TOURNANT - Un "permis de tuer" des loups sur des périodes de 6 mois pourrait être donné directement aux éleveurs par les préfets.
Permis de tuer pour les éleveurs. En cas d'attaque de troupeaux, une autorisation de tuer des loups sur leurs communes pourrait être donnée directement aux éleveurs par les préfets selon une disposition proposée par les sénateurs et conservée jeudi, dans le projet de loi d'avenir sur l'agriculture.
Les mots ont leur importance. Jusque là, les préfets autorisaient les éleveurs à des "tirs défensifs" en cas de situation de danger et sur la zone du pâturage seulement. On passerait donc à une autorisation de tuer des loups sur le territoire entier de la commune.
Une croissance numérique et géographique. Au nombre de 15.000 individus en France au 16ème siècle, éradiqué en 1937, le loup est réapparu en 1992 dans les Alpes, en provenance d'Italie. En 2014, 301 individus vivent de manière permanente dans 17 départements, surtout montagneux. Mais il est aussi vu de manière sporadique dans 11 départements dont les Bouches-du-Rhône, le Puy-de-Dôme ou encore aux portes de l'Île-de-France, dans l'Aube.
Le fonctionnement interne de la meute explique cette croissance géographique. Les louveteaux une fois indépendants, sont poussés à fonder leur propre meute. Ils s'installent alors à 200 kilomètres en moyenne de leur zone d'origine. Qu'importe le territoire, le loup s'adapte à partir du moment où il trouve de la nourriture.
"Le loup est très intelligent". Jean-Marc Moriceau, historien des campagnes et auteur de Vivre avec le loup ? 3.000 ans de conflit (éd. Tallandier) livre son analyse à Europe1.fr : "Le loup a été de tout temps le reflet des dysfonctionnements de la société rurale. Comme il est aujourd'hui interdit de le chasser suite à la Convention de Berne signée par la France en 1993, le loup se sent fort et s'attaque à plus faible car il sait qu'il ne sera pas puni pour ça. Le loup est en plus très méfiant. Quand il se sent chassé, il se cache dans les forêts."
Résultat, la dérogation à la Convention de Berne qui autorise actuellement la France à "prélever" 24 individus par an, n'est même pas honorée. Une dizaine de loups sont tué par an par des lieutenants de louveterie.
Brebis vs loup. Pour les éleveurs ovins, la situation est dramatique. De 1.500 brebis tuées en 2000, on est passé à 6.700en 2013. Frank Dienny possède 700 brebis. Les attaques de loup, il en a fait plusieurs fois l'expérience. La plus grosse il y a quatre ans, lui a fait perdre 50 bêtes : " Une partie a été tuée par des loups, d'autres, prises de panique, ont sauté du haut d'une falaise. J'ai dû en achever 14. C'était juste horrible à voir, il faut imaginer un peu. Les brebis blessées dépérissent sur plusieurs semaines car les morsures de loup guérissent rarement. Sans parler du traumatisme. La peur du loup rend les femelles stériles. C'est curieux que les défenseurs des animaux prennent la défense du loup et ne soient pas émues de la souffrance de mes bêtes".
"Le paysan ? Un producteur, pas un tueur". Contacté par Europe1.fr, Serge Preveraud, président de la filière ovine de la FNSEA, approuve la disposition de donner un permis de tuer aux éleveurs. "C'est le signe que l'administration prend la mesure du problème." Mais il ne s'emballe pas : "Le paysan est un producteur, pas un chasseur. Cette mesure est toujours bonne à prendre mais l'idéal serait l'autorisation donnée aux éleveurs et aux chasseurs d'organiser ensemble des battues." Il rappelle aussi qu'il souhaite seulement limiter la croissance numérique et géographique du loup.
Des troupeaux insuffisamment protégés ? Pour les associations de défense de la biodiversité, pas question de battues. "Le prélèvement actuel ou les battues n'ont pas de sens. Il y a un an, une louve allaitante a été tuée, ce qui a sans doute entraîné la mort de sa portée. C'est une aberration", selon Patrick Boffy de l'association Ferus, "les loups tués doivent être ceux qui sont effectivement dangereux et qui ont commis des attaques." Il reproche aussi aux éleveurs de ne pas protéger assez leurs bêtes : "Il existe des systèmes de clôtures électrifiées de haute taille. L'État les encourage aussi financièrement à utiliser les chiens patou et la présence humaine des bergers pour faire fuir les loups. Ça marche en Allemagne. Mais les éleveurs français ne veulent pas investir."
Frank Dienny répond avec son expérience d'éleveur : "Le loup s'adapte. J'ai constaté que les clôtures électrifiées ne lui font plus peur. Et les chiens patou à vouloir trop défendre les troupeaux s'attaquent aux randonneurs et aux vététistes, quand ils ne sont pas tués par les loups." Mais de là à se réjouir d'un permis de tuer, il y a une marge: "l'État ne doit pas se décharger sur nous, nous avons déjà assez de travail comme ça."
De son côté, la ministre de l'Écologie, du Développement durable et de l'Énergie, Ségolène Royal, s'est prononcée en faveur de nouvelles mesures mercredi puisque le nombre de loups "recensés dépasse celui qui était fixé." Elle recevait d'ailleurs vendredi l'ensemble des préfets pour parler du "problème" du loup.
Ségolène Royal a estimé mercredi que le nombre de loups en France "dépass(ait) désormais ce qui était fixé".. PHOTO/Photo archives AFP
L'association de protection des loups Ferus s'est alarmée ce vendredi de propos de la ministre de l'Ecologie Ségolène Royal, qui a estimé mercredi que le nombre de loups en France "dépass(ait) désormais ce qui était fixé".
"Nous sommes surpris d'apprendre que seul un nombre limité de loups pouvait vivre en France. Nous aimerions donc savoir depuis quand cela est le cas, qui a fixé ce plafond et de combien est-il?", a interrogé l'association dans une lettre ouverte adressée à la ministre.
Le dernier décompte officiel fait état d'environ 250 loups en France, une espèce protégée dont les effectifs augmentent de 20% par an, ce qui engendre des attaques de troupeaux de plus en plus nombreuses et suscite une résistance croissante des éleveurs, notamment dans le sud-est. Ce chiffre pourrait toutefois désormais dépasser 300, selon un comptage plus récent révélé début juin par Le Monde.
"Il semble en effet, après avoir consulté les experts des espèce protégées, que la protection du loup est en quelque sorte victime de son succès", a affirmé Ségolène Royal mercredi à l'Assemblée nationale, en réponse à une question du député (UMP) des Alpes-Maritimes Charles-Ange Ginésy.
Le nombre d'individus recensés "dépasse désormais celui qui était fixé", avait ajouté le ministre.
Une réponse "stupéfiante", estime Férus dans sa lettre ouverte, qui rappelle que"la France s'est engagée à maintenir (la) population (de loups) en bon état de conservation dans son aire de répartition naturelle". Il est "particulièrement incohérent de vouloir imposer un plafond concernant sa population (...) alors que l'espèce n'occupe actuellement qu'une faible proportion des zones favorables du territoire national", ajoute l'association.
Naturellement revenus en France au début des années 90 par l'Italie et durablement installés dans les Alpes, les loups ne cessent de coloniser de nouveaux territoires: partie orientale des Pyrénées, massif Central, Vosges, Haute-Marne et plus récemment l'Aube. Le nombre de bêtes tuées par les loups est d'environ 5.000 par an, entraînant des indemnisations pour les éleveurs concernés.
Mon chien vient d'être abattu dans la voiture par la police. Son crime..... être un Rottweiler!!! Je voudrai connaître vos avis. Et si vous avez des conseils ou des contacts pour une action en justice... ecrivez-moi. Tous vos commentaires sont...
Le code de la route ne fait pas d’allusion directe au transport des chiens. Pourtant si cela incombe au bon sens, le transport d’un chien en liberté est à la fois dangereux et interdit.
Ce que dit le code de la route.
Dans un premier temps il faut s’en remettre à deux articles :
I. – En circulation, tout conducteur ou passager d’un véhicule à moteur doit porter une ceinture de sécurité homologuée dès lors que le siège qu’il occupe en est équipé en application des dispositions du livre III.
II.-Tout conducteur doit se tenir constamment en état et en position d’exécuter commodément et sans délai toutes les manœuvres qui lui incombent. Ses possibilités de mouvement et son champ de vision ne doivent pas être réduits par le nombre ou la position des passagers, par les objets transportés ou par l’apposition d’objets non transparents sur les vitres.
En outre, si la question de la ceinture de sécurité est discutable dans ses termes, il est intéressant de noter que le mot «passager » n’indique pas d’espèce particulière. Ce qui pourrait signifier implicitement que même un chien est tenu d’être attaché en voiture.
Mais si ce premier article est « discutable » en raison de « l’animalité » du passager, l’article R412-6 est lui formel, le conducteur ne peut en aucun cas se retrouver gêné dans ses mouvements ou sa vision par quoi que ce soit. Implicitement le chien doit être attaché ou transporté dans un espace adapté (mise en place d’un système adapté de rétention).
Attention, car bien que de part ces articles, l’on puisse considérer qu’un chien n’a pas à être attaché dès lors qu’il ne gêne pas le conducteur, sachez que le principe de précaution prévaut en ce domaine. Même si votre chien à l’habitude de se coucher au sol ou sur la banquette, en cas d’arrestation, les forces de l’ordre pourront considérer que le chien de part ses instincts peut à tout moment adopter un comportement imprévisible. Et à ce titre la « liberté » de votre chien peut contrevenir aux articles ci-dessus.
Amendes :
Non respect de la ceinture de sécurité : amende de 4e classe
Obstruction à la « maitrise » du conducteur : amende de 2e classe
Amendes minorées, forfaitaires, majorées :
1ère classe 4 €, 7 € 2ème classe 22 €, 35 €, 75 €
3ème classe 45 €, 68 €, 180 € 4ème classe 90 €, 135 €, 375 €
5ème classe jusqu’à 1500 €
Ces restrictions s’appliquent même à l’arrêt. Et concernant le stationnement d’un véhicule avec un chien à son bord, l’article R412-49 stipule que :
Tout arrêt ou stationnement, gênant, dangereux ou contraire à toute disposition prise par l’autorité investie du pouvoir de police, d’un animal isolé ou en groupe est puni de l’amende prévue pour les contraventions de la première classe.
Est puni de la même sanction, le fait pour tout conducteur de s’éloigner du lieu de stationnement de son animal sans avoir pris les précautions utiles pour prévenir tout risque d’accident du fait de son absence.
A mon avis cet article concerne avant tout le transport d’animaux destinés à l’abattage ou à la production agricole. Pourtant le fait de n’indiquer aucune espèce implique que cela peut s’appliquer aux chiens. Veillez bien à faire en sorte que votre chien ne puisse pas nuire à autrui lorsque vous êtes stationné sur la voie publique, en parking, etc.
Si vous devez entrouvrir une fenêtre assurez-vous que votre chien ne puisse pas sortir la tête et que personne ne puisse passer son bras à l’intérieur du véhicule.
Pour cela vous pouvez limiter votre chien à l’espace du coffre ou à la banquette arrière. Il est de toute manière préférable de proscrire l’accès des animaux aux sièges avant. Installez un filet, des barres ou une grille derrière les sièges avant ou entre la banquette et le coffre quand cela est possible.
Il est également possible d’employer un bloqueur de coffre pour aérer le véhicule.
Les méthodes de transport en voiture.
La ceinture de sécurité
La ceinture de sécurité pour chien est en fait une sorte de laisse avec une boucle de ceinture de sécurité automobile. Il suffit de la clipper à la voiture et au chien. Il est préférable de mettre un harnais au chien plutôt qu’un collier. Le harnais offre une solution anatomique puissante pour le chien car il s’appuie sur le sternum et les épaules contrairement au collier qui sera plus dangereux en cas de freinage soudain.
Cet article est disponible en animalerie, sur internet, chez certains toiletteurs et vétérinaires ou dans les magasins spécialisés, etc.
C’est pour moi la meilleure solution « liberté » pour le chien, mais présente un risque accru de blessure en cas d’accident.
La pratique consiste à mettre en place un « système » de rétention de l’animal, qui n’obstrue pas le champ de vision du conducteur.
Vous pouvez à votre convenance, mettre en place ce genre de procédé pour la banquette arrière ou le coffre.
Les véhicules de types break, monospaces, utilitaires, etc. sont les plus appropriés car ils permettent de transporter plus de deux personnes tout en laissant au chien un espace de liberté conséquent.
Les grilles et filets peuvent se trouver sur internet, en animalerie ou dans les magasins spécialisés.
Les filets peuvent également être trouvés en concession automobile pour des produits adaptés au modèle du véhicule.
La cage ou varicanelle
La cage est adaptée à de nombreux animaux, certains ne sont pas aussi gérables que les chiens (les chats, les lapins, furets, reptiles, oiseaux, etc.). Dans tous les cas même si votre chien est gentil et calme en voiture, il représente une menace pour votre sécurité et un projectile redoutable même pour un petit gabarit en cas d’accident.
Vous pouvez installer la caisse de transport où il vous plait dans l’habitacle, bien que le coffre soit la meilleure place car ce serait la solution la plus sûre pour votre animal en cas d’accrochage.
Veillez quoi qu’il arrive à ce que votre animal bénéficie de suffisamment d’air frais et de lumière ; cependant évitez les courants d’air !
Ce système est également intéressant lorsque vous transportez un animal malade ou un chien et un chat qui ne « s’entendent » pas, etc.
Disponible en animalerie, sur internet et dans les magasins spécialisés.
Qu'auriez-vous pensé de ces sujets à propos de vos molosses ?
1) Un molosse qui veut chevaucher (grimper) tout le monde n’est pas un obsédé
2) Un molosse obéit pour faire plaisir à son maître
3) Molosse à problème = faute des maîtres
4) Un molosse doit impérativement manger dans le calme
1) Un molosse qui veut chevaucher (grimper) tout le monde n’est pas un obsédé
Vrai
Les canidés sont actifs sexuellement quand ils sont motivés par l’instinct de reproduction et seulement aux 2 périodes annuelles de chaleurs des femelles. Les mâles sont alors fortement stimulés par les odeurs particulières qu’elles dégagent. La recherche mutuelle d’accouplement est alors légitime et commandée pour la survie de l’espèce.
En dehors des périodes d’œstrus des femelles, on observe souvent chez les canidés ces chevauchements qui ont alors valeur sociale.
Les chiots s’exercent très jeunes et bien avant leur maturité sexuelle (preuve s’il en faut qu’il s’agit d’un comportement social) à des chevauchements accompagnés de mouvements pelviens sur les membres de leur fratrie.
Le molosse pubère ou adulte qui a tendance à vouloir chevaucher ses congénères (mâles ou femelles), les humains petits ou grands et pourquoi pas le chat ! ne « parle » donc pas sexuel mais social. Nullement « obsédé de la chose » ou « homosexuel » il mime l’accouplement sans que l’enjeu de ce comportement soit la sexualité, mais bien une volonté d’asseoir son autorité sur l’autre.
Tout congénère qui ne serait pas d’accord pour se laisser imposer cette supériorité sait toujours le faire savoir à l’effronté, mais s’il (ou elle) laisse faire, c’est alors qu’il (ou elle) accepte ce pouvoir de l’autre. Entre eux au moins, le message est clair ! mais il l’est moins avec les humains qui interprètent faussement ce message comme sexuel, en y opposant généralement une réponse inappropriée, vu que le message a été mal perçu.
Parce que ces conduites sont donc éléments de communication sociale, pour les voir s’atténuer et disparaître, le Caniconsultant aidera à réorganiser l’ensemble des rapports entretenus avec le chien, sans qu’il soit question de dressage ou médicalisation de l’animal en ces circonstances.
2) Un molosse obéit pour faire plaisir à son maître
Faux
Si un chien obéit pour faire plaisir à son maître, alors lui désobéit-il pour « l’embêter » ?
La réalité canine est sans doute un peu autre, et le molosse n’obéit pas exactement pour faire plaisir à son maître, mais plutôt pour le plaisir que lui procure un maître très reconnaissant et gratifiant, quand il est lui-même satisfait.
De même, le molosse ne désobéit pas pour « embêter » son maître, mais plutôt parce que celui-ci n’aura pas su assez le motiver, en lui montrant qu’il pouvait être agréable de lui être attentif !
Le chien apprend par l’association d’évènements/actions et de ressentis (plaisir ou désagrément) qui les accompagnent.
S’il a retiré du plaisir dans une action, le chien renouvellera facilement l’expérience, surtout si la satisfaction est chaque fois à la clé... joie et coopération animent alors l’animal (appelons cela obéissance si vous y tenez !)
A l’inverse s’il retire du désagrément, le chien va légitimement négliger, éviter ou même résister devant ce qui lui aura déjà été déplaisant, et la crainte, voire peut-être même l’agressivité peuvent alors le soulever.
A retenir donc : situation vécue par le molosse = sensation agréable ou désagréable. Il mémorisera et reproduira facilement les actions qui lui auront procuré du bien-être et évitera les autres.
Bref un molosse qui retire du plaisir à ce qu’il fait avec son maître, suscite la satisfaction de ce denier, qui devient enclin à chaudement féliciter/gratifier son chien, qui lui-même en retire beaucoup de plaisir ! et la boucle est bouclée.
En conclusion, soyons facilitateurs et gratifiants quand notre chien fait ce que nous attendons de lui (même si c'est une "petite chose")
D’abord parce qu’une affirmation aussi abusive (et culpabilisante !) que celle-ci, n’a d’autre résultat plus pernicieux que de conduire beaucoup de personnes à abandonner un animal, avec lequel ils ne sont pas parvenus à cohabiter harmonieusement.
Ensuite, parce que l’examen minutieux de situations de difficultés avec un molosse, montre que les propriétaires avec leurs erreurs éducatives, sont loin d’être seuls responsables des problèmes qu’ils rencontrent avec leur animal. Des éleveurs, vétérinaires, dresseurs/éducateurs et Caniconsultants peuvent en avoir leur part.
1°) Les conditions de développement précoce du molosse à l’élevage, comptent beaucoup dans sa future bonne (ou non) intégration/adaptation à la vie en société. Une médiocre imprégnation et socialisation aux deux espèces humaine et canine, ne prépare vraiment pas un petit molosse à une facile adaptation chez ses futurs maîtres.
2°) La soigneuse orientation que donne les éleveurs au placement de leurs chiots, en veillant à la meilleure adéquation entre attentes de leurs clients et besoins élémentaires de la race qu’ils élèvent, compte aussi énormément. L’exemple classique des personnes « craquant » pour un sujet d’une race devenue soudain très mode, et se retrouvant incapables de satisfaire le grand besoin d’exercice physique d’un animal choisi uniquement sur son aspect physique, est très courant. L’animal en question souffrant de trop d’enfermement, l’exprime alors par nombre de comportements de destructions, aboiements ou/et agitations, dont on vient à se demander la cause. Bien mis en garde, voire dissuadés de porter leur choix sur cette race, aurait peut-être pu éviter à ses maîtres-là... ces « fautes-là ».
3°) La bonne réactivité du premier professionnel consulté (éleveur, vétérinaire, éducateur, toiletteur, etc...) par les propriétaires en difficultés avec leur molosse, prend également une large part dans la forme que va prendre la suite des évènements.
C’est aux différents professionnels de savoir au mieux ce qui relève directement des compétences des autres, pour si nécessaire, rapidement réorienter vers celui qui sera plus à même d’aider le maître débordé par son chien.
Tous n’ont pas cette attitude responsable (et courageuse), avec pour conséquence de conduire à l’aggravation des problèmes, en voulant s’en charger soi-même sans les réelles compétences.
En conclusion, rien n’est jamais complètement « faute » de l’un et jamais des autres, et molosse à problème = sûrement responsabilités collectives de maîtres et de professionnels réunis.
4) Un molosse doit impérativement manger dans le calme
Vrai
Beaucoup de molosse de grandes races sont plus que sensibles, voire prédisposés à la torsion d’estomac.
Quel humain n’a pas connu des difficultés à bien gérer (on dit : digérer) ses repas, s’ils sont pris dans des conditions de précipitation, d’agitation, de contraintes et contrariétés environnantes... ?
Pour les molosses aussi (dont l’organisme au niveau de l’appareil digestif semble présenter quelque sensibilité/fragilité fonctionnelle) la composante émotionnelle est loin d’être négligeable dans l’activité de s’alimenter.
Minorer les contraintes et tensions diverses dans le quotidien de l’animal, est donc l’élémentaire précaution à prendre, principalement autour de sa prise d’aliment.
Par prévention, le calme avant et après les repas est aussi important que nourrir le molosse seul et tranquille dans une pièce sans va-et-vient autour de lui (attention aux enfants). On lui laisse sa gamelle (à bonne hauteur) pendant 10 à 12 mn, et s’il n’a pas tout absorbé on range impérativement les restes pour les resservir au prochain repas (la nourriture qui traîne s’altère, même les croquettes)
Avec plusieurs chiens, il est souvent préférable pour la tranquillité émotionnelle de chacun, de les nourrir séparément.
A noter pour les plus sensibles, qu’il n’est rien de plus stressant que des maîtres qui donnent et retirent « exprès » la gamelle, ou pire même, mettent les mains dedans pour « montrer qui est le maître ! ». Avec s’il le faut des brutalités physiques à la clé si le molosse venait à défendre (en grondant) ce qu’il a sagement attendu et qu’on vient de lui donner ! Ces conseils d’autoritarisme d’un autre âge (retenus dans de mauvaises lectures) et basant les relations sur la crainte et la contrainte physique sont bien sûr à proscrire.
Le premier respect que nous devons à un animal, est celui de le nourrir dans les meilleures conditions pour sa bonne santé émotionnelle et physiologique, et les contraintes à ce niveau ne font assurément pas partie de ces meilleures conditions !
Hautes-Alpes: Ils étaient fortement suspectés d'être à l'origine de l'attaque d'un troupeau la semaine dernière à Orcières, deux chiens errants ont en effet été abattus ces derniers jours à Archinard dans le Champsaur. C'est la Préfecture des Hautes-Alpes qui nous le confirme. Au total, dix brebis avaient été tuées.
Par expérience (Ancien agent de sécurité cynophile)
Apporter la preuve d’une activité de sécurité cynophile:
- soit de manière continue entre le 10 septembre 2004 et le 9 septembre 2005, - soit pendant 1607 heures durant une période de 18 mois glissant entre le 10 septembre 2004 et le 9 septembre 2008 inclus.
Par reconnaissance ( Ancien gendarme, policier ou militaire)
(formation ou équivalence reconnue. Pour les anciens policiers/gendarmes: une attestation du service des ressources humaines récapitulant vos états de service)
Si vous êtes Français ou ressortissant de l'Union européenne:
- une copie de votre pièce d'identité en cours de validité
Si vous êtes ressortissant étranger hors Union européenne:
- une copie de votre titre de séjour en cours de validité portant autorisation d’exercer une activité salariée. Si vous êtes étudiant, vous devez produire la copie de votre titre de séjour et de votre autorisation de travail en cours de validité.
- Le document équivalent à une copie du bulletin n° 3 du casier judiciaire du pays d’origine ou de provenance de moins de trois mois accompagné d’une traduction, en langue française.
Le numéro d’identification de chaque chien utilisé dans le cadre de vos missions
3: Envoyez votre dossier
Vous envoyez votre dossier complet à la délégation du CNAPS (ou si elle n'à pas été crée, à votre préfecture) compétente de votre lieu de domicile en LRAR :
Que vous ayez envoyé votre dossier à la préfecture ou à la délégation du CNAPS (si elle à été crée dans votre secteur), la décision de vous délivrer ou non la carte professionnelle reviendra à la CIAC (Commission interrégionale d'agrément et decontrôle ).
Le délai de traitement est extrêmement variable: elle peut aller de 15 jours à plus de 3 mois ...
Alors n'hésitez pas à relancer la délégation du CNAPS ou la préfecture qui traite votre dossier pour savoir où il en est.
5: Décision finale et recours
Vous recevrez une lettre du CNAPS vous délivrant l'autorisation d'exercice d'une ou plusieurs activités en sécurité privée, avec un numéro personnel d'agrément.
Ce numéro est valable 5 ans. A l'expiration, vous devrez renouvelez votre demande de carte professionnelle (Il y aura uniquement un contrôle de votre moralité).
Si vous changez de chien (décès ou autre) il faudra renouveler une demande de carte professionnelle avec la nouvelle identification du chien utilisé dans le cadre de vos missions.
Un éleveur a retrouvé quatre de ses brebis tuées et une vingtaine d'autres blessées près de Bargème. Selon lui, c'est l'oeuvre d'une famille de loup. L'animal se rapproche de plus en plus des zones habitées: l'attaque a eu lieu à un kilomètre du village.
Depuis quelques jours, Gilles Blanc, éleveur de brebis à Bargème, ne compte plus les brebis qu'il retrouve dispersées, affolées ou blessées, loin du troupeau.
Aujourd'hui, c'est l'exaspération, la lassitude face au massacre. En une nuit, plus d'une vingtaine de bêtes ont subi les attaques du loup, ou plutôt, selon les bergers, de la meute de loups. Car selon Gilles Blanc, d'après les blessures infligées aux brebis, c'est une famille de loups qui est responsable de cette dernière attaque: il pense que les adultes apprenaient à chasser à leurs petits.
En quelques années de présence, le loup a changé de comportement, n'hésitant plus à narguer l'homme au plus prêt de ses habitations. Cette attaque a eu lieu a un kilomètre à peine du village de Bargème.
Depuis 4 ans les bergers ont sous certaines conditions l'autorisation de tirer. Mais les loups ne se montrent jamais et les éleveurs estiment que c'est aux autorités de réguler une population de plus en plus envahissante.
La population de loups en France atteint plus de 300 individus
10/11/2014 05:34
| AFP/MIGUEL MEDINA
C'est un chiffre sensible, tant partisans du loup et opposants n'en finissent pas demontrer les crocs. La population de Canis lupus a maintenant atteint 301 individus en France, contre 250 lors du dernier comptage, selon les dernières données duréseau Loup-Lynx de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) qui doivent être publiées dans le Bulletin du réseau de juillet, et que Le Monde a pu se procurer.
Le taux de croissance de l'espèce, revenue naturellement dans les Alpes en 1992 après avoir disparu en 1930, massivement chassée et empoisonnée, reste de 20 % par an en moyenne.
38 ZONES DE PRÉSENCE PERMANENTE
Conséquence de cette progression, le prédateur continue de coloniser de nouveaux territoires. Le nombre de zones de présence permanente est désormais de 38, soit 7 de plus qu'à la fin du suivi hivernal de 2012-2013. Deux de ces nouvelles zones se situent dans les Alpes-de-Haute-Provence, une dans le Var, une transfrontalière entre les Hautes-Alpes et l'Italie, une entre l'Ardèche et la Lozère et une dernière entre les Vosges, la Meuse et la Haute-Marne
Le prédateur a aussi été occasionnellement repéré dans d'autres départements – ce que l'on appelle les zones de présence temporaire – dont les derniers sont le Gers, le Lot, le Cantal, le Puy-de-Dôme et la Côte-d'Or. Au final, 309 communes sont concernées par une présence régulière (+ 14 % entre fin 2012 et fin 2013) et 286 par une présence occasionnelle, comme le montre la carte interactive réalisée par l'ONCFS.