoir peur d'un petit enfant et devenir agressif. La situation la plus fréquente est celle du petit enfant qui, pour jouer, essaie de tirer les poils d'un chien qui, pour une raison ou une autre, ne peut pas s'enfuir. Ces morsures dites de "dessous des meubles" par Patrick Pageat, surviennent dans des circonstances caractéristiques : l'enfant poursuit à quatre pattes l'animal qui se réfugie sous un meuble et qui, se sentant coincé, n'a plus d'autre issue que de mordre au visage son "agresseur" trop jeune pour se méfier. Se sentant acculé, l'animal apeuré ne contrôle pas l'intensité de la morsure qu'il inflige et qui peut être grave.
Cette agression résulte d'une mauvaise socialisation du chiot qui garde en lui une peur de l'être humain. Ce type de chien mord dès qu'il se sent menacé par une personne inconnue ou habillée de façon inhabituelle ou encore lorsque la situation l'empêche de fuir.
Le professeur Queinnec de l'école vétérinaire de Toulouse explique que "la morsure est une réponse orale à un stress environnemental. La bouche du chien correspond à la main de l'homme dans l'organisation de leurs réponses à un stimulus". L'éducation du chiot joue un rôle très important durant la période critique d'adaptation qui se situe entre 3 et 14 semaines. " Si le chiot a été mal socialisé, si on lui a inculqué des réflexes de peur, s'il a un tempérament très indépendant, réfractaire, autoritaire, voire simplement très excitable, on risquera de le voir mordre en réponse à divers stimuli " . Ce type d'agression est souvent le fait de chiens présentant des troubles du comportement à type d'anxiété ou de dysthymies. Le vétérinaire doit être consulté car un traitement médicamenteux peut être conseillé chez le chien afin de diminuer son anxiété et de réguler son humeur. De la sorte, la séparation d'avec le chien pourra ne pas s'imposer.
B) L'AGRESSION ASSOCIÉE À DES PROBLÈMES D'ESPACE :
La défense du territoire
Le "territoire" est par définition "un espace dont le chien s'approprie l'usage exclusif pour lui-même, les partenaires du foyer, et les animaux ou humains extérieurs qu'il y accepte".
Lorsqu'un enfant inconnu s'approche du territoire d'un animal, celui-ci se dirige vers l'intrus en aboyant et en grognant. Les poils hérissés, la queue dressée, les oreilles droites sont des marques de menace. Le chien s'arrête à quelques mètres de l'étranger et le fixe en grattant le sol avec ses pattes. Si cette phase d'intimidation ne suffit pas, il attaque et mord.
La tendance à défendre le territoire apparaît entre 6 et 14 mois. Pour éviter ce type de comportement, le maître doit accentuer la socialisation du jeune chien à cet âge afin de le rendre plus tolérant, notamment en lui faisant rencontrer fréquemment des enfants et des adultes inconnus. Cette sociabilité limitera les réactions agressives sans pour autant inhiber le comportement de garde.
L'agression maternelle
Elle résulte du même principe mais intéresse la chienne qui protège ses petits. Si l'enfant s'approche des chiots, la chienne couchée commence par grogner dans une attitude d'intimidation. Si l'intrus persiste, l'animal bondit et attaque. Lorsque l'adversaire s'est éloigné suffisamment, la chienne revient lécher ses chiots en remuant la queue. Ce comportement se voit également dans les pseudocyèses (grossesses nerveuses) où les chiots sont remplacés par des analogues affectifs que la chienne materne (jouet, chiffon, balle, pantoufle etc). L'animal mord alors toute personne s'approchant de trop près de ses précieux trésors.
La frustration de liberté
Lorsque l'animal est confiné dans une portion de son territoire, il peut développer de violentes réactions d'agressivité contre ceux qui viennent le narguer en foulant le terrain hors de sa portée. C'est le cas par exemple d'enfants qui excitent un chien attaché à une laisse ou enfermé dans un jardin. L'animal ne contrôle pas l'intensité de la morsure et ne l'adapte pas à la taille de celui qui le provoque. Dans ce type de morsure, les chiens sont le plus souvent sains.
C) L'AGRESSION DE DOMINANCE (AGRESSION HIÉRARCHIQUE)
Elle explique environ 20% des cas de morsures lorsque le chien réalise que la place hiérarchique à laquelle il a été habitué dans la famille est remise en cause. Le chien est en effet sensible à une autorité hiérarchisée à l'intérieur d'un groupe social.
Ce comportement se produit chez les chiens qui ont été mal socialisés et auxquels on a donné un statut de dominant qu'ils n'auraient jamais dû obtenir.
Si le maître ne fait pas preuve d'autorité, le chien peut se sentir comme le "meneur" de la famille ou de l'un des membres de la famille (époux, enfant). Le jeune chiot doit donc apprendre à obéir à toute la famille, car il peut devenir dangereux dès l'âge de 6 mois. Les hormones sexuelles jouent un rôle important dans le développement de ces comportements au moment de la puberté mais deviennent secondaires chez l'animal adulte. Cela signifie que la castration des animaux adultes ne limite en rien ce type d'agression.
La dominance peut s'établir lorsque le chien, puni après un comportement indésirable, réagit en grondant ou mordant et que le maître se rétracte.
De façon moins nette, le propriétaire peut faciliter le comportement de dominance dans certaines circonstances quotidiennes : c'est le chien qui mange avant ses maîtres ou qui dort sur leur lit ou le canapé ou encore qui contrôle les allées et venues dans la maison à un poste clé (entrée par exemple) etc...
Lorsque le propriétaire voue une affection excessive à son chien, ce dernier peut attaquer par "jalousie" le conjoint ou l'enfant qui ont le tort d'être en bons termes avec le maître !
Le cas classique est celui du chien qui a longtemps servi de substitut d'enfant dans une famille et qui sent que sa place va être remise en cause par l'arrivée d'un nouveau-né. En règle générale heureusement, les enfants non pubères sont rarement victimes de ce type d'agression. Par contre, l'accident est beaucoup plus fréquent lorsqu'un maître adolescent tente, pour s'amuser, de dominer le chien. La séquence de cette agression a bien été analysée par Patrick Pageat. Tout débute par une phase d'intimidation avec érection des poils, redressement de la queue et des oreilles, retroussement des babines, rétrécissement des pupilles, démarche enraidie et grognements. Puis, le chien attaque en essayant d'avoir une prise aux bras ou à la face dorsale du cou. La morsure est suivie d'une phase d'apaisement si l'agressé adopte une posture de soumission. Le chien "vainqueur" s'approche du soumis et lui lèche le membre blessé ou lui pose une patte de devant dessus. Les propriétaires pensent alors que le chien "demande pardon" :
"L'attaque varie en fonction des rapports hiérarchiques préexistant entre les adversaires. Si l'agresseur est en situation de dominance, il inflige une morsure brève immédiatement suivie d'une nouvelle phase d'intimidation. Au contraire, s'il est en situation de compétition, il maintient sa prise jusqu'à obtention d'une soumission. Dans un affrontement chien-homme, la situation est la même, les morsures des chiens qui se percoivent comme dominants par rapport à leur maître sont brèves, les gens disent que le chien "pince". En revanche, il maintient la pression jusqu'à soumission de son propriétaire lorsqu'il y a compétition. Chez le chien sain, la morsure s'arrête lorsque l'adversaire se soumet".
D) L'AGRESSION PAR IRRITATION
C'est le type d'agression dont les enfants sont le plus souvent victimes. Elle peut être déclenchée par une douleur aiguë (otite etc) ou chronique (arthrose, dermatose, fistule péri-anale etc), les privations (faim, soif), les frustrations, ou la persistance d'un contact physique après l'émission de signaux d'arrêt de contact non compris par l'"agresseur". Les hormones sexuelles jouent un rôle important et la castration précoce diminue les risques de ce type d'agressions.
Elle est couramment décrite lorsque l'enfant veut câliner le chien "par force" . Elle se rencontre également chez des races dont les yeux sont recouverts par des grandes mèches de poils (Briard par exemple).
Contrairement à l'agression par peur, la morsure est habituellement précédée d'une longue phase de comportements agressifs moins violents qui sont souvent suivis d'un apaisement qui attire l'attention.
Le chien réagit différemment selon qu'il est dominant ou dominé. Dans le premier cas, la morsure est brève, répétée et précédée d'une phase d'intimidation ( grognement bref, raidissement des membres antérieurs et fléchissement des postérieurs, érection des poils, retroussement des babines, rejet des oreilles en arrière, dilatation des pupilles) puis est suivie d'une nouvelle phase de menace. Dans le second cas, la phase d'intimidation est moins perceptible : le chien est en général couché, ses oreilles sont rabattues sur la tête et le grognement est sourd ; la morsure par les incisives est multiple et le chien s'éloigne en continuant à grogner sourdement , les membres fléchis et la queue sous le ventre. Pageat note que les propriétaires parlent dans ce cas d'un chien qui mord sans oser regarder et qui part se cacher par remords.
Ce comportement agressif peut devenir rapidement habituel chez le chien et le vétérinaire doit être consulté.
E) L'AGRESSION DE POSSESSION
Elle s'observe quand un enfant approche un chien qui manipule un objet (os, jouet, nourriture...) et tente de lui prendre. Les vétérinaires conseillent d'habituer le chiot dès son jeune âge à ce qu'on lui prenne sa gamelle, son jouet, son os etc... pour éviter ce type d'accident très fréquent avec les enfants.
F) L'AGRESSION DE PRÉDATION
L'agression de prédation se voit à l'encontre d'espèces avec lesquelles le chien n'a pas eu de socialisation. Ce comportement peut être physiologique envers le bétail ou les volailles de basse cour. C'est parfois l'homme qui en fait les frais lorsqu'il s'agit de bandes de chiens errants comme notamment au Brésil, aux Etats-Unis ou en Asie.
L'agression de prédation est rare envers les enfants mais reste néanmoins possible lorsqu'un chien n'ayant jamais été mis en contact avec des bébés voit un nourrisson marcher à quatre pattes ou faire ses premiers pas.
Savoir reconnaître les attitudes de menace du chien
Il est possible de décrire avec précision les attitudes de menace du chien, car elles font appel à des rituels, se traduisant par des postures :
La dominance : tout le corps est porté haut, la tête, la queue et les oreilles sont relevées, les poils du dessus du dos sont dressés, le chien peut grogner avec un mouvement de rétraction des lèvres, son regard est fixé droit sur l'adversaire.
Le chien qui pose sa patte sur la personne qu'il vient de mordre ne demande pas pardon comme on pourrait le penser, mais cette attitude correspond à une phase d'apaisement du vainqueur envers le vaincu. Il faut éviter absolument de caresser le chien qui a cette posture, car cela ne ferait que renforcer le comportement de dominance.
la peur : l'attitude générale est basse, le corps, les oreilles et la queue sont repliés, les dents sont dégagées par des lèvres qui s'étirent vers l'arrière de la tête. Le chien qui a peur peut mordre d'emblée sans signe précurseur.
Les mouvements d'apaisement et de soumission sont des rituels destinés à inhiber l'agression ou à marquer des rapports sociaux entre chiens ou entre homme et chien. Ainsi, un chien soumis qui se sent agressé ou qui veut prévenir une agression adoptera une position de soumission passive en s'aplatissant, en se roulant sur le côté. Si l'on continue à s'approcher d'un chien dans cette posture, on risque une morsure franche, parce que le rituel exprimé par l'animal n'est pas suivi d'une réponse adaptée d'apaisement chez l'individu dominant. Il ne faut donc pas continuer à punir un chien qui se met en position de soumission.
Enfin, il faut savoir que le fait de regarder un chien droit dans les yeux représente pour ce dernier une menace. L'enfant devra donc apprendre à ne pas fixer du regard un chien qu'il ne connait pas.
Les morsures sont la conséquence d'interactions comportementales d'opposition entre l'enfant et le chien. Pour essayer de comprendre ces phénomènes, un colloque sur le thème : "L'enfant et le chien, pour la meilleure entente possible" a été organisé par le CIRPAE, le Syndicat des vétérinaires de l'Ile-de-France et un certain nombre d'associations (liste en fin d'ouvrages).
Epidémiologie des morsures de chien
Le nombre réel de morsures canines en France n'est pas connu, beaucoup d'entre elles n'étant pas déclarées. Plusieurs enquêtes ont tenté d'estimer la fréquence des morsures de chiens et donnent des résultats discordants. L'estimation habituelle de 250 000 morsures par an tient compte des données des services vétérinaires, des centres antirabiques et des publications médicales.. D'après une étude statistique réalisée à partir de consultations médicales faisant suite à une morsure, on compterait par an 200 morsures pour 100 000 habitants en France. A Lyon, une enquête réalisée auprès de propriétaires d'animaux révèle un taux annuel beaucoup plus élevé : autour de 6000 morsures pour 100 000 personnes, la plupart des victimes faisant partie de la famille.
Les statistiques hospitalières montrent que les morsures de chiens représentent 0,5 à 1% de l'ensemble des consultations dans les services d'urgences chirurgicales. L'hospitalisation est rarement indiquée et liée dans ce cas à la nécessité d'une exploration de la plaie sous anesthésie générale.
La majorité des morsures sont bénignes mais certaines d'entre elles sont très graves du fait notamment des séquelles esthétiques au visage; la face est en effet touchée dans 75 à 85% des cas (lèvres, joues, nez, paupières représentent la "Central Target Region" de Gonnering).
L'âge des enfants mordus a été très étudié. On constate deux pics de fréquence, l'un entre 1 et 4 ans, l'autre entre 11 et 13 ans. Plus de 50% de l'ensemble des morsures s'observent entre 0 et 18 ans, avec une prédominance assez nette pour le sexe masculin.
Les études épidémiologiques mettent en évidence que l'association "petit enfant- gros chien" est un facteur péjoratif dans la fréquence et la gravité des morsures. Les gros chiens, et notamment les bergers allemands, sont les plus cités dans les statistiques mais cette accusation d'agressivité particulière doit être tempérée car les bâtards sont souvent inclus à tort dans cette catégorie. Il faut préciser également que les morsures de gros chiens donnent lieu à davantage de consultations que celles provoquées par des petits animaux, du fait des lésions plus sévères en rapport avec la taille et la force des mâchoires.
Le chien agresseur est inconnu de l'enfant dans 48% des cas analysés lors d'une étude à Besançon. C'est le chien du voisin dans 39% des cas, celui des parents dans 12%, celui d'un autre membre de la famille dans 18%, d'un propriétaire inconnu dans 31% des cas. Plus de 60% des morsures surviennent chez des enfants qui ne connaissaient pas l'animal ou ignoraient ses habitudes et ses réactions. Les chiens agresseurs sont le plus souvent jeunes, âgés de moins de 5 ans, et de sexe mâle. Les morsures surviennent en général dans le territoire de la maison ou à proximité. Elles semblent un peu moins fréquentes dans les régions où sévit la rage, peut-être du fait d'une surveillance accrue.
Conduite à tenir devant une morsure de chien
Il s'agit dans 70% des cas d'enfants de moins de 12 ans, mordus à la face (65% des cas) par un "chien-loup" (50% des cas).
Une morsure de chien est toujours septique (porteuse de microbes) car la flore dentaire canine comporte de nombreux germes anaérobies dont Clostridium perfringens et tetani, streptocoques et pasteurelles.
Après une morsure de chien, trois questions se posent en urgence :
Faut-il hospitaliser l'enfant blessé en raison d'éléments locaux de gravité ?
Les éléments locaux de gravité qui imposent l'hospitalisation sont :
La perte de substance motivant une greffe secondairement ;
Une morsure profonde nécessitant l'exploration chirurgicale ;
Une atteinte vasculaire, nerveuse, tendineuse, articulaire ou osseuse liée à la morsure ;
Une morsure de la face non superficielle...
Le propriétaire du chien doit fournir d'urgence le carnet de vaccinations de l'animal dont la surveillance en milieu vétérinaire est obligatoire (arrêté ministériel du 1° mai 1976) aux frais du maître. Si celui-ci refuse de s'y soumettre, une plainte doit être déposée à la mairie ou à la gendarmerie. L'animal doit subir trois examens successifs en quinze jours. S'il est normal au 5ème jour, la probabilité d'une rage devient faible .
L'examen de la plaie se fait en même temps que le nettoyage à l'eau et au savon avec une compresse. La désinfection de la plaie nécessite ensuite l'application large d'antiseptiques (au choix : eau oxygénée, Bétadine, Mercryl, Hibitane ou eau de Javel diluée, ces produits ne devant pas être mélangés entre eux). Il faut laisser une plaie nette, sans débris, souillures ni zones dévitalisées.
Toute morsure étant contaminée par une flore bactérienne anaérobie, la suture précoce est déconseillée sauf pour le visage. Les chirurgiens mettent en place sur la plaie laissée largement ouverte, un pansement gras renouvelé tous les jours (Biogaze, Antibiotulle etc...). Si après 3 jours, les berges de la morsures restent saines et non infectées, une suture est pratiquée.
Pour les morsures de la face, l'oedème secondaire important empêche la suture au 3° jour. L'excellente vascularisation locale et la bonne immunité des enfants limitant le risque infectieux, il est possible de réaliser des sutures fines immédiates sous couvert d'une antibiothérapie et d'un éventuel drainage (faisceaux de crins). Cette attitude donne d'ailleurs des résultats esthétiques bien supérieurs. En cas de plaie importante, un parage et un nettoyage soigneux sous anesthésie générale excisant les tissus contus s'imposent en milieu chirurgical. L'antibiothérapie est systématique en raison du risque de pasteurellose notamment si apparaissent en quelques jours des douleurs et un oedème évocateurs : vibramycine après 8 ans, ampicilline avant 8 ans du fait de la contre-indication des tétracyclines avant cet âge . La prévention contre le tétanos repose sur le rappel de vaccin antitétanique et les gammaglobulines anti-tétaniques.
Le problème de la rage reste posé. En cas de morsure profonde au niveau du visage ou lorsque le chien a disparu, l'enfant doit être orienté vers l'un des 60 centres de traitement antirabique pour y être vacciné dans un délai de 48 à 72 heures. Le protocole à 4 ou 6 injections est entrepris au moindre doute. En cas de morsure grave, multiple ou profonde siégeant au niveau de la face ou des extrémités, des immunoglobulines spécifiques d'origine humaine sont injectées à titre complémentaire le jour même.
L'essentiel des problèmes chirurgicaux posés par les morsures de chien chez l'enfant concerne le plasticien dans la mesure où il s'agit avant tout d'une agression cutanée qui pose dans l'immédiat des problèmes septiques et de fermeture, à plus long terme celui la cicatrisation et, enfin, à distance le problème esthétique avec d'éventuelles reprises de chirurgie plastique notamment à la face.
En plein mois d’août, techniquement, votre chien a déjà mué et perdu le sous-poil (parfois très épais chez certaines espèces ou chez les chiens passant beaucoup de temps dehors l’hiver) qui avait comme rôle de le garder au chaud par temps froid. Si ce n’est pas le cas, avant de sortir le rasoir, mettez plutôt la main sur la brosse pour lui retirer cette fourrure en trop qui lui est maintenant inutile et même nuisible. Brosser son animal tous les jours pendant les mois estivaux est une bonne façon de le soulager de la chaleur, plus que de le tondre.
Ce que vous percevez comme le même épais manteau de fourrure hiver comme été s’adapte selon la température : l’été, le bulbe du poil rétrécit pour laisser circuler l’air et le rafraîchir, alors que l’hiver, le bulbe du poil avait grossi pour rendre la fourrure plus imperméable à l’air ambiant. Bref, la nature fait bien les choses!
À quoi sert sa fourrure l’été?
La fourrure qui lui reste en été lui sert de matériel d’isolation: le manteau de poils agit comme une barrière protectrice qui repousse la chaleur de l’air et qui conserve la fraîcheur de son corps. Un manteau de fourrure rafraîchissant? Exactement!
Il faut perdre ses réflexes humains d’anthropomorphisme et se mettre dans la peau de nos animaux. Les chats et les chiens ne suent pas comme nous, de sorte que d’avoir la peau dénudée ne les aide pas à évacuer la chaleur, au contraire. L’animal rasé se retrouve plutôt sans aucune barrière de fourrure contre la chaleur ambiante, ce qui complique son travail de refroidissement.
La fourrure lui sert aussi de protection contre les rayons UV du soleil. Un chien tondu doit même porter un écran solaire pour éviter les coups de soleil.
Autre fonction : la fourrure protège votre animal des piqures de moustique, un avantage apprécié dans certaines régions du Québec!
En somme, il faut veiller à toujours conserver une bonne couche de poils pour protéger son animal, qu’on décide de le tondre ou pas, peu importe sa motivation.
Il ne faut jamais raser un chien ou un chat l’été?
Il ne faut jamais raser un chat l’été, si c’est avec l’intention de le refroidir, à tout le moins.
Chez les chiens, c’est la sorte de poils de sa race qui vous donnera la réponse.
Les races de chien aux poils qui poussent constamment, un peu comme nos cheveux, et qui doivent être régulièrement toilettées, par exemple les caniches, les Yorkshire et les Schnauzers, peuvent recevoir une « tonte estivale » sans grand problème, pour autant qu’une couche de poils soit conservée.
Toutes les autres races (les Golden Retriever, les Terre-Neuve, les Huskies, etc.) n’ont pas le même genre de poils, et les raser vient changer la texture de leur fourrure, en plus d’augmenter les risques d’insolation, de coup de soleil et de coup de chaleur.
Et chez les chiens croisés comme les Goldendoodle? À vous de voir la texture dominante du poil de votre chien, mais, généralement, on ne rase pas un chien à moins qu’il y ait un « poil cheveux » qui demande une tonte régulière.
Et les « hot spots »?
Les chiens passant beaucoup de temps à l’extérieur et ayant accès à une source d’eau pour se rafraîchir peuvent développer des « hot spots », une pyodermite douloureuse. Dans ce cas-ci, le rasage du poil autour de la lésion est important pour bien nettoyer et désinfecter les plaies. Il s’agit d’une solution d’urgence, et non pas d’une méthode de prévention. Au lieu de penser à lui retirer la couche protectrice de ses poils sur sa peau sensible, vous devriez plutôt veiller à bien sécher sa fourrure à sa sortie de l’eau.
Le classement des croquettes pour chiens.
(copié collé)
La revue du mois de Septembre 2006 de "60 millions de consommateurs" a testé les aliments pour chiens, secs et humides.
LES CLASSEMENTS :
J'ai simplement relevé la marque et la dénomination du produit, le prix annuel pour 1000 ou 700 Kcal/jour et la note sur l'appréciation nutritionnelle.
RESUME :
- Le classement des croquettes pour chiens adultes (13 produits testés)
1) Hills Science Plan : Poulet, 662 e, 16,5/20
2) Royal Canin : Maxi adulte, 473 e, 16, 5/20
3) Pro Plan : Poulet et riz, 531 e, 16,5/20
4) Eukanuba : Adult médium, 527 e, 16/20
5) Frolic (semi humide) : Complet boeuf, carottes, céréales, 210 e, 15/20
6) Friskies : Bouchées aux viandes fraîches, 158 e, 15/20
7) Brekkies excel affinity : Multicroc boeuf, 382 e, 15/20
8)Pedigree : Adult mini volaille, 674 e, 14,5/20
9) Auchan : Multicroc, 160 e, 14, 5/20
10) Canaillou : Multi croquettes, 154 e, 14/20
11) Carrefour : Nutricroc'boeuf, 116 e, 13, 5/20
12) Monoprix : Les croquettes de Muzo, 145 e, 13, 5/20
13) Canicaf : Bouchées aux viandes, 158 e, 12,5/20
- Le classement des aliments humides (11 produits testés)
1) Hill's Science Plan : Poulet, 1993 e, 16,5/20
2) Pédigrée : Mijotés du terroir, boeuf, poulet, lapin, 1154 e, 15,5/20
3) Auchan : Terrine expert poulet, 1508 e, 14,5/20
4) Monoprix : Les petits festins de Muzo Volaille, 1424 e, 13, 5/20
5) Cesar : Tradition gourmande agneau, jambon, boeuf, veau, 1859 e, 12, 5/20
6) Canaillou : Bouchées en sauce agneau et poulet, 385 e, 12, 5/20
7) Canigou : Patée et morceaux viandes aux légumes, 580 e, 12,5/20
8)Carrefour : Saus'Poulet, carottes et riz, 370 e, 12,5/20
9) Lydog : Les exquis foie et volaille, 1355 e, 12/20
10) Ed : Boulettes au boeuf, 354 e, 11,5/20
11) Leader Price : Bully boeuf, 507 e, 10/20
- Le classement des croquettes allégées (4 produits testés)
1) Pro Plan : Light Poulet et riz, 469 e, 16/20
2) Friskies : Light poulet, 114 e, 15/20
3) Ultima Affinity : Les repas équilibrés light, 464 e, 14,5/20
4) Hill's Science Plan : Light Senior 7 + Poulet, 553 e, 14,5/20
- Le classement des croquettes destinées aux seniors (4 produits testés)
1) Hill's Science Plan : Senior 7 + poulet, 376 e, 16/20
2) Iams : Senior 11 + poulet, 372 e, 15/20
3) Fido : Croq mix senior 7 + ans, 130 e, 14/20
4) Lydog : Croquettes seniors Volailles et légumes, 88 e, 14/20
- Le classement des croquettes destinées aux juniors (4 produits testés)
1) Pro plan : Chiot 2 à 12 mois, poulet et riz, 603 e, 17/20
2) Royal Canin : Maxi junior jusqu'à 15 mois, 513 e, 16,5/20
3) Iams : Puppy et Junior 0-1 poulet, 505 e, 16,5/20
4) Friskies : Junior poulet et légumes, 194 e, 15,5/20
LES PRINCIPAUX POINTS SOULEVES PAR L'ENQUETE
- Les prix :
Les ecarts de prix sont impressionnants comme on peut s'en rendre compte en comparant les budjets annuels calculés : de 116 e à 1993 e.
- Les croquettes et les conserves :
Les aliments humides sont plus appétents mais aussi plus chers.
Les croquettes coutent moins chers et leur compostion est tout aussi complete.
Souvent les maîtres mixent les deux sortes d'aliments.
La qualité des aliments, secs ou humides, de premier prix, laissent parfois à désirer.
- Pour les aliments humides, la teneur en eau est correcte : il n'y a pas de dilution exagérée comme on l'entend dire souvent.
- L'amidon :
L'amidon, qui ne fait pourtant pas partie de l'alimentation naturelle du chien, est l'ingrédient de base des croquettes.
L'enquete demontre cependant qu'il est introduit à des taux raisonnables (pas plus de 45 %) et qu'il est bien cuit.
- Les protéines :
L'enquete montre que les aliments, secs ou humides, en contiennent suffisamment et qu'elles sont parfaitement digestibles.
- Le collagène :
Mauvais résultat pour le collagène (provenant essentiellement des tendons et cartilages) : le seuil idéal de 12 % par rapport aux protéines totales est largement dépassé.
Quatre aliments sont particulierements défectueux : trois humides (Ed, Canigou et Leader Price) et un sec (Friskies junior).
- Les matières grasses :
Sept aliments humides en ont un taux superieur au maximum souhaitable qui est de 19 % (Auchan et Monoprix par exemple en contiennent plus de 33 % !)
Les croquettes se révèlent conformes à l'exception de Canicaf qui n'en contient pas assez (9, 5 %).
- Les cendres :
Issues des carcasses de volailles et des arretes de poissons, elle ne doivent pas être superieures à 10 % sous peine de faire courir le risque d'une surcharge au nineau des reins et de la formation de calculs.
5 % suffisent.
Sept aliments humides sur onze ont plus de 12 % de cendres : Ed, Carrefour, Cesar, Lydog, Canaillou, Monoprix et Leader Price.
Pour les aliments secs, seul Canicaf depasse légèrement la barre des 10 %.
- Le sel :
Les taux de sodium sont souvent superieurs aux besoins du chien !
Deux produits humides ont des teneurs inacceptables : Ed et Leader Price.
- Les vitamines :
La vitamine A : Aucun aliment ne s'avère insuffisant en vitamine A mais deux aliments humides en contiennent trop : Cesar et Lydog.
La vitamine E : les apports sont globalements satisafaisants dans tous les aliments.
La vitamines B 1 : plusieurs aliments humides présentent des taux insuffisants dont quatre à un niveau préoccupants : Ed, Leader Price, Carrefour et Canaillou.
Conclusion :
Il existe des aliments de qualité aussi bien dans le sec que dans l'humide.
C'est cependant dans les aliments humides que l'ont trouve le plus d'aliments dont la qualité nutritionnelle laisse à désirer.
Trois produits présentent des défauts majeurs bien que globalement acceptables: Ed, Leader Price et Lydog.