Catgorie : Articles

ROCAGUI.H
VIP-Blog de rocaguih

ROCAGUI.H
VIP Board
Blog express
Messages audio
Video Blog
Flux RSS

58 articles publiés
dans cette catégorie
0 commentaire posté
1 visiteur aujourd'hui
Créé le : 09/11/2014 21:41
Modifié : 10/11/2014 06:32

(0 ans)
Origine :
Contact
Favori
Faire connaître ce blog
Newsletter de ce blog

 Juillet  2025 
Lun Mar Mer Jeu Ven Sam Dim
30010203040506
07080910111213
14151617181920
21222324252627
282930010203


| Accueil | Créer un blog | Accès membres | Tous les blogs | Meetic 3 jours gratuit | Meetic Affinity 3 jours gratuit | Rainbow's Lips | Badoo |

[ Articles ] [ Vidéos ] [ photos ] [ Documentaires ] [ Nature ] [ Inclassable ] [ Films ] [ Vidéos du web ] [ Santé ]

14 brebis dévorées, le loup signe son retour dans le Haut-Diois

10/11/2014 06:32



 

VALDRÔME14 brebis dévorées, le loup signe son retour dans le Haut-Diois

Une éleveuse a découvert 14 cadavres de brebis dévorées sur les estives de Valdrôme.

Ce sont les vautours qui ont donné l’alerte au petit matin.

Vers 6 heures ce mardi matin, une éleveuse a découvert 14 cadavres de brebis dévorées sur les estives de Valdrôme au lieu-dit « Les Casses ». Mangées, esquintées, parfois à moitié mortes, les bêtes appartenant à trois éleveurs du secteur étaient en liberté et non protégées par des chiens lors de l’attaque. L’un d’entre eux avait subi trois attaques l’été 2013 et avait perdu plus de 40 brebis. Alors que l’ONCFS a établi un premier comptage ce matin, les éleveurs n’avaient pas encore fini les leurs. Après un printemps et un début d’été calme, le loup a sans doute signé son retour sur les massifs du Haut-Diois.






Un Pit Bull sauve sa maîtresse violemment agressée devant son domicile

10/11/2014 06:25



Pit-Bull-sauve-sa-maitresse-agression-little-rock

Alors qu’elle marchait sur le bord du trottoir pour ramasser des déchets devant chez elle, une habitante de Little Rock a été violemment agressée et plaquée au sol par un individu lui réclamant de l’argent. Mais c’était sans compter sur l’intervention de son Pit Bull nommé Champ, qui a mis l’agresseur en fuite, sauvant sa maîtresse qui s’en sort avec quelques blessures mineures.

La semaine dernière, Millie Fiser, une habitante de Little Rock aux États-Unis, sort devant chez elle pour ramasser des déchets incommodants sur le trottoir. Il fait sombre et la dame se fait surprendre par un individu qui la plaque violemment  au sol :

Je n’ai pas vu ou entendu quoique ce soit derrière moi. Ensuite, j’ai été poussée très violemment. Je suis tombée au sol et j’ai crié « Champ, Champ, aide moi ! ». (témoignage sur la chaîne KATV)

La dame appelle son chien au secours pendant que son agresseur la maintient au sol et lui crie à plusieurs reprises de lui donner de l’argent. Mais son chien, un Pit Bull nommé Champ, qui est resté dans le jardin, se précipite immédiatement au secours de sa maîtresse en entendant ses appels à l’aide.

L’agresseur, surpris et impuissant face au Pit Bull déterminé à défendre sa maîtresse, prend ses jambes à son cou, laissant sa victime au sol avec l’épaule blessée et des contusions au bras droit. Après avoir coursé l’agresseur pour le mettre en fuite, le Pit Bull héroïque est retourné auprès de sa maîtresse pour veiller sur elle en attendant les secours.

Sans l’intervention de Champ, Millie Fiser explique que la situation aurait pu être bien pire et que son chien lui a sauvé la vie :

Champ m’a sauvé la vie. Je sais qu’il pourrait littéralement mourir pour moi. C’est un bon exemple qui prouve qu’il sera toujours là pour moi, toujours – S’il n’était pas venu au coin de la rue comme il l’a fait aussi rapidement, il est certain que la situation aurait pu être bien pire.

champ heroique pit bull
Champ, un Pit Bull héroïque

Champ est âgé de onze ans et demi et a une maladie, diagnostiquée récemment, qui l’affaiblit. Mais malgré cela et lorsqu’il a entendu sa maîtresse l’appeler à l’aide, le chien héroïque ne s’est pas ménagé pour se précipiter à son secours. La police a ouvert une enquête mais n’a pas encore retrouvé le suspect qui n’a pu être décrit précisément par sa victime.

 





Isère : effrayées par un loup, 350 brebis se tuent

10/11/2014 06:21



« Vers 2h30 , j'ai entendu les chiens aboyer. Les bêtes étaient affolées, elles ont sauté la barre rocheuse. Elles ont fait une chute de 120 m. La plupart devaient faire des agneaux en octobre. C'est quinze ans de boulot réduit à néant en une nuit. » 

Collin Orand, 34 ans, venait d'arriver du Gard avec 800 moutons. Dans la nuit de mercredi à jeudi, dans le massif du Taillefer (Isère), 350 de ses ovins sont morts au pied d'une barre rocheuse, à 1 700 m d'altitude, sur l'alpage de Plancol à Lavaldens. 

 

 

Pour le berger, il n'y a pas de doute : « C'est le loup qui a effrayé les moutons en pleine nuit. » 

« Tous ces cadavres en état de décomposition entassés devant nous, c'est une vision cauchemardesque », confie-t-il, très ému. Marie, sa compagne, est effondrée : « Lorsqu'on a découvert tous ces moutons morts, on s'est mis à pleurer. On aime notre métier. Il faut comprendre le choc que l'on a subi. On se sent impuissants. Un pan de notre vie est foutu. » 

Vendredi, un hélicoptère a ramené dans la vallée les moutons morts pour éviter tout risque de pollution des cours d'eau par la décomposition des carcasses. Le berger estime son préjudice à 100 000 EUR. Il espère être indemnisé si la thèse de l'attaque par le loup est retenue par les agents de l'office national de la chasse (ONCFS).






Le gouvernement doit garantir la «coexistence» entre loups et éleveurs

10/11/2014 06:15



Le gouvernement ne doit pas seulement faciliter les tirs sur les loups, il doit aussi permettre la «coexistence» entre le canidé, protégé au niveau européen, et les éleveurs, ont souligné vendredi des associations de protection de la nature après la publication de deux arrêtés au Journal officiel.
«Nous regrettons que l’Etat privilégie une politique de gestion du loup avec comme affichage prioritaire la destruction d’individus (abattages de loups, ndlr), sans, en parallèle, mettre tout en oeuvre pour que la présence de l’espèce soit admise par ses détracteurs», disent dans un communiqué France Nature Environnement (FNE), la Ligue de protection des oiseaux (LPO) et Humanité & Biodiversité. 
Le premier des deux arrêtés parus vendredi reconduit le plafond de 24 loups maximum pouvant être abattus en France dans les douze prochains mois, à titre dérogatoire. Mais ce plafond pourra être porté à 36 quand 20 loups auront été éliminés. 
Lors des 12 derniers mois, huit loups ont été abattus malgré le plafond fixé à 24, en raison de la complexité des procédures mais aussi de la difficulté de trouver l’animal sur le terrain. La France compte actuellement 300 loups et plus de 6.000 animaux d’élevage ont été tués par l’animal en 2013, selon le ministère. L’autre arrêté désigne les 20 départements où des loups pourront être abattus en cas d’attaques avérées sur les troupeaux. Est concerné un grand quart sud-est de la France, allant jusqu’à la Meuse et la Haute-Marne. Les ONG regrettent la «volonté de l’Etat de vouloir cantonner le loup dans ses secteurs de présence historique». 
«Le loup vient à peine d’effectuer son retour en Ardèche, dans l’Ariège, l’Aude, les Bouches-du-Rhône, la Haute-Saône, la Haute-Marne et la Meuse», rappellent-elles, estimant que le fait d’autoriser les tirs sur les loups dans ces départements «peut remettre en question l’extension géographique» d’une espèce protégée.

Les ONG s’inquiètent aussi d’un autre arrêté en préparation. Ce texte autorisera, sous certaines conditions et dans 57 communes (dans 4 départements), les chasseurs à tuer des loups lors de battues au grand gibier ou lors de la chasse à l’approche ou à l’affût (chasse individuelle). L’an dernier, des associations écologistes avaient obtenu devant les tribunaux la suspension d’arrêtés similaires. «S’il était probablement nécessaire d’expérimenter de nouvelles mesures, nos associations souhaitent qu’elles portent prioritairement sur l’expérimentation de nouveaux moyens de protection des troupeaux», affirment les ONG. Elles promettent d’engager des «procédures contentieuses» en cas de «nécessité».






Chien ou Renard

10/11/2014 06:11



pas si évident  à déterminer à vue d'oeil mais voici une petite astuce :o)  
--------------
Ses empreintes ressemblent à celle d'un petit chien mais en différent à quelques détails. Les points communs sont les marques bien visibles des griffes et des coussinets. On retrouve 5 empreintes de pelotes, 4 de doigts (le 5ème doigt situé plus haut sur la patte ne marque pas) ; Elles diffèrent par le fait que la trace de renard s'inscrit dans un rectangle alors que celle du chien s'inscrit plutôt dans un carré, elle parait donc plus allongée.

Il existe une méthode pour confondre le renard ou le chien qui traine autour de vos poules. Il faut pour cela tracer un trait qui relie les extrémités avant des pelotes latérales. Si cette ligne passe en dessous de l'extrémité arrière des pelotes du milieu c'est signé Goupil, si elle passe au travers, vous avez à faire au toutou de votre voisin.
 

pas si évident à déterminer à vue d'oeil mais voici une petite astuce :o) 
--------------
Ses empreintes ressemblent à celle d'un petit chien mais en différent à quelques détails. Les points communs sont les marques bien visibles des griffes et des coussinets. On retrouve 5 empreintes de pelotes, 4 de doigts (le 5ème doigt situé plus haut sur la patte ne marque pas) ; Elles diffèrent par le fait que la trace de renard s'inscrit dans un rectangle alors que celle du chien s'inscrit plutôt dans un carré, elle parait donc plus allongée.

Il existe une méthode pour confondre le renard ou le chien qui traine autour de vos poules. Il faut pour cela tracer un trait qui relie les extrémités avant des pelotes latérales. Si cette ligne passe en dessous de l'extrémité arrière des pelotes du milieu c'est signé Goupil, si elle passe au travers, vous avez à faire au toutou de votre voisin

 






Deux enfants mordus au visage par un chien

10/11/2014 06:09



Un épagneul breton au cours d'un arrêt sur gibier./Photo DDM Alain Duprat.

 

Vendredi, vers 23 heures, en marge de la fête de l'école, deux enfants, Charles, 8 ans, et Lucas, 5 ans, ont été sérieusement blessés au visage par un épagneul. Les deux enfants, pour lesquels beaucoup d'adultes présents à la fête ont d'abord craint qu'ils soient défigurés, ont été transportés à la clinique Saint-Hilaire d'Agen. L'un était profondément blessé à la lèvre, l'autre à une gencive. Hier, en fin d'après-midi, Suzanne Macabiau, maire de Miradoux, nous donnait des nouvelles plutôt rassurantes des victimes. Lucas avait rejoint son domicile tard dans la nuit après des soins et Charles est revenu à Miradoux hier après-midi. Suzanne Macabiau, qui, elle aussi, était de la fête vendredi, confirme que l'épagneul et le griffon qui l'accompagnait n'étaient pas connus des villageois. Il s'agit, en effet, de deux chiens venus du Tarn-et-Garonne (hameau Lachapelle…) qui divaguaient depuis deux jours. Ils ont été rendus à son propriétaire auquel le procureur de la République du Gers a fait obligation de soumettre le chien «agressif» à une analyse de comportement par un vétérinaire. Mais, selon la gendarmerie, le propriétaire envisage de faire euthanasier cet animal. L'autre chien s'est tenu totalement à l'écart de l'agression contre les deux enfants, ont noté les témoins.

 






Aude : cinq brebis tuées par un loup à St-Gaudéric

10/11/2014 06:09



 

Le loup a étranglé cinq brebis, dimanche matin.

 

C'est la première attaque sur cet élevage de 270 moutons, situé entre Fanjeaux et Mirepoix.Un loup est probablement passé à l'attaque, dimanche matin, à Saint-Gaudéric.

C'est le premier cas enregistré sur l'exploitation de Philippe Ardonceau, qui élève 165 brebis et 120 agneaux entre Fanjeaux et Mirepoix. Des analyses génétiques sur des prélèvements sont en cours pour savoir s'il s'agit bien d'un loup. Mais pour l'éleveur, cela ne fait guère de doutes. "Les brebis ont toutes été étranglées, et j'ai même retrouvé une tête à 50 m de là, explique Philippe Ardonceau. J'ai déjà eu des chiens errants, et c'était très différent : les brebis étaient éventrées".

Si le loup n'avait jamais frappé à Saint-Gaudéric, il avait élu domicile à proximité, pendant toute l'année dernière. L'éleveur n'est qu'à 2,5 km à vol d'oiseau de l'exploitation d'Edgar Juin, située à Fenouillet-du-Razès, où 110 brebis ont été tuées en 14 mois !

"Être victime du loup, c'est comme être foudroyé, explique M. Ardonceau. C'est un animal insaisissable qui peut frapper n'importe quand. Je ne vais plus pouvoir m'absenter. C'est très différent d'un chien errant, qu'on arrive toujours à retrouver".

Lors des six premiers mois de 2014, 35 constats - représentants 74 brebis tuées par des loups - ont été effectués chez 16 éleveurs audois par les services de l'Etat






Le loup et le chien

10/11/2014 06:08



Dans la fable de La Fontaine, le loup et le chien présentent deux modes de vies opposées : celui du loup, qui est libre et vit à l’état sauvage, et celui du chien, qui est au service de son maître et vit à l’état captif et domestique. Pour ce grand auteur classique, il s’agit de la seule véritable différence entre les deux protagonistes.

Les origines du chien :

Parmi les espèces sexuées, ce qui différencie une espèce d’une autre est la barrière de la reproduction. Pour être de la même espèce, deux individus qui s’accouplent doivent produire une descendance fertile. L’âne et le cheval peuvent se reproduire, mais le mulet sera stérile. Le même phénomène existe dans la nature lorsqu’un tigre et un lion s’accouplent, donnant naissance au ligre ou au tigron, stériles l’un comme l’autre.

Avec le temps, des populations soumises à différents habitats en viennent à un tel point de différenciation qu’elles forment de nouvelles espèces. Il faut bien sûr beaucoup trop de temps pour qu’on puisse noter ces phénomènes dans la nature du vivant d’un homme.

Soumis à des contraintes climatiques et alimentaires différentes, les animaux n’évoluent pas de la même façon. Mais, outre le facteur temps, déterminant, les nouvelles espèces peuvent naitre de croisements inattendus. Par exemple, on sait que le loup, le coyote et le chien peuvent s’ « hybrider » et générer des rejetons fertiles : ils forment de fait une seule et même espèce par définition. Toutefois, les descendants des uns et/ou des autres pourraient engendrer une nouvelle espèce dans plusieurs dizaines voire centaines de milliers d’années.

Reste le cas des sous espèces, qui – encore plus que les espèces – ne suivent pas le modèle d’un arbre généalogique classique, c’est-à-dire avec des branches indépendantes. On sait aujourd’hui que de nombreux croisements, particulièrement au début, se font de façon horizontale, comme si des branches s’étaient soudées.

Charles Darwin pensait que le chien descendait du loup, du chacal et du coyote.

Plus tard, Konrad Lorenz avança l’hypothèse que l’origine du chien provenait du loup ou du chacal doré.

Mais même si ces races se reproduisent entre elles, on retrouve plus de points communs entre le loup et le chien sur les plans culturel et social. De plus, le chacal est moins sociable, a une tête plus étroite et son hurlement est différent de celui des chiens domestiques.

Vers la fin des années 70, la plupart des spécialistes de l’origine des chiens se sont prononcés en faveur du loup à la suite de la découverte en Asie de fossiles de chiens s’apparentant à une variété actuelle de loup de taille moyenne : le loup de Mongolie (canis lupus chanco).

L’arrivée de la génétique a conforté cette hypothèse : le chien descend  du loup gris d’Europe, dont il partage l’ADN mitochondrial.

La domestication du chien se serait faite quelque part sur le continent eurasiatique, vraisemblablement entre -40.000 et -15.000 ans. Un « chien » archaïque (-31.000 ans) a récemment été découvert en Belgique  alors qu’on a également découvert un spécimen dans l’ouest de la Russie vieux de 15.000 ans environ. Une fois domestiqué, le « chien » se serait répandu sur toute la planète, avec les populations humaines.

Ces premiers chiens étaient sans doute des « chiens de village » et n’étaient pas encore soumis à des sélections artificielles fortes, plus récentes, qui ont créé les races que l’on connaît aujourd’hui.

L’origine géographique de la domestication du loup reste toutefois encore incertaine.

Comme dans le cas des hommes, on peut s’attendre à ce que la diversité génétique de ces chiens de village reflète les mouvements de migration : la diversité génétique d’une population locale est corrélée avec sa distance au point d’origine des grandes migrations (où elle est maximale). Ainsi la diversité génétique humaine est maximale dans le continent des origines, l’Afrique, et minimale dans le continent le plus récemment peuplé, l’Amérique.

loup européen

Que se passe-t-il pour les chiens ? Les premières études ont montré que la diversité génétique des chiens était très grande en extrême Orient, suggérant ainsi qu’il s’agissait du lieu de domestication. Mais une étude ultérieure, parue en ligne dans les comptes-rendus de l’académie américaine des sciences (PNAS) vient contester fortement cette conclusion, et suggérerait même une origine… africaine !

Le problème essentiel soulevé par les auteurs de cette étude est qu’il y a deux effets qui contribuent à la diversité génétique des chiens.

Le premier est l’effet décrit ci-avant, dû à la diversité génétique de la première migration.

Le second effet trouve son origine dans la sélection récente de races de chiens que l’on connaît.

Les chiens de race portent en effet des marqueurs génétiques spécifiques sélectionnés artificiellement. Lorsque ces chiens de race se reproduisent avec des chiens errants, leurs gènes se répandent dans la population de ces chiens de village. Ils augmentent ainsi « artificiellement » la diversité génétique. On peut donc s’attendre à ce que les chiens errants partout dans le monde présentent un espèce de patchwork de gènes, certains venant de la population de chiens natifs issus de la première migration, d’autres issus des croisements successifs avec les chiens de pure race sélectionnés et amenés plus tard par les hommes.

Il faut donc être très soigneux pour distinguer ces deux types de diversité génétique.

En utilisant comme référence extérieure une population de chiens  portoricains, issus uniquement de croisements nouveaux de chiens de race, il devient possible de quantifier dans chaque population de chiens quelle part du génome provient des chiens de la toute première migration (chiens qualifiés de natifs) et quelle part provient du croisement plus récent avec les chiens de race.

Ainsi, et en s’appuyant sur une autre étude, il est apparu que la diversité génétique forte en Asie pourrait être davantage due au deuxième effet (venant du croisement avec les races récemment créées).

Au contraire, dans les populations de chiens africains, il y a relativement peu de gènes provenant des races sélectionnées artificiellement : ces chiens seraient environ à 70% “natifs”. De plus, sur ces chiens natifs, la diversité génétique est comparable à ce que l’on observe en extrême Orient.

Jusqu’à très récemment, il n’y avait pas donc pas de gradient (*) clair de diversité génétique dans le monde, ce qui rend la localisation de la première domestication du chien encore très difficile.

Toutefois, des études récentes de généticiens d’UCLA, dont Robert Wayne, tendent à montrer que nos chiens actuels seraient principalement issus de souches originelles du Moyen-Orient, contredisant les précédentes conclusions partielles.

Enfin, et pour être complet, une étude encore plus récente (janvier 2014) montrerait que les chiens descendraient d’une race aujourd’hui éteinte de loups (PLOS Genetics). L’étude de PLOS Genetics se fonde sur des analyses détaillées des génomes de deux races de chien, d’un dingo d’Australie et d’un Basenji dont la lignée remonte en Afrique. Les génomes pour trois loups vivant dans différentes régions du monde – Croatie, Israël et Chine – ont été également analysés. Pour compléter, les chercheurs ont ordonnancé le génome d’un chacal doré et ont inclus le génome précédemment étudié d’un boxer Européen. Les résultats ont suggéré que le Basenji et le dingo seraient tous les deux descendus d’un même ancêtre de type lupin. Peut-être la lignée de loups ayant donné des chiens est éteinte et n’est pas représentée bien par les loups modernes. Le papier d’ADN mitochondrial antique suggère que la lignée antique des loups proviendrait de l’Europe. Les enregistrements génétiques suggèrent que les chiens seraient passés par une population étroite de type « goulot d’étranglement » après qu’ils aient divergé des loups. Les loups sont passés par un goulot d’étranglement semblable, et cela a peut-être coïncidé avec la période  durant laquelle la race du loup qui a engendré les chiens s’est éteinte.

 

photo n1 (2)

(*) Gradient = taux de variation d’une grandeur physique, biochimique ou physiologique qui dépend d’un paramètre. Exemple : variation de la température en fonction de l’altitude.

Le Chien, un loup spécialisé ?

Tout d’abord, il est à souligner que si les différences morphologiques sont très importantes entre les différentes races de chiens (de 0,5 kg à 3 kg pour un chihuahua et plus de 100 kg pour un mastiff), les loups présentent également des différences morphologiques importantes ainsi que des différences au niveau de leur constitution les rendant adaptés au climat et aux conditions générales de leurs environnements.

mastiff et chihuahua

La zone de distribution du loup est l’ensemble de l’hémisphère nord, ce qui est considérable.

Entre le loup indien (canis lupus pallipes) ou le loup d’Arabie (canis lupus arabs) d’une part, et le loup arctique (canis lupus arctos) ou le loup de Sibérie (canis lupus albus) d’autre part, il y a des différences d’aspect, de gabarit avec des écarts courants de plus de 30 kg et 25 cm au garrot, ainsi qu’une très importante différence au niveau du poil et du sous-poil ou « bourre ».

Si l’on compare le loup le plus lourd observé dans les Carpates à l’état sauvage (96 kg et 213 cm de long, abattu le 31 décembre 1942), et le plus petit adulte mâle européen il y a un rapport de 1 à 6 au niveau de la masse. Il n’y a pas un loup, mais bien des loups, avec des différences notables entre les sous-espèces. Il y a également des différences significatives entre les individus d’une même sous-espèce.

 

Certains chiens de type primitif (du groupe 5, dont les Huskies, les groenlandais et les malamutes par exemple) présentent des similitudes morphologiques avec les loups, à savoir de façon non exhaustive :

1) Une structure de poils similaire
2) Des oreilles droites et recouvertes de poils à l’extérieur et à l’intérieur
3) Un arrière train droit (sans tombant ni montant)
4) Une forte dentition
5) Un port de tête identique à celui du loup à l’affût

Mais on peut également noter des différences, même pour les chiens à l’aspect le plus lupoïde du groupe 5 :

1) Les pattes du loup sont souvent plus longues
2) Les pieds sont beaucoup plus robustes : je pratique le traîneau à chiens et je fréquente des meutes de loups depuis des années, et la différence la plus frappante à mes yeux entre des loups et des chiens nordiques est vraisemblablement… la taille du pied !
3) La cage thoracique du loup est plus étroite et plus cylindrique, ses pattes sont plus rapprochées que celles du chien et alignées
4) Les épaules du loup sont très fortes
5) Le loup n’a pas de « stop » frontal
6) Les yeux du loup sont plus inclinés
7) La dentition du loup est exceptionnelle : par exemple, la partie apparente des canines fait très souvent 1cm de plus que celle des chiens de même taille au même âge. Toutefois, un canidé contemporain du loup aujourd’hui éteint, le canis dirus, possédait une dentition bien plus « massive »
8) La démarche du loup est vraiment différente, plus sautillante, avec un trot décontracté d’une très grande endurance
9) Seul le husky sibérien a un port de queue rappelant celui du loup : à position variable selon le message corporel à transmettre, et sans panache systématique (le husky ayant tout de même plus souvent la queue en « faucille » que le loup)
10) Le loup ne souffre pas des tares courantes chez les chiens : dysplasie de la hanche, ergots, …

loup nord américain

Le chien et le loup présentent des différences comportementales importantes de prime abord :

1) Comportement sexuel et cycle de reproduction très différents. En effet, le cycle de reproduction des louves diffère aussi de celui des chiennes : il est strictement saisonnier. Il est à souligner que c’est également le cas des mâles loups. De plus, alors que la chienne présente généralement deux oestrus par an (un tous les six mois), indépendants de la saison, les louves sont monocycliques, avec un oestrus par an dépendant de la photopériode
2) En général seul le couple alpha se reproduit chez les loups et une seule fois par an, ce qui n’est pas le cas du chien dont la femelle a d’ailleurs couramment deux chaleurs dans l’année
3) Mimiques faciales beaucoup plus riches chez les loups, et d’une façon générale le langage corporel est plus complexe et précis chez le loup ;
4) Organisation hiérarchique de la meute beaucoup mieux définie chez le loup
5) Aboiement plus rare chez le loup, au profit d’autres modes d’expression
6) Hurlement rare chez le chien (très courant toutefois chez le husky)
7) Comportement juvénile persistant chez le chien

Toutefois, ces différences sont à nuancer.

En effet, pour pouvoir faire une comparaison pertinente, il faudrait avoir étudié les différences constatées en tenant compte des paramètres combinatoires : loup ou chien, état sauvage ou captif, solitaire ou en meute, soit 16 cas d’études.

Or, dans l’immense majorité des cas, les études ont été effectuées en comparant les comportements de loups captifs en meute avec ceux de chiens domestiques solitaires, ou les comportements de chiens domestiques solitaires avec ceux de meutes de loup à l’état sauvage.

Lorsque l’on compare les comportements de chiens féraux, tels le Dingo (canis lupus dingo) ou le chien chanteur (canis lupus hallstromi), on se rapproche dans de nombreux domaines du comportement des loups, et ce malgré un éloignement géographique considérable durant une très longue durée.

Les chiens ont un système digestif adapté à l’amidon, et du lien éventuel avec leur proximité avec les activités agricoles humaines. Elles ont montré en effet que la plupart des chiens ont un nombre élevé de gènes d’amylase favorisant la digestion d’amidon. Cependant, ce n’est pas le cas pour les chiens qui n’ont pas été en lien étroit avec les sociétés agraires, tels que les chiens de traîneau sibériens et les dingos. Toutefois, les chercheurs ont trouvé des gènes d’amylase chez les loups aussi. Pris ensemble, les résultats donnent l’avantage au scénario de chien-compagnon de chasse : les chiens ont probablement commencé comme carnivores, mais se sont graduellement adaptés à un régime avec des féculents quand cela s’est avéré plus utile.






Reproduction

10/11/2014 06:07



La reproduction:

http://www.chiens-online.com/nos-fiches-1--cycle-sexuel-de-la-chienne-fiche-633-page-1.html






Le chien est un carnivore

10/11/2014 06:06



Les chiens sont des carnivores et non des omnivores. La 
théorie selon laquelle les chiens sont omnivores reste à être 
prouvée, alors que le fait que les chiens sont des carnivores est 
confirmé par un certain nombre de preuves.
Regardez dans la gueule de votre chat ou de votre chien. Ces 
dents impressionnantes et tranchantes sont conçues pour 
attraper, déchirer et couper de gros morceaux de viande 
(Feldhamer, G.A. 1999. Mammology: Adaptation, Diversity, and 
Ecology. McGraw-Hill. pg 258.). Ils ne sont pas équipés pour de 
molaires larges et plates servant à broyer de la matière 
végétale. Leurs molaires sont disposées en ciseaux, leur 
permettant ainsi de d'ingérer de la viande, des os et de la peau. 
Les carnivores sont équipés de dents particulières, incluant la 
présence des dents carnassières : la quatrième prémolaire 
supérieure et la première molaire inférieure.
Ceci est le crâne d'une belette (famille des carnivores). Les 
dents carnassières sont marquées avec des flèches noires. Vous 
trouverez les mêmes dents dans la gueule de votre chien, de 
votre chat ou de votre furet.
Comparez cela avec vos propres dents ou celles d'un ours noir. 
L'ours noir est un vrai omnivore, tout comme nous. Nous avons 
des molaires larges et plates capables de broyer des végétaux. 
Les ours noirs, alors qu'ils disposent d'impressionnantes 
canines, ont également des molaires plates à l'arrière de leur 
gueule afin de mâcher la matière végétale. Les chiens et la 
plupart des carnivores n'ont pas ce type de dents. Pourquoi ? 
Parce qu'ils ne mangent pas de végétaux.
 C'est parce que l'ours est omnivore 
et mange des végétaux et de la viande. Alors que le régime 
alimentaire du chien est composé essentiellement de viande.
Les dents sont hautement spécialisées et structurées en 
fonction du régime alimentaire de l'animal et la différence entre 
les dents d'un ours et les dents d'un chien (tous deux 
appartenant à l'ordre des carnivores) le prouve. (Feldhamer, 
G.A. 1999. Mammology: Adaptation, Diversity, and Ecology. 
McGraw-Hill. pgs 260.) On peut donc logiquement se poser la 
question suivante : Si le chien (ou le chat ou le furet) a la 
dentition d'un animal carnivore, pourquoi le nourrir avec des 
croquettes composées essentiellement de céréales ?
 
Les chiens et les chats sont équipés de muscles maxillaires et 
de muscles du cou puissants leur permettant d'attraper des 
proies et de mâcher de la viande, des os et de la peau. La large 
ouverture de leur mâchoire leur permet d'engloutir de grands 
morceaux de viande et d'os. Leur crâne est lourd et sa forme lui 
permet d'éviter les mouvements latéraux de la mâchoire 
inférieure lorsque la proie capturée se débat (la fosse 
mandibulaire est profonde et en forme de C). Cette forme 
permet uniquement des mouvements de haut en bas, alors que 
les herbivores et les omnivores ont une fosse mandibulaire plus 
plate qui permet les mouvements latéraux nécessaires à la 
mastication des végétaux (Feldhamer, G.A. 1999. Mammology: 
Adaptation, Diversity, and Ecology. McGraw-Hill. pgs 258-259.). 
Jugez plutôt de cette citation issue de l'ouvrage de 
mammalogie cité plus haut :
Les canidés, félidés et mustélidés doivent principalement leur 
survie à la consommation de proies fraîches. Il en découle que 
ces familles présentent un développement plus important de "la 
dent et de la griffe"; ils développent en outre une morphologie
de carnassier et une faculté au mouvement horizontal.
Ceci se traduit par un fait très simple : tout dans le corps d'un 
chat ou d'un chien est conçu et adapté à leur mode de vie decarnivore et de chasseur.
Bien que l'humain, par la sélection, a 
modifié l'apparence extérieur des chiens (avec pour 
conséquence une variation notable au niveau de la taille et de 
la forme), il n'a en rien transformé leur anatomie interne et leur 
physiologie.
Les chiens et les chats ont une anatomie interne et une 
physiologie de carnivore (Feldhamer, G.A. 1999. Mammology: 
Adaptation, Diversity, and Ecology. McGraw-Hill. pg 260.). Ils 
ont un estomac hautement élastique, conçu pour conserver de 
grandes quantités de viande, d'os, d'abats et de peau. Leur 
estomac est simple, avec un cæcum peu développé 
(Feldhamer, G.A. 1999. Mammology: Adaptation, Diversity, and 
Ecology. McGraw-Hill. pg 260.). Ils ont un intestin grêle 
relativement court et un gros intestin (côlon) court, lisse et 
sans haustration. Cela signifie que la nourriture le traverse 
rapidement. Cependant, les composés végétaux ont besoin de 
temps pour reposer puis fermenter. Ceci est dévolu à un côlon 
avec des haustrations (explication: on pourrait comparer 
l'apparence d'un côlon avec haustrations -celui de l'homme par 
exemple- à un lot de balles de tennis que l'on aurait enfilé dans 
une chaussette longue et étroite), un intestin grêle plus gros et 
plus long et éventuellement la présence d'un cæcum (ndlt: 
partie à la jonction de l'intestin grêle et du côlon). Les chiens 
n'en sont pas dotés et ont l'intestin grêle et le gros intestin les 
plus courts des mammifères, ce qui les rend adaptés au 
carnivorisme.
Ceci explique pourquoi les végétaux ressortent de la même 
manière qu'ils sont entrés; ils n'ont pas eu le temps d'être 
digérés. Les gens savent ceci. C'est pourquoi ils prétendent que 
les légumes et les céréales doivent être réduits en purée pour 
que le chien puisse en tirer les éléments nutritifs. Mais quand 
bien même, nourrir un animal carnivore avec des légumes et 
des céréales est une pratique qui mérite d'être débattue.
Les chiens ne produisent pas les enzymes nécessaires 
(amylase, entre autres) en quantité suffisante pour digérer 
l'amidon, la cellulose et les hydrates de carbone présents dans 
les végétaux puisqu'ils sont des carnivores conçus pour manger 
de la viande et des os. Nourrir un chien comme s'il était un 
omnivore sollicite le pancréas et lui demande un effort 
supplémentaire car il doit fonctionner plus intensivement afin 
de digérer une nourriture à base d'hydrates de carbone et 
d'amidon.
Les chiens n'ont pas non plus cette gentille bactérie capable de 
briser les chaînes d'amidon et de cellulose à leur place. Avec 
pour résultat que la plupart des nutriments contenus dans la 
matière végétale (même la matière végétale transformée) ne 
sont pas disponibles pour le chien. C'est la raison pour laquelle 
les fabricants d'aliments pour animaux de compagnie doivent 
ajouter de grandes quantités de vitamines et de minéraux à 
leurs produits (nonobstant le fait que la cuisson détruit toutes 
les vitamines et les minéraux). Si un chien est capable de 
digérer uniquement 40 à 60 % de sa nourriture à base de 
céréales, alors il recevra seulement 40 à 60 % (idéalement) des 
vitamines et des minéraux dont il a besoin. Afin de compenser 
ceci, les fabricants doivent rajouter plus de vitamines et de 
minéraux que ce dont le chien à en réalité besoin. Par aileurs, 
les vitamines et minéraux ajoutés par les fabricants de 
croquettes sont des compléments de synthèse, puisque les 
vitamines et minéraux naturels ont été détruits. Le danger 
vient donc égalment du fait que ces vitamines et minéraux de 
synthèses sont entièrement gardés par l'animal. Il n'a plus la 
possibilité de puiser ce dont il a besoin et de rejeter le reste, ce 
qu'il peut faire avec de la nourriture naturelle.
Est-ce que le chien est un omnivore ? Sa dentition, son 
anatomie et sa physiologie montrent que non. Même l'histoire 
de son évolution indique qu'il est un carnivore. Alors quand 
quelqu'un vous dit que le chien est omnivore, demandez-lui 
ceci : "Qu'est-ce qui, dans cet animal, vous fait penser qu'il est 
un omnivore ?".

 






1 2 3 4 5 6 | Page suivante | Fin
[ Annuaire | VIP-Site | Charte | Admin | Contact rocaguih ]

© VIP Blog - Signaler un abus