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Créé le : 09/11/2014 21:41
Modifié : 10/11/2014 06:32

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Comment déplacer un chien bléssé.

10/11/2014 03:48



Comment déplacer un chien bléssé.

Comme je ne suis pas daccord avec les articles que j'ai lu, je vais en faire un moi meme en me servant de mon experience, donc je ne vais pas faire tous les cas de blessures non plus.

Quasiment tous parle de glisser un dras sous le chien pour le porter comme dans un hamac. 
Il faut deja ètre 2 pour tenir le draps, il faut aussi avoir un draps sous la main, il ne faut pas que le chien soit trop lourd et il va beaucoup soufrir en cas de fracture (HOOPER).

Certain parle de porter le chien une main entre les pattes avant et l'autre derrière les pattes arriére pour que le chien soit un peu comme assis dans les bras, déja bon courage pour tenir un gros chien comme ça et ça ne marche pas non plus en cas de fracture ou opération d'un membre arrière (ROTT-BULL et HOOPER).

Pour moi le mieux est encore de laisser le chien se déplacer seul si il y arrive et ne semble pas ètre sur le point de mourrir sinon éssayer de le soulever lentement de differente façon pour voir laquelle il supporte le mieux. Au pire des cas appeler les pompiers.

Attention au risque de morsure, quand on a très mal on a pas toujours de bonnes réactions, chiens comme humains.
Essayez de le rassurer en lui parlant, méme si il ne comprend pas se qu'on lui dit il sera rassuré par une voix calme et des caresses.

 

Rocagui.h

 






Malamute

10/11/2014 03:46



Caractéristiques physiques du Malamute de l'Alaska

Chien de race Malamute de l'Alaska

Le Malamute de l'Alaska est un chien nordique classique, aux caractéristiques prononcées de Spitz. Il a un tronc fort et compact, mais pas trop lourd ; des membres droits et puissants ; une queue en brosse, en panache audessus du corps sans toucher le dos. La tête présente des oreilles dressées, bien écartées, légèrement tournées vers l’avant. Le museau est allongé mais pas pointu. Les yeux en amande ont une expression nordique typique et sont insérés obliquement.

 

Poil : de longueur moyenne, épais et rêche, avec un sous-poil fourni.
Couleur : toutes les couleurs allant du gris au noir sont admises, mais toujours avec la présence de blanc sur une partie des pattes, des pieds et sur la partie inférieure du corps. La tête présente des masques variés, qui devraient toujours être symétriques.
Taille : environ 63.5 cm pour le mâle et 58.5 pour la femelle
Poids : environ 38 kg pour le mâle et 34 pour la femelle

Origines et histoire

 

Originaire du Grand Nord (Alaska), il a été sélectionné par la tribu des Mahlemiut, dont il a pris le nom. Les Mahlemiut étaient des chasseurs de caribous, des animaux qui quittèrent ce territoire peu de temps avant la ruée vers l’or, laissant les hommes sans ressources. Les premiers Américains qui arrivèrent dans le Grand Nord ne trouvèrent donc que quelques exemplaires de ces chiens. Heureusement, ils les ramenèrent aux États-Unis et reconstruisirent la race.

 

Caractère et aptitudes

 

C’est un chien de traîneau lourd, mais cette occupation n’a plus d’utilité dans le monde moderne : les compétitions actuelles pour chiens de traîneau sont des épreuves de vitesse qui demandent des sujets plus agiles et plus souples (comme le « cousin » l’Husky sibérien). C’est pour cette raison que le Malamute de l'Alaska est désormais principalement un chien de compagnie et d’exposition. Certains exemplaires – mais pas tous – ont de bonnes aptitudes pour la garde, mais un bon Malamute ne devrait jamais être mordant. Un chien de traîneau (et donc de meute) devrait théoriquement être très sociable avec ses semblables, malheureusement la pratique démontre souvent le contraire. Le Malamute est extrêmement doux et affectueux avec son maître et sa famille : il supporte patiemment les enfants, même si le fait de jouer avec eux n’est pas ce qu’il préfère.

 

Santé

 

C’est un chien extrêmement rustique et robuste. Il ne craint pas du tout la chaleur, comme on le pense généralement, parce qu’en été il perd une grande partie de son lourd sous-poil. Il faut contrôler la dysplasie de la hanche chez les reproducteurs.

 

Espérance de vie moyenne : environ 12 ans

Conditions de vie

 

Comme c’est un chien de grande dimension, qu’il perd… des centaines de poils pendant la période de la mue et qu’il a besoin de beaucoup d’exercice physique, il est conseillé de l’installer dans un jardin. Il faut veiller à ce qu’il ait toujours de l’eau fraîche à sa disposition et qu’il puisse se mettre à l’ombre en été.

 

Remarques et conseils

 

Comme tous les chiens nordiques, il est indépendant et peu docile. Il est préféra- 311 ble de le savoir à l’avance pour ne pas avoir de mauvaises surprises. Pour avoir de bons rapports avec lui, son maître doit savoir interpréter parfaitement son rôle de « chef de bande ». Dans le cas contraire, il serait détrôné et le chien n’en ferait qu’à sa tête.






le permis chien.

10/11/2014 03:44

le permis chien.


Les inepties du permis de chien en France

http://www.youtube.com/watch?v=eCzfk9nmJ3A






Conséquences de la consanguinité du chien de race

10/11/2014 03:38



Consanguinité chien.

La pureté de la race du chien ? Une des conséquences principale est que la consanguinité limite la diversité génétique, en plus d'augmenter la probabilité d'hériter de gènes délétères récessifs d'un parent ou d'une population ancestrale. Le chien domestique est notre création, et en tant que telle il repose sur nous la responsabilité de le protéger. Nous sommes dans l'obligation morale de protéger ce qui n'existerait pas, sans notre interférence avec la nature. 

Parce que les humains ont jugé nécessaire de créer des animaux qui ne peuvent pas survivre à l'état sauvage et se défendre naturellement, il est de notre devoir de les protéger de leurs faiblesses que nous avons créés indirectement.
La beauté de nos chiens de race ne doit pas éclipsé la douleur et la souffrance d'un grand nombre des chiens créés par le processus. En effet beaucoup de descendants sont mort de consanguinité ou sont tués, et que ceux qui survivent subissent des complications de santé graves qui compromettent leur qualité de vie. Que les animaux souffrent beaucoup, à la fois directement et indirectement, rend le processus de consanguinité éthiquement inacceptable.

La consanguinité est constitué de l'accouplement de chien qui sont étroitement liées, allant des parents à la progéniture de frère à frère. Les objectifs de la consanguinité sont de concentrer les caractéristiques idéales des deux parents afin de les transmettre aux générations futures. De la couleur des griffes et malgré le fait que les éleveurs courent le risque d'atteindre des caractéristiques permanentes et non souhaitables dans leurs lignées, nous continuons à faire de la consanguinité, pour atteindre la "pureté génétique" que les propriétaires exigent pour pouvoir dire que leurs chiens est de "pure race".

Cependant, bien qu'une bonne partie des caractéristiques morphologiques du chien sont transmit par le biais de tels accouplements, tous les points négatifs peuvent être également transmit si fortement dans une lignée, qu'elle peut rendre impossible la reproduction de celle ci. Ce que les éleveurs et les acheteurs considèrent comme pur, est un moyen de créer une lignée de chiens qui vont se reproduire et transmettre les caractéristiques les plus désirables de leur race sur cinq ou six générations de consanguinité. Au cours de ces cinq ou six générations de consanguinité, tous les chiots qui en résultent, sont considérés comme inférieurs à leurs frères et sœurs ou les parents et sont dans le pire des cas abattus.
Ce qui est préjudiciable à une grande majorité de la descendance qui en résulte est donc contraire à l'éthique. Alors que certains avance que la pratique à long terme de la consanguinité peut être bénéfique pour une population, car les gènes nocifs sont l'éliminer par la sélection. Il y a plus d'études suggérant que la consanguinité amplifie et constitue une menace pour une population dans une variété de moyens tels que la diminution de la fertilité et la mortalité infantile accrue.

Les cinq caractéristiques redondantes de la consanguinité:

- Baisse et perte de la fécondité.
- Augmentation de la mortalité et de la morbidité de la progéniture.
- Baisse de la performance de reproduction de la progéniture. 
- Caractéristiques de malformation de la progéniture.
- Durée de vie de la progéniture écourter.  

Dans les populations où une grande quantité de consanguinité est atteins, les traits deviennent progressivement plus fréquents. Si ces traits sont bénéfique, la population va probablement continuer à l'utiliser à son avantage dans son évolution. 

Toutefois, les traits consanguins sont généralement préjudiciables aux espèces qui y sont confrontées.






Les épillets

10/11/2014 03:27



Les épillets

 

Tous droits réservés pour tout support. Reproduction interdite.

 

 

 

 

 

 

Points forts :

 

. Les épillets de graminées ont la caractéristique de s'accrocher aux poils des chiens à la fin du printemps et pendant l'été, et de progresser ensuite toujours dans le même sens, leur bout pointu leur permettant de perforer la peau et les tissus sous-cutanés.

 

. Ils pénètrent essentiellement dans les oreilles, mais aussi dans le nez, les yeux, la bouche, les voies génitales, les sacs anaux, entre les doigts… Pendant la saison des épillets, il faut présenter rapidement à son vétérinaire tout chien qui, (entre autres), secoue la tête, garde un œil fermé, présente entre deux doigts (ou ailleurs !) un "bouton" qu'il lèche sans arrêt, ou se met brutalement à éternuer ou à tousser en sortant d'un champ de hautes herbes.

 

. Le retrait des épillets est parfois facile, (en un coup de pince), parfois beaucoup plus compliqué : un épillet parti se promener à l'intérieur de l'abdomen, ou ayant circulé sous la peau, en provoquant la formation de gros abcès, peut demander plusieurs interventions et des heures d'exploration chirurgicale, avant d'être découvert… si encore il est découvert ! Un épillet parti dans le poumon ne pourra être extrait qu'à l'aide d'un endoscope, et parfois d'une chirurgie thoracique.

 

. L'imagerie, et notamment l'échographie, peut parfois aider à localiser un épillet à l'intérieur d'un abcès étendu.

 

. La meilleure prévention consiste à raser les poils des chiens susceptibles d'attraper des épillets, pendant les mois à risque : face interne des oreilles des cockers, extrémité des pattes des caniches ou des briards, ventre des chiens à poils longs et épais… On évitera aussi de promener son chien sans laisse, au milieu des champs d'herbes hautes et sèches.

 

 

 

 

 

 

Il y a quelques années, une revue médicale publiait le cas d'un très jeune enfant qui avait présenté, en l'espace de quelques mois, une pneumonie, des troubles digestifs, une infection des voies urinaires, une péritonite, et finalement une paralysie des membres inférieurs. L'exploration de cette paralysie par imagerie avait montré la présence d'un abcès le long de la colonne vertébrale. Le débridement chirurgical de cet abcès avait permis à la fois de guérir la paralysie, et de découvrir au centre de l'abcès… un épillet ! Rétrospectivement, les médecins avaient compris que le jeune enfant avait dû mettre un épillet à la bouche, et l'avaler de travers (passage de l'épillet dans le poumon), provoquant ainsi une pneumonie. L'épillet avait ensuite cheminé, traversé le diaphragme, circulé dans le ventre du côté de l'intestin, puis des voies urinaires, provoqué une inflammation de l'abdomen (péritonite), avant d'aller se bloquer le long de la colonne vertébrale, y provoquant la formation d'un abcès. Ce n'est certes pas tous les jours qu'un épillet parcourt un tel circuit chez le chien, mais ce cas illustre bien le chemin que peut parcourir ce "voyageur", la gravité et le caractère trompeur des symptômes qui en résultent, et la difficulté de localiser l'épillet avant de l'extraire.

 

 

QU'EST-CE QUE C'EST QU'UN ÉPILLET ?

 

Les épillets sont des épis de graminées sauvages (le plus souvent Hordeum murinum, ou 
orge des rats). Ils sont également connus sous toutes sortes d'appellations plus ou moins locales : espigons, crébassats, espangassats, voyageurs, spigaous... Du printemps jusqu'à la fin de l'été, nous en rencontrons beaucoup dans les environs de nos cliniques vétérinaires de Calvisson (Gard) et de Sommières (Gard, limitrophe de l'Hérault)… sans en avoir le monopole, loin de là !

 

Leur (triste) renommée est due à leur capacité à s'accrocher à toute surface filamenteuse (vêtement, mais aussi pelage d'animal), puis à progresser, toujours dans le même sens. Leur extrémité pointue leur permet en outre deperforer les tissus, y compris la peau. Tous les enfants du sud de la France (peut-être davantage les petits garçons ?) ont joué à se lancer des épillets, comme des fléchettes (ils s'accrochent très bien au pullover de la "cible") ou à mettre un épillet, pointe vers le haut, dans la manche du pull, au niveau du poignet : à la fin de la récré, on retrouve l'épillet quelque part du côté de l'épaule.

 

 

QU'EST-CE QUE çA FAIT CHEZ LE CHIEN ?

 

Avec le chien, ça fait comme avec un pull : l'épillet s'accroche dans les poils, et commence à avancer. Quand sa pointe arrive au niveau de la  peau, il la perfore, et continue à cheminer à l'intérieur, toujours dans le même sens, toujours plus profond. Il peut aussi profiter d'un orifice naturel pour s'introduire : oreille, fourreau, anus… Si le chien farfouille au milieu d'un champ d'herbes hautes et renifle un bon coup, l'épillet rentrera directement dans le nez, sans avoir besoin de passer par l'étape de l'accrochage dans les poils. Les épillets bien secs de juin-juillet, sont plus dangereux que les épillets verts du début du printemps.

 

Dans le détail, les épillets peuvent rentrer :

 

1 - Dans les oreilles :

 

C'est de loin la localisation la plus fréquente ! lorsqu'un chien se met brusquement à se secouer les oreilles au printemps ou en été, penche la tête, refuse qu'on le touche… il y a probablement un épillet là-dessous ! A fortiori si l'oreille coule, suppure, ou 
sent mauvais. L'épillet s'accroche aux poils autour de l'entrée de l'oreille (les races à poils longs et à oreilles tombantes, (cockers, épagneuls…), sont donc les plus touchées), descend directement au fond du conduit, où il peut arriver qu'il perfore le tympan. S'il passe de l'autre côté et se retrouve dans l'oreille moyenne… ça devient très embêtant, mais heureusement, ce genre de complication n'est pas très fréquent. (Photo de droite : quatre épillets, tout juste retirés d'une oreille de cocker, à la clinique vétérinaire de Calvisson).

Plus rarement, il arrive que l'on découvre par hasard, au cœur de l'hiver, à l'occasion d'un examen de routine, un vieil épillet enrobé de cérumen, dans l'oreille d'un chien qui ne s'en était jamais plaint. Cet épillet a dû rentrer en juin-juillet, se loger dans un coin du conduit où il ne gênait pas trop, et s'y tenir bien tranquille… mais un mouvement du corps étranger peut à tout moment provoquer une lésion du conduit ou une perforation du tympan, et déclencher une otite suppurée.

 

 

 

Notons qu'un ou plusieurs gros épillets peuvent être étonnamment bien tolérés par un chien stoïque, alors qu'une minuscule barbule peut parfois entraîner une très vive réaction chez un chien plus démonstratif. (Photo ci-dessus à gauche : deux minuscules épillets retirés de l'oreille d'un Jack Russel terrier, rentré du jardin en secouant très violemment la tête. Photo de droite : du plus petit au plus gros ! un autre genre d'épillet, également retiré d'une oreille).

 

2 - Dans le nez :

 

Il s'agit probablement de la deuxième localisation, par ordre de fréquence. Le chien renifle activement au milieu des hautes herbes, à la recherche d'une odeur de lapin, et revient tout à coup en retroussant une de ses narines et en éternuant violemment, au point de se taper le nez contre le sol et de se faire saigner. L'extrémité de l'épillet dépasse parfois encore de la narine, mais il est rare que l'on arrive à s'en saisir vu l'état d'agitation du chien, et encore plus rare que l'on arrive à l'extraire, à cause de la difficulté à faire reculer un épillet : on se retrouve généralement avec une petite barbule cassée entre les doigts, tandis que le reste de l'herbe poursuit son avancée à l'intérieur du nez.

Dans le meilleur des cas, à force de reniflements, l'épillet peut remonter jusqu'au fond du nez, tomber dans la gorge, et être avalé et éliminé avec les aliments. S'il tombe du mauvais côté et part en direction des poumons… c'est beaucoup plus embêtant ! (voir plus loin). Plus souvent, il se coince quelque part à l'intérieur du nez, et n'en bouge plus jusqu'à ce qu'on l'extraie, provoquant une rhinite avec jetage, éternuements et reniflements. Notons qu'un épillet est rarement rejeté lorsque le chien éternue, à cause de sa structure qui le conduit à avancer toujours dans le même sens.

 

 

 

Photos ci-dessus : le chien est endormi, une sonde trachéale est mise en place afin d'éviter qu'un éventuel saignement dans le nez ne puisse s'écouler dans le poumon. Le chien respire à travers la sonde un mélange d'oxygène et d'isoflurane, un anesthésique gazeux. Les deux narines sont explorées à l'aide d'un otoscope. Une fois l'épillet repéré, il est retiré à l'aide d'une pince à corps étranger.

 

Chez le chat aussi ! il est beaucoup plus rare d'avoir à retirer un épillet du nez d'un chat… mais cela arrive tout de même ! (photos ci-dessous).

 

 

Photo de gauche : une barbule d'épillet dépasse de la narine droite de Bounty, chat de douze ans : il serait tentant d'essayer de tirer dessus, mais en admettant que le chat se laisse faire, on serait sûr de casser la barbule et de laisser l'épillet à l'intérieur du nez. Photo de droite : extraction de l'intégralité de l'épillet à la clinique vétérinaire de Villevieille, après sédation de Bounty.

 

3 - Dans l'œil :

 

Si votre toutou revient du champ d'à côté avec un œil à moitié fermé, ne pensez pas qu'il doit faire une allergie, qu'on va lui mettre le fond de collyre qui traîne dans l'armoire à pharmacie, et qu'on l'amènera chez le vétérinaire si ça ne passe pas au bout de deux ou trois jours : il est très probable qu'il se soit mis un épillet dans l'œil, en particulier sous le corps clignotant, encore appelé "troisième paupière". Il est important de retirer cet épillet aussi tôt que possible (une sédation sera souvent nécessaire), faute de quoi les frottements de l'herbe sur la cornée auront tôt fait de provoquer un ulcère, parfois difficile à guérir, et pouvant conduire, dans les cas les plus graves, à la perforation de la cornée et à la perte de l'œil. Plus rarement, un épillet peut pénétrer dans le canal lacrymal, entraînant une suppuration chronique des voies lacrymales. Notons que le chat attrape beaucoup moins d'épillets que le chien, mais que lorsqu'on en trouve dans cette espèce, c'est généralement dans l'œil !

 

               

Epillet dans l'œil d'un chat (photo de gauche), et après son extraction (à droite) : on constatera que ce que l'on voit dépasser de la paupière n'est que la partie émergée de l'iceberg !

 

4 - Dans la bouche :

 

Barbule d'épillet ayant perforé la gencive, découverte à l'occasion d'un détartrage chez une Yorkshire terrier de treize ans. En orange au second plan : le ballonnet de la sonde trachéale. 

 

Pour une raison qui n'appartient qu'à eux, certains chiens (et chats également !) vontrégulièrement manger de grandes quantités d''herbe… et se retrouvent avec des épillets plein la bouche ! On découvre ces épillets plantés dans la gencive (photos ci-dessus et ci-dessous), ou dans les amygdales (photo de droite : vue à l'endoscope d'une barbule d'épillet dépassant de l'amygdale, chez une jeune chienne labrador), entre deux dents, ou dans des poches de gencive, pour peu que celle-ci soit un tantinet décollée. Une sédation est le plus souvent nécessaire pour réaliser l'examen de la bouche et retirer le corps étranger. Dans les cas les plus embêtants, les épillets traversent la muqueuse buccale, et partent se promener vers le bas (abcès de l'auge, entre les machoires… ce qui est gênant), ou bien vers le haut (abcès derrière un œil, ce qui aura tendance à pousser ce dernier hors de son orbite… et là, c'est évidemment encore plus embêtant !

 

 

Photo de gauche : Chez ce jeune berger australien qui déglutissait, bavait et montrait des signes de douleur de bouche, l'examen sous sédation a révélé la présence d'un abcès sous la langue. Un épillet (photographié ici pendant son retrait), était profondément enfoncé dans un trou, au milieu de l'abcès. Photo de droite : Épillet planté dans la gencive d'un chat persan, entre babine supérieure et incisives.

 

5 - Dans les voies génitales :

 

Que ce soit chez le mâle ou chez la femelle, les voies génitales constituent une porte d'entrée très intéressante pour un petit épillet. Chez la chienne, l'épillet rentre par la vulve. Deux directions s'offrent alors à lui : il peut remonter le long du vagin (provoquant des pertes vulvaires), puis le long d'une corne utérine, qu'il finira éventuellement par perforer pour se retrouver dans la cavité abdominale, provoquant alors une péritonite. Il peut aussi se diriger vers la fosse clitoridienne, et soit y rester coincé (entraînant là aussi des pertes vulvaires), soit traverser la paroi vaginale et partir se promener sous la peau, provoquant un abcès au bas du ventre. Chez le mâle, l'épillet rentre dans le fourreau. Il peut y rester coincé, entraînant un abcès et des pertes purulentes, ou bien transpercer la muqueuse du fourreau avant d'aller, là aussi, se promener sous la peau du ventre et y former des abcès. (Photo ci-dessus à droite : utérus d'une chienne, après exérèse chirurgicale : le col et la séparation en deux cornes est en bas à droite de la photo. Un épillet, qui est remonté jusqu'à l'extrémité de l'une des deux cornes, est visible en haut à gauche).

 

6 - Dans les sacs anaux :

 

Les sacs anaux, souvent improprement appelés glandes anales, sont des replis de peau formant, comme leur nom l'indique, une sorte de sac, situé de part et d'autre de l'anus du chien, et s'ouvrant juste au bord de celui-ci par un petit conduit. Les sacs anaux contiennent une substance plus ou moins pâteuse et très nauséabonde… tout au moins pour le nez délicat des humains, les chiens trouvant cela très intéressant : le contenu des sacs anaux renferme en effet des phéromones, qui donneront au chien qui les renifle toutes sortes d'informations passionnantes de la part de celui qui les a déposées. De temps en temps, et surtout chez les chiens de petites races, les sacs anaux peuvent se boucher, s'enflammer, s'abcéder… ce qui se traduira par des démangeaisons (le chien "fait le traineau" ou se lèche sans arrêt cette région), de la douleur, des écoulements purulents. Attention, le petit conduit qui constitue l'entrée du sac (ou la sortie, selon l'endroit où l'on se place), est évidemment bien tentant pour un petit épillet : en été, dans le sud de la France, un abcès de sac anal devra donc toujours conduire à rechercher un épillet, d'abord en aveugle à la pince, puis, en cas de persistance des symptômes, par exploration chirurgicale. (Photo ci-dessus : extraction d'un épillet d'un abcès du sac anal, à gauche de l'anus, chez Brutus, griffon de 4 ans). Attention, comme nous l'avons déjà vu, un épillet a la désagréable habitude de s'enfoncer droit devant lui, ce qui, dans cette localisation, signifie le long du rectum, vers l'intérieur du bassin. Donc si vous voyez un abcès au bord de l'anus de votre chien pendant les mois où il y a des herbes sèches, ne tardez pas à consulter ! l'épillet sera beaucoup plus facile à retirer s'il est encore dans le sac anal, juste sous la peau.

 

7 - N'importe où sous la peau :

 

as de porte d'entrée particulière, l'épillet s'accroche dans les poils, progresse, atteint la peau qu'il transperse, et continue à cheminer dans le tissu sous-cutané en créant des fistules, sortes de galeries qu'il creuse au fur et à mesure de sa progression (Photo de droite : un épillet en train de pénétrer dans la peau d'un berger allemand : découverte lors de la tonte, avant une chirurgie). Du pus s'écoule jusqu'à l'extérieur, le long de ces fistules. Les épillets pénètrent souvent entre deux doigts, zône à peau fine où il est facile de s'accrocher, et peuvent ensuite remonter assez haut le long de la patte : le chien passe alors des heures à se lécher entre les doigts, et un petit abcès peut être observé à cet endroit. Ils peuvent aussi traverser la peau un peu n'importe où (sous le ventre, le long des flancs…), notamment chez les chiens à sous-poil dense, comme les saint-bernard, bouviers bernois, montagnes des Pyrénées, ou même bergers allemands. Notons qu'un épillet qui chemine sous la peau depuis plusieurs jours, voire plusieurs semaines, peut être parti absolument n'importe où, parfois très loin de son point d'entrée !

 

                

Photo de gauche : un abcès, situé entre les doigts d'un springer spaniel, est incisé sous anesthésie générale. Photo de droite : une barbule d'épillet est extraite de l'abcès. 

 

8 - Dans le poumon :

 

Un chien qui vient de passer dix minutes à courir comme un dératé, 
bouche grande ouverte, au milieu d'un champ de hautes herbes, et qui revient en toussant piteusement… a probablement "avalé" dans sa course un épillet, malencontreusement parti du mauvais côté. Il est alors essentiel de récupérer cet épillet le plus rapidement possible, tant qu'il se trouve encore dans une des premières bronches, en utilisant un endoscope (voir la vidéo, en fin d'article). Faute de quoi l'épillet, fidèle à son habitude, progressera le long de la bronche, s'enfonçant toujours plus profondément dans le poumon, jusqu'à ce qu'il devienne impossible de le récupérer (photos ci-dessous). Les conséquences habituelles en sont une  pneumonie (abcès de tout un lobe pulmonaire autour de l'épillet), un  pneumothorax (lorsque l'épillet sort du poumon en le perforant), ou une pleurésie (il nous est déjà arrivé de trouver un épillet flottant dans le liquide de rinçage, lors de l'exploration chirurgicale d'un pyothorax). Heureusement, il arrive aussi parfois que l'épillet s'enkyste dans un coin du poumon, et que le chien continue à vivre sa vie sans autre dommage.

 


 

Photo ci-dessus à gauche : très gros épi de graminée, juste après son retrait par endoscopie de l'une des bronches souches de ce labrador, qui toussait et crachait du sang depuis plusieurs semaines. Photo de droite : cet épillet-ci n'a pas été retiré pendant qu'il était encore dans les bronches : il a donc pu cheminer tranquillement à travers le poumon, jusqu'à en sortir par ce gros trou, visible au milieu d'un lobe pulmonaire. Ce lobe va être retiré chirurgicalement (lobectomie). Quant à l'épillet, il a été retrouvé flottant dans du pus, à l'intérieur de l'espace pleural.

 

 

Gros épillet, coincé dans une bronche chez une jeune labrador. L'épillet a déjà progressé au-delà de la troisième bifurcation bronchique, et se trouve maintenant dans les petites bronches.

 

9 - Et dans le ventre !

 

Ce n'est pas le cas de figure le plus fréquent, mais il y a quelques années, une fistule dans les lombes d'un rottweiler nous a conduits, à l'issue d'un long cheminement, jusqu'à un épillet qui se trouvait… caché sous un rein !

Autre cas beaucoup plus récent : une jeune chatte d'un an présentée pour amaigrissement et forte fièvre. L'examen clinique, puis l'échographie, ont permis de mettre en évidence une importante quantité d'un liquide épais à l'intérieur de l'abdomen (photo ci-dessous à gauche). L'exploration chirurgicale a effectivement confirmé l'existence d'une péritonite, tout le ventre de la minette étant rempli d'un pus grumeleux. L'abdomen a été abondamment rincé avec plusieurs litres de soluté stérile tiède… et nous avons soudain vu passer un épillet dans le tuyau de l'aspirateur chirurgical, au milieu du liquide de rinçage !

 

On peut toujours s'interroger sur la route qu'emprunte un épillet pour se retrouver dans l'abdomen ! les possibilités sont multiples : entrée par les voies respiratoires, puis traversée du diaphragme comme dans le cas du jeune enfant présenté en introduction, entrée plus "naturelle" par les voies digestives, et traversée de la paroi de l'estomac ou de l'intestin, entrée par les voies génitales ou urinaires, comme dans le cas présenté un peu plus haut, où l'on voit un épillet traversant la paroi utérine et tout prêt à s'évader dans l'abdomen, perforation de la peau, puis des plans musculaires… les possibilités ne manquent pas !

 

     

Photo de gauche : image de péritonite chez une jeune chatte, présentée pour amaigrissement et abattement, avec une forte fièvre : les anses intestinales flottent au milieu du pus, et l'aspect très échogène de la graisse témoigne d'une forte inflammation. Au cours de l'exploration chirurgicale, l'épillet présenté sur la photo de droite a été retrouvé au milieu du liquide de rinçage.

 

 

ALORS, QU'EST-CE QU'ON FAIT ?

 

Le traitement consiste évidemment à retirer l'épillet, ce qui est parfois plus facile à dire qu'à faire !

 

1 - Les cas "faciles" :

 

Pas trop de problème si l'épillet est rentré dans une oreille ou dans un œil : une sédationsera souvent nécessaire, excepté chez un chien (ou un chat) très stoïque, mais sauf exception (comme un passage de l'autre côté du tympan ou dans un canal lacrymal), l'épillet ne peut pas se cacher bien loin, et sera retiré à l'aide d'une simple pince (dans l'œil), ou d'un otoscope et d'une pince à corps étranger (dans l'oreille)(photo de droite). Après, il restera à gérer les dégâts causés par le séjour de l'herbe, (otite suppurée, ulcère cornéen…), mais au moins la cause du problème aura-t-elle été retirée.

 

Le truc à savoir : s'il est évident que votre chien s'est mis un épillet dans l'oreille (tout allait bien au départ en promenade, et là, il sort d'un champ d'herbes hautes en secouant frénétiquement la tête), et s'il est 21 heures un dimanche soir, vous pourrez probablement éviter de partir à la recherche du vétérinaire de garde en versant un peu d'huile de table dans l'oreille du chien : cela aura pour effet de ramollir l'épillet, qui cessera alors de piquer les parois du conduit auditif, donc de faire mal, et vous pourrez attendre (à peu près) tranquillement la journée du lundi. Evidemment, si le chien continue à se plaindre vingt ou trente minutes après avoir mis de l'huile, il faudra se décider à téléphoner à votre vétérinaire pour faire retirer l'épillet sans plus attendre !

 

Pour les épillets ayant pénétré par une voie naturelle autre que le conduit auditif, (nez, vagin, fourreau, sac anal…), on reste encore dans du classique, et les choses ne seront pas trop compliquées… à condition tout de même que le corps étranger ne soit pas parti se promener trop loin. On le trouve et on l'extrait généralement facilement, sous sédation ou sous anesthésie générale, au milieu des cornets nasaux (photo de gauche), dans la fossse clitoridienne, planté au fond du fourreau, ou au milieu du sac anal abcédé (photo plus haut). Evidemment, si l'épillet est parti dans le ventre ou dans le poumon après avoir perforé la voie naturelle par laquelle il est entré, les choses se corsent, et nous en reparlerons plus loin.

 

2 - Un peu moins facile - localiser l'épillet :

 

Si l'épillet est parti se promener sous la peau, les choses sont déjà plus compliquées, car ce n'est pas pour rien que ces brins d'herbe ont gagné le surnom de "voyageurs", et on les retrouve parfois à plusieurs dizaines de centimètres de leur point d'entrée. Même si nous utilisons de plus en plus souvent l'échographie en première intention pour localiser l'intrus, on commence encore souvent la recherche en explorant l'abcès en aveugle, à partir du point d'entrée, avec une pince à corps étranger. La chance et l'expérience permettent souvent de ramener l'épillet en quelques secondes à quelques minutes. Si la pêche se révèle infructueuse, il faut intervenir chirurgicalement, et rechercher l'épillet le long de la fistule… mais parfois aussi au cœur d'un énorme abcès ! (photos ci-dessous). Autant rechercher une aiguille dans une botte de foin… Lorsqu'on ne trouve pas, on referme après une demi-heure à une heure de recherche, on met le chien sous antibiotique et anti-inflammatoire, et on y retourne quelques jours plus tard, en comptant sur le fait que le traitement aura "assaini" la plupart des tissus… sauf ceux à proximité immédiate de l'épillet, ce dernier étant alors plus facile à repérer. Plusieurs interventions sont parfois nécessaires avant de finir par trouver… ou pas, le corps étranger !

 

     

Photo de gauche : volumineux abcès à l'arrière de la cuisse, chez un labrador de dix ans (qui avait également un épillet dans l'oreille). On devine le point d'entrée de l'épillet au milieu de l'abcès. Photo de droite : traitement chirurgical à la clinique vétérinaire de Villevieille : la peau nécrosée a été incisée, et l'abcès est maintenant largement ouvert. Après nettoyage du pus, l'épillet est repéré et extrait du tissu sous-cutané, très remanié. Tout ce tissu sous-cutané sera retiré, avant fermeture.

 

Certaines techniques d'imagerie (autrefois, radiographie après injection d'un produit de contraste dans la fistule, et surtout aujourd'hui, échographie tissulaire - photos ci-dessous), sont d'un apport précieux. On ne prétendra évidemment pas qu'elles permettent de localiser l'épillet à tous les coups, mais quand même… L'épillet est souvent repéré, (dans ce cas, au moins, on est sûr qu'il y en a un à l'origine de l'abcès), et l'on sait précisément où et à quelle profondeur aller le chercher - parfois pas du tout là où on l'aurait imaginé ! (voir le cas décrit ci-dessous).


Photo de droite : abcès évoluant depuis plusieurs semaines sur la patte avant droite de Bill, cocker de un an. Du pus s'écoule en permanence par la fistule proche du poignet, à gauche de la photo. Alors qu'il aurait été logique de rechercher un épillet tout au fond de l'abcès, en haut de l'avant-bras du chien (à droite), l'échographie, réalisée à la clinique vétérinaire de Calvisson, a permis de localiser un long corps étranger (2,5 cm) enfoui à plus d'un cm de profondeur, juste à la verticale de la fistule (photo ci-dessous à gauche). La recherche à la pince dans cette région a permis de retirer un épillet, en trois fragments (ci-dessous à droite).

 

 

 

Un autre exemple de l'intérêt de l'imagerie, dans le cas présenté ci-dessous :

 

 

Photo ci-dessus à gauche : abcès mûr sur une mamelle, chez une chienne Berger australien de un an, qui avait par ailleurs plusieurs épillets dans une oreille. L'échographie a montré la présence d'un épillet de 2 cm de long, prolongé par une longue barbule, à 6 mm de profondeur au milieu de l'abcès (photo ci-dessous à gauche). L'ouverture de l'abcès a permis la découverte de l'épillet à l'endroit prévu (photos de droite), et surtout le retrait de la barbule, en trois morceaux, à l'intérieur d'une fistule. Sans l'examen échographique préalable, cette discrète barbule aurait pu passer inaperçue au milieu des tissus abcédés.

 

Photo ci-dessus à gauche : vue de l'épillet à l'échographie. Photo de droite : l'épillet après son retrait, avec le premier des trois morceaux de barbule qui lui étaient accrochés.

 

3 - Les cas franchement compliqués :

 

Sans aller chercher des localisations complexes, certains épillets partis se promener sous la peau provoquent des abcès très étendus, (nous en avons vu qui occupaient tout l'arrière-train d'un chien), au milieu desquels la recherche du corps étranger s'apparente à celle d'une aiguille dans une botte de foin ! N'oublions pas le cas des chiens à sous poil dense, (Terre-Neuve, Montagne des Pyrénées…), chez qui l'on découvre, après tonte des poils du ventre et des flancs, des dizaines de fistules, chacune ayant évidemment son épillet au bout. Sans compter les cas où ce satané épillet est parti se loger dans un endroit où il sera bien difficile de l'atteindre : en arrière d'un œil, dans une région où passent des nerfs et/ou de gros vaisseaux, derrière un rein… Dieu merci, même si ce genre de recherche, parfois difficile, est quasi-quotidien en été, les cas vraiment compliqués, où l'on doit intervenir plusieurs fois, parfois sans jamais trouver l'épillet au bout du compte… sont finalement assez rares.

 

Plus embêtant pour l'animal : si l'épillet est remonté le long d'une corne utérine, a fortiori s'il a perforé cette dernière et qu'il est parti se promener dans le ventre, une chirurgie abdominale sera nécessaire. Chirurgie parfois compliquée, car le corps étranger pourra se cacher n'importe où, au milieu des organes baignant dans un exsudat purulent (voir le cas présenté plus haut). Si l'épillet a été reniflé et qu'à la suite d'une "fausse route", il est parti du mauvais côté et se retrouve dans une bronche, il faudra alors le récupérer sous endoscopie - ce qui peut être délicat, surtout sur un animal de petit format avec des bronches de faible diamètre, ou si l'épillet est bien coincé à l'intérieur d'une petite bronche spasmée par l'inflammation (photos et vidéo ci-dessous). Le tout étant qu'il ne se soit pas enfoncé trop loin à l'intérieur du poumon, hors d'atteinte de l'endoscope : sinon, il y aura risque de pneumonie, pleurésie ou pneumothorax, et il pourra être nécessaire d'ouvrir le thorax afin de retirer un lobe du poumon, ou de partir dans une recherche délicate de l'épillet baladeur dans l'espace pleural. Heureusement, ce dernier cas de figure ne se présente pas trop souvent !

 

 

Tentatives d'extraction de l'épillet bronchique déjà présenté plus haut, chez une jeune chienne labrador. L'épillet est solidement saisi par la pince, mais impossible à faire reculer (car gros, rigide, et coincé dans une petite bronche, profondément dans le poumon). La suite des événements s'est déroulée en Savoie, où résident les propriétaires : localisation de l'épillet par scanner, à proximité de la plèvre et de l'aorte (Dr Chuzel), puis retrait chirurgical du lobe pulmonaire correspondant (Clinique Vétérinaire du Lac, 74 Sevrier), ce qui a permis de sauver la chienne.

 

 

 

 

Extraction réussie, cette fois, chez une jeune épagneul qui toussait depuis trois mois… après avoir passé une heure à courir dans un champ de blé. Ci-dessus à gauche : une longue barbule émerge d'une bronche du lobe caudal du poumon droit. Ci-contre à droite : l'épillet vient d'être retiré. Ci-dessus à droite : contrôle de la bronche après extraction de l'épillet. Il n'y a pas d'autre corps étranger visible, mais la muqueuse est très enflammée, et on note un important spasme de la bronche. Une extraction en live sur la vidéo ci-dessous.

 

 

Extraction réussie d'un épillet bronchique : la barbule ne s'est pas cassée pendant l'extraction !

 

 

ET COMMENT PEUT-ON EMPÊCHER çA ?

 

Difficile de supprimer totalement le risque, mais on peut tout de même le minimiser :

 

- En faisant tondre votre chien, totalement ou en partie, avant et pendant la saison des épillets, surtout s'il s'agit d'un chien aux poils longs et frisés. On peut raisonnablement se limiter à la face interne des oreilles (autour de l'entrée du conduit auditif - photos ci-dessous) et à l'extrémité des pattes (jusqu'au dessus des doigts - photo à droite), mais pour les chiens à sous-poil dense et qui vivent au milieu d'herbes hautes, il peut être intéressant de faire raser tout le dessous du corps une ou deux fois pendant la saison : ça ne se voit pas ou peu, et ça peut éviter bien des désagréments. Il nous arrive même de rencontrer des briards ou des bobtails entièrement rasés, en début d'été : le résultat esthétique est, certes, contestable, mais le chien a moins chaud, et il risque moins d'ennuis non seulement avec les épillets, mais aussi avec tous les problèmes de macération (dermites pyo-traumatiques, larves de mouches…)

 

Ci-dessus à droite : plusieurs épillets, plantés entre les doigts de la main gauche d'un chien, ont été retirés, et la main droite a été rasée.

 

Photos ci-contre :

Oreille d'un berger des pyrénées, avant (photo de gauche), et après tonte (photo de droite) : le risque d'attraper des épillets dans l'oreille est nettement diminué dans ce dernier cas !

 






Les idées reçues sur le chien

10/11/2014 02:44



- Le chien est le premier et le plus ancien animal à avoir été domestiqué, cette vie en commun date de la nuit des temps, pourtant le connaissez-vous vraiment ? 
On lui a prêté toutes les qualités ou tous les défauts selon les peuples, certains savants se sont taxés de le connaître parfaitement, des gens du peuple également, en attendant il n'en demeure pas moins que la plupart des personnes ont sur lui des “ a -priori ”, des idées toutes faites, qui ne sont que des idées reçues qui ne se basent sur aucune réalité scientifique. Pourquoi, par exemple, les Romains rossaient-ils leurs chiens le premier jour de l’année pour leur apprendre la vigilance, alors que manifestement cela ne pouvait les rendre que plus craintifs ! 
Il existe également des dizaines d’adages qui mettent en scène le chien, certains très clairs, d’autres ayant perdus tout leur sens, la plupart fort éloignés de la vérité… 

- Une chienne qui n’a jamais été saillie et n’a jamais mis bas sera plus facilement atteinte du cancer des mamelles : 
- C’est faux car les risques sont identiques, on peut même avancer selon des statistiques récentes que la femelle qui a été castrée tôt et n’a jamais reproduit a moins de risques d’avoir un cancer des mamelles. 

- Les petits allaités par une autre mère prennent son caractère : 
- Le Verrier de la Conterie écrira lui, en 1778, que des chiots ne devaient pas avoir comme nourrice une mâtine (bâtarde) “ les chiens allaités par une mâtine, sucent l’erreur avec le lait et ne sont jamais aussi bon que les autres ” Par contre, une autre chienne de race fera l’affaire comme nourrice, si elle met bas au même moment : “ sacrifier un des chiens de la mère adoptée, et frotter avec son sang ceux que l’on confie à ses soins ”. 

- Le St. Bernard portait un tonnelet de rhum pour sauver des personnes ensevelies dans la neige : 
- C’est faux bien sûr. Le rôle de ces chiens dès le XVe siècle était d’accompagner le marronnier (Hospitalier), afin d’ouvrir une voie dans la neige grâce a leurs puissants poitrails. Ils étaient capables de retrouver leur chemin dans le brouillard ou bien de découvrir des passages égarés. Le plus célèbre chien de l’hospice du grand St. Bernard fut Barry qui a travaillé pendant 12 ans avant de mourir de vieillesse, en 1814 à Berne. 

- Le sucre donne du diabète au chien : 
- Le sucre peut donner une prise de poids importante, il ne donne pas le diabète. L’hyperclycémie est provoquée par le diabète, par insuffisance de sécrétion par le pancréas d’une hormone appelée Insuline, qui joue le rôle d’un régulateur des sucres dans l’organisme. L’animal qui en est atteint boit beaucoup et urine beaucoup, son appétit est augmenté sans que son poids augmente en conséquence. Il peut avoir la cataracte aux yeux et être sensible aux infections. Lors de la prise de sang qui contrôle le taux de glucose dans le sang on constate des dépassements de 1,5 gramme par litre (le taux normal est de 0,8 à 1,2 gramme). 

- Donner du fromage à un chien lui coupe le flair : 
- Pas du tout, le fromage n’a aucune influence sur l’olfaction, d’autre part il peut être bénéfique pour sa santé car il est un régulateur de la flore intestinale. 

- Donner de la viande rouge crue rend le chien dangereux car elle réveille ses instincts carnassiers : 
- Le chien est un carnivore et il apprécie beaucoup la viande si on n’en abuse pas. Cette idée doit venir de sa façon de manger car en général il avale la viande de manière vorace en la déchiquetant, ses dents sont étudiées pour cela. Son estomac produit un suc gastrique riche en acide chlorhydrique qui permet de digérer même les os. 
Il faut rappeler que, contrairement à ce que pensent certains maîtres, le chien n’est pas fait pour manger comme eux, ce n’est pas un omnivore. 

- Les Lévriers n’ont pas de flair : 
- Ils ont un appareil olfactif aussi développé que beaucoup d’autres races. Leur sélection a été faites pour chasser en plaine, souvent à terrain découvert, ils se servent pour cela de leur vue et de leur vitesse. 
A l’heure actuelle ils sont interdits de chasse mais ils peuvent sÂ’adonner à leur sport en poursuivant un leurre (course). 
Les Cirneco, Podenco, Lévriers du bassin Méditerranéen sont capables de chasser le lapin dans des zones accidentées de type garrigue en utilisant leur flair et leur vitesse. 

- Couper le ver de la queue ou de la langue pour éviter la rage : 
- Autrefois on croyait qu’il fallait couper le filet de la langue pour préserver le chien de la rage. On coupait également la queue pour tuer le ver, d’où le terme utilisé à l’époque “ everrer ”. Ce “ ver blanc ” était tout simplement un filet nerveux. Cette croyance a existé pendant longtemps. Par exemple, en 1804 Olivier Serres, écrira : “ faudra soigner le bout de la queue des jeunes chiens, en leur arrachant de mesure, un nerf qui passe le long d’icelle, pour les garder d’enrager ”. 

- Les chiens de race doivent avoir une tache sur la langue : 
- Seules les races comme le Chow-Chow ou le Shar-peï ont comme caractéristique, une langue bleu-noir, pour les autres chiens ces taches peuvent exister ou pas sans que cela soit un critère de race. Ce sont les pigments qui sont responsables de la coloration sombre sous la forme d’Eu Mélanine. Un chien a truffe noire aura un palais plus ou moins noir. Un chien à truffe claire aura un palais rose. 

- Il faut faire jeûner un chien régulièrement : 
- Il est vrai que chez les canidés sauvages le jeûne peut couvrir plusieurs jours, jusqu’à la découverte de nourriture. Chez nos chiens cela a peu d’importance sur la santé et, si le jeûne se prolonge, il lui sera préjudiciable car l’organisme va travailler pour la survie en puisant dans les réserves de graisses, de sucres, de protéines, entraînant un déséquilibre physiologique. Chez certains utilisateurs la pratique du jeune avant la compétition est courante, alors qu’au contraire, le chien devrait manger un repas léger mais énergétique avant l’effort (2 ou 3 heures avant). 

- Certaines plantes sont toxiques pour les chiens : 
- Vrai. Il est important de surveiller surtout les chiots qui ont tendance à tester leur environnement par la mâchoire. En cas de maladie, pensez à une intoxication, afin d’en parler à votre vétérinaire lorsque vous transporterez votre chien. On peut en citer quelques unes : Muguet, laurier rose, Gui, If, Glycine, Azalée, Jasmin, Houx, Bouton d’or, Jonquille, Rhododendron, Troène, etc. 

- Le chocolat peut être mortel pour un chien : 
- Vrai. Il suffit de 20 à 30 grammes de chocolat noir pour une dose toxique. C’est la théobromine contenue dans cette douceur, dont les chiens (comme les humains) sont friands, qui la rend dangereuse. 

- La poignée de sel pour soigner : 
- La seule indication serait pour faire vomir en cas d’ingestion de certains produits toxiques, elle sera inutile dans les cas pour lesquels elle est utilisées comme l’eczéma ou la toux. 

- Les patte palmées : 
- Il n’y a pas véritablement de pattes “ palmées ” il s’agit simplement de membranes inter digitées, quelquefois plus importante chez certaines races comme le Terre-Neuve. 

- Les ergots doubles permettent une meilleure assise du pied : 
- On retrouve des justifications, les unes plus fantaisistes que les autres, dans le standard de nos Bergers français (Berger de Beauce, Berger de Brie). Dans l’imaginaire de ces races on trouve dans certains écrits que cela aidait les chiens de bergers pour monter sur les toits de chaume ou pour s’agripper sur le dos des brebis au moment de les faire sortir ou rentrer dans la bergerie… 
En réalité ils n’ont aucune utilité et sont même une gêne pour le travail, les utilisateurs le savent bien. 

- La langue du chien peut guérir les plaies : 
- Il est vrai que l’action de la langue provoque une action mécanique sur les plaies suppurées, en les nettoyant et en activant les vaisseaux sanguins. Dans l’antiquité des chiens étaient chargés de nettoyer les plaies au temple d’Esculape. En fait, cela peut être très dangereux, car même le chien le plus propre se sert de sa gueule pour renifler, lécher ou mâchouiller ce qu’il trouve (par exemple un cadavre en putréfaction). On ne peut pas dire que sa langue soit exempte de souillures. 

- En 1787 le curé de Lacy, M. Dufay, âgé de 42 ans est mort de la rage. Il se faisait lécher les hémorroïdes par un petit chien qui s’était fait mordre par un chien de garde enragé. 


- Les chiens aux yeux clairs sont plus agressifs : 
- Selon la race, l’œil peut varier de position et de couleur. Il peut être noir, brun, noisette, bleu, jaune. Cette croyance qui veut que le chien à œil clair soit dangereux vient sans doute du fait que cela lui donne une expression farouche. Dans le standard du Leonberg, on parlera “ d’œil de rapace ”. les yeux jaunes seront par contre acceptés chez le chien-loup de Saarloos ou le chien-loup tchèque. Xenophon 400 av. J.C. écrira : “ J’ai moi-même élevé un chien aux yeux vairons, il avait si bon courage et si bonnes jambes que, dans la force de l’âge, il était capable de lasser quatre lièvres. Au reste, c’est le chien le plus doux et le plus ami de 
- C’est faux, son œil est équipé de bâtonnets pour la lumière et de cônes pour la vision de la couleur. Il a en outre une excellente vue crépusculaire car ses cellules rétiniennes concentrent davantage les informations lumineuses. La position de ses yeux lui offre également un large champ visuel (250° contre 160° chez l’homme).

- Le chien n’a pas de goût il est capable de manger n’importe quoi : 
- Le sens du goût est lié directement à l’olfaction et aux papilles gustatives qui sont dans la langue le palais et le larynx. 
Dans le cas d’anosmie (perte de l’odorat) il hésitera à manger et il faudra lui placer les aliments dans la bouche. Si on considère son admirable appareil olfactif, on peut penser qu’il a autant de goût que son maître, sinon plus, pourtant cela ne l’empêche pas de manger tous les jours la même nourriture car chez les canidés c’est un instinct de survie que d’être certains de l’innocuité de ce qu’on avale. N’oublions pas que c’est un animal de routine.






Bouledogue Français

10/11/2014 02:40



Vous aimez le Bouledogue Français ? Vous avez craqué pour lui mais avez-vous réfléchi aux besoins fondamentaux de cette race. N'accueillez pas chez vous un chien sous prétexte que vous le trouvez beau. Pensez d'abord à pouvoir lui apporter ce dont il a besoin.Dans le cas contraire, sachez renoncer à la race choisie. Une autre race correspond peut-être mieux à votre mode de vie.

 
 
 
 
 

Situé en seine et marne , l'Elevage Familial " les bouledogues de souppes " vous présente le Bouledogue Français. Dans un cadre idyllique et dans le respect de la race, tous les membres de la famille vous feront partager leur passion.

 

" Cette race est pour nous une passion familiale qui nous a frappé en plein cœur depuis plusieurs années déjà. L’idée d’élever nos Bouledogues s’est imposée à nous comme une évidence, ils sont si extraordinaires qu’il nous fallait le faire connaître. Quand on a connu l’amour d’un tel chien, on ne peut plus jamais avoir une autre race
 

 

Les bouledogues de souppes .

 
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                            L' origine du Bouledogue Français

 Origine du Bouledogue Français

  L'origine du Bouledogue Français

 
 
 
 

Bien qu’il n’en soit pas complètement certain, nos petits Bouledogues sont probablement de lointains parents du Bulldog Anglais.

 

Ils trouvent, comme tous les molossoïdes, leurs origines profondes dans les Molosses de l’Empire Romain ainsi que les Alans du moyen âge.


Mais c’est surtout au 19ème siècle que des éleveurs Parisiens passionnés, font leur sélection à partir de plusieurs races afin d’obtenir de petits chiens robustes très utiles dans les boucheries parisiennes pour lutter contre les rats.

 

D’abord utilisé comme ratier, il devient ensuite le compagnon des cochers de Paris qui le font ainsi connaître à leur clientèle aisée et lui ouvre les portes de la bourgeoisie.

 

Le premier club de race ouvre en 1880 et suit alors de près la première inscription au registre en 1885. Le premier standard est établi en 1898. Alors qu'il gagne sa place dans le monde cynophile , il gagne également le cœur de nombreux artistes comme par exemple Colette.


Dès le début du 20ème siècle ce petit chien, pourtant issu des couches les plus pauvres de la population, devient la coqueluche des femmes de la haute société et connaît un véritable succès en France,  mais également dans les autres pays d’Europe où il est convoité par l’Aristocratie,  la Royauté Anglaise et l’Empereur de Russie.

 

Parallèlement il séduit également les couches populaires et en particulier les férus de combats de chiens car à cette époque le Bouledogue n’avaient pas encore acquis son caractère de chien de compagnie et possédait encore la ténacité des molossoïdes dont il était issu.


Ce succès perdure jusqu’à la seconde guerre mondiale puis le Bouledogue Français se fait rare au point quasiment de disparaître. Ce n’est que grâce à la ténacité d’éleveurs passionnés qu’il revient aujourd’hui sous les feux de la rampe.

 
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                            Le  Caractère du Bouledogue Français

 
 
 
 

Joyeuxcâlin et joueur, le Bouledogue Français est un chien « pot de colle » qui a besoin de la présence de son maître.

 

S’il peut supporter son absence quelques heures il est plus difficile de le laisser seul des jours entiers mais heureusement sa petite taille permet de l’emmener partout où il est possible afin qu’il ne soit pas malheureux.


Il adore les enfants et jouera volontiers avec eux sans jamais montrer une once d’agressivité. D’ailleurs s’il aboie parfois pour signaler l’arrivée d’un étranger, le vrai Bouledogue, bien éduqué, ne mordra jamais un humain. L’agressivité est une tare pour cette race.


Etant une race dominante, l’éducation est une question primordiale car dès son plus jeune âge, il testera les limites laissées par son maître.


Une éducation trop laxiste pourrait avoir de mauvaises répercutions sur la vie de tous les jours. « être ferme mais sans brusquer » voilà la devise d’une bonne éducation , car le Bouledogue peut facilement se braquer face à une éducation trop « agressive », alors qu’au contraire une fermeté bien dosée dans la voix lui permettra d’incorporer rapidement et facilement les règles de la maison.

 

C'est un chien qui aboie rarement, il fera un minimum de garde mais ce n’est pas son occupation première… ce qu’il aime c’est être câliner par son maître et se dépenser un peu tout les jours.

 

Lorsqu’on a eu un Bouledogue dans sa vie, on ne peut plus se passer de sa compagnie.

 
 
 
 
 

© Les bouledogues de souppes

 
 
 
 
 

                            Santé du Bouledogue Français

 
 
 
 

Contrairement à de nombreuses autres races, il ne possède aucune tare génétique récurrente.


Concernant les maladies oculaires : on rencontre très rarement l’ectropion ou l’entropion. Le plus souvent  les conjonctivites et ulcérations de la cornée sont provoquées par le distichiasis c'est-à-dire par des cils mal placés qui frottent sur la cornée. Mais là encore ce dernier cas se rencontre rarement.


Concernant les oreilles , nos petits Bouledogues ont la chance de les porter naturellement droites ce qui en limite les infections, cependant elles doivent faire l’objet d’un entretien régulier. Il peut souffrir d’otites internes ou externes. Là encore les maladies chroniques ou génétiques de l’oreille se rencontrent rarement chez les Bouledogues sélectionnés avec soin.


Concernant les maladies du squelette , elles sont très rares également. Etant une race légère, la dysplasie est rare et se rencontre de manière isolée. La luxation de la rotule ne se rencontre ni plus ni moins que dans les autres races.

 

Cependant eu égard à sa morphologie, deux maladies du squelette sont plus à même de se rencontrer chez la race :

La hernie discale tout d’abord est un trouble classique pour cette race qui apparaît avec l’usure prématurée du cartilage. Cette affection touche le plus souvent les Bouledogues que l’on a fait sauter sur les pattes arrières durant leur jeunesse.

 

- Ensuite mais un peu plus rarement, la chondrodystrophie qui provoque un raccourcissement des os pouvant aller jusqu’à provoquer des troubles locomoteurs importants.


Concernant les troubles respiratoires , le Bouledogue connaît les mêmes que toutes les races à face plates, braccicéphales et au crâne large.

 

L’élongation du voile du palais tout d’abord entraîne l’obstruction plus ou moins importante du pharynx quand le chien inspire.

 

Ce problème peut nécessiter un intervention chirurgicale. La sténose des narines appelée aussi « narine pincées » provoque une gêne respiratoire pouvant aller jusqu’à forcer le chien à inspirer par la bouche pour pallier au manque d’oxygène.

 

Les cas les plus graves doivent être traités chirurgicalement.


L’œdème du larynx , qui est un trouble ponctuel, apparaît surtout chez le sujet en cas de stress ou de coup de chaleur, ou même les deux réunis.

 

Il se détecte facilement le chien respire difficilement et racle lorsqu’il inspire. Cette situation nécessite d’intervenir rapidement en le plaçant autant que possible dans un endroit frais et le rafraîchir  en l’arrosant d’eau fraîche de manière abondante.

 

Il faut calmer l’animal et le en urgence lui faire pratiquer par un vétérinaire une injection de cortisone.

 

Concernant les troubles cardiaques ils sont aussi très rares et le plus souvent on rencontrera le souffle au cœur qui se décèle très rapidement chez le chiot lors de l’examen vétérinaire qui accompagne les premiers vaccins. Le plus souvent le souffle au cœur est amené à disparaître dans le mois qui suit , si ce n’est pas le cas l’examen par un vétérinaire cardiologue s’impose.

 

© Les bouledogues de souppes

 
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Informations

 
 Poids :7 à 14 Kg
Taille :29 à 35 Cm
Longévité :10 à 15 ans
Morphologie :Tête large et carrée, corps court, membres courts et d'aplombs réguliers.
Robes :Fauve, bringée ,caille .
Poil :Ras, doux, brillant.
Entretien :Brossage hebdomadaire.
Nourriture :Croquettes ou pâtée industrielles de qualité.
Caractère :Equilibré, actif, affectueux, intelligent, docile, vif, fidèle, sportif, joueur.
Aptitudes :Chien de compagnie, chien de d'intérieur, chien de garde.
Pathologies :Chien à la santé robuste, mais sujet à des problèmes respiratoires et dorsaux. Le Bouledogue français doit éviter la chaleur et le stress.
Population :Chien courant
Prix moyen :1000€

 

 

Histoire de la race : Bouledogue Français

Le Bouledogue français est un chien assez récent. Il est apparu au XIXe siècle, et la race fut reconnue en 1898. On suppose que chien est un dérivé du Bulldog anglais. Ses ascendants des molosses d'Epire, des Alans du Moyen-Age et des dogues de France. A ses débuts, le Bouledogue français avait pour fonction de chasser les nuisibles dans les abattoirs et les écuries. Au fur et à mesure, ils ont accompagné les cochers dans leur déplacement. C'est alors la bourgeoisie, l'aristocratie ainsi que les artistes qui se sont épris de cet animal. Son physique et son intelligence les faisaient craquer. Le Bouledogue français devint un chien à la mode et la race fut très vite propagée. Le premier Bouledogue français fut exposé en 1887. Il subit encore des évolutions dans les années 1940. Mais est depuis représentatif du modèle que l'on connaît aujourd'hui.

 

 

Dressage de la race : Bouledogue Français

Le Bouledogue français n'a jamais été un chien travailleur. Le dresser avec sévérité ne vous aidera pas et « bloquera » votre chien. Un animal de ce type s'éduque avec patience et douceur. Il ne faut pas le brusquer et doit être félicité à chaque fort. Il est primordial de lui apprendre les ordres « assis », « debout », « couché ».

 

 

Espace requis pour la race : Bouledogue Français

Le Bouledogue français n'est pas un chien compliqué. Il s'adapte très bien à la vie en appartement, du moment où il a été habitué jeune. C'est un animal calme qui n'a pas besoin de beaucoup d'espace pour vivre. Notez tout de même que ce n'est pas sportif que les joggings ne lui sont pas recommandés !

 

 

Sociabilité de la race : Bouledogue Français

Le Bouledogue français est un véritable chien de compagnie. Il s'entend très bien avec les enfants, mais aussi avec les adultes. Il est fidèle, gentil et pas difficile. Il suit son maître partout et joue volontiers avec les plus jeunes. Il faut tout de même lui apprendre ce qu'est la solitude car vous ne pourrez jamais rester 24h sur 24 avec votre chien !

 

 

Comportement de la race : Bouledogue Français

Le Bouledogue français s'entend plus ou moins bien avec ses congénères. Il faut savoir que deux mâles  pourront  cohabiter ensemble : des bagarres pourraient voir le jour ! S'il y a des femelles dans le foyer, il n'y aura pas de problème majeur. Une hiérarchie s'établira entre eux.

 

 

Maître idéal pour la race : Bouledogue Français

Le Bouledogue français est le chien de tous. Gentil, affectueux, fidèle et protecteur il appréciera tout type d'humain du moment où ces derniers s'occupent bien de lui. Il peut même tenir compagnie à une personne âgée pendant de longues heures. N'oubliez pas que le Bouledogue français apprécie tout particulièrement les siestes !

 

 

Bon à savoir sur la race : Bouledogue Français

Le Bouledogue français était la coqueluche des artistes au XIXe siècle. Il n'était pas rare de le voir en compagnie de Toulouse-Lautrec, Colette ou encore Sandoz. Certaines personnes de la royauté l'ont aussi adopté : Edouard VII d'Angleterre ou le Tsar Nicolas II.

 

 

Coup de coeur de la race : Bouledogue Français

Sa gentillesse, son intelligence et son caractère en or.

 

 

Manifestations

Nationale d'élevage – Expositions - Concours de beauté.

 






Jack Russell terrier

10/11/2014 02:39




Est-il le chien
qu'il vous faut ?

Combien de propriétaires de Jack Russell terrier, « avertis » ou pas, sont-ils si éprouvés par ses besoins, qu’ils abandonnent leur chien avant même qu’il atteigne l'âge adulte ? Voici les scénarios classiques auxquels vous devez vous attendre si vous décidez d’adopter un Russell terrier.

Les Russell terriers (Jack et Parson)

… sont avant tout et en premier lieu des chiens de chasse. Le caractère et les compétences qui en font d'excellents chasseurs (comme creuser, aboyer, sa nature parfois agressive, sa capacité à suivre une piste, etc.) sont souvent interprétés comme de mauvaises habitudes entraînant nombre d'abandons.

… sont sélectionnés pour aller au terrier, c'est-à-dire suivre une piste afin de localiser le gibier, à aboyer jusqu'à ce que ce dernier saute ou soit déterré. S'ils n'ont pas la possibilité d'utiliser leur instinct naturel, ils trouvent d'autres occupations amusantes comme gardien, poursuiveur de voitures, chasseur d'oiseaux et d'insectes, terrassier de vos jardins.

… sont de gros chiens dans de petits corps. Ils ont les mêmes besoins (sinon plus !) d'exercice que des gros chiens et leur mentalité va de pair. Ils pensent qu'ils font au moins 20 kilos et n'hésitent pas à défier des congénères trois fois plus gros qu'eux.

… ont besoin d'une discipline ferme mais logique. Ils sont très intelligents et testeront vos limites toute leur vie. Ils pourront même éduquer leur propriétaire avant que celui-ci ne s'en aperçoive et ceci parfois avec quelques manifestations d'agressivité. Cette nature doit être comprise et gérée correctement.

… peuvent devenir très possessif avec leur propriétaire ou un membre de la famille au point d'adopter un comportement très protecteur (d'où agression), si ceci n'est pas géré dès le plus jeune âge.

… sont connus pour harceler, blesser ou tuer les autres petits animaux tels les chats, oiseaux, lapins, cochons d'Inde, souris, rats, etc. et ceci uniquement du fait de leur instinct naturel de chasseur. Élever un chiot Russell terrier avec un chat ne garantit pas à ce dernier une vie longue en toute sécurité. Elle est possible sous la vigilance constante, sans faille, des maîtres. Si les animaux sont livrés à eux-mêmes, considérez la cohabitation comme impossible. Prendriez-vous le risque de faire cohabiter un chat et une souris ?

… sont en forme jusqu'à 15 ans et plus. Leur besoin d'activité et leur désir de chasser durent toute leur vie.

… ont absolument besoin d'un terrain clôturé, car ils sont toujours tentés d'aller voir ailleurs si il y a quelque chose à chasser. Vous pouvez les laisser dehors tous les jours pendant 3 ans sans que rien n'arrive, et puis un jour ils disparaissent pour parfois ne jamais revenir. Beaucoup de Russell terriers se font écraser en traversant les routes à la poursuite d'écureuils, chats… Ces chiens sont également capables de creuser sous un grillage ou de l'escalader.

… ont besoin d'un minimum d'éducation. La vie du chien peut en dépendre ! Mais même bien éduqué, le Russell terrier est toujours tenté d'aller poursuivre quelque chose d'intéressant et même de disparaître dans un terrier pendant un moment d'inattention de votre part. Sans laisse, un Russell terrier peut toujours se mettre dans des situations dangereuses à moins qu'il ne soit dans un environnement sans risque et sous la conduite d'un propriétaire averti.

… peuvent être destructeurs s'ils ne sont pas surveillés et surtout utilisés. Mais la plupart du temps, ce comportement est dû à l'ennui, à un manque d'activité, d'exercice, de discipline. Si votre référence est un Jack « parfait », se comportant correctement, vif et gai, c'est uniquement parce que celui-ci à la chance d'avoir un maître qui s'occupe suffisamment de lui.

… sont des chiens de campagne. Car même s'ils habitent en ville, leur instinct n'en reste pas moins présent. Et il serait irraisonnable d'espérer qu'il en soit autrement, car ils sont génétiquement sélectionnés pour être de vrais chiens de chasse. Votre style de vie doit être en rapport avec leurs besoins. Ils doivent avoir un rôle à tenir, en rapport avec leur intelligence et l'énergie considérable dont ils disposent.

… ne sont pas recommandés comme chien d'appartement. Ils ont besoin de beaucoup d'exercices et d'activités extérieurs et sont en général trop bruyants pour vivre en immeuble. Ils ont besoin de place pour courir et la balade en laisse n'est pas suffisante pour eux. Donc, mis à part si votre emploi du temps vous permet d'être souvent chez vous et vous laisse suffisamment de temps pour les activités extérieures, ce chien n'est pas pour vous. Beaucoup de « rescapés » proviennent d'appartements et de maisons dont les propriétaires sont absents la plupart du temps.

... ne tolèrent pas les maltraitances. Bien que facétieux et joyeux compagnons, ils n’acceptent pas les mauvais traitements : notamment ceux, typiques, d’enfants en bas âge – tractions d’oreilles, de queue… – ou ceux plus sadiques, dus à leur petite taille, de tortionnaires plus âgés. Contrairement à d'autres chiens plus patauds et plus gros, ils ne supporteront pas longtemps de jouer les souffre-douleur. S’ils ne peuvent déguerpir, agacés, ils sanctionneront d’un coup de gueule – pincement ou morsure – leur bourreau. Cette réaction, adaptée en langage chien, devient vite un problème aux yeux des humains qui ont décidé de leur faire jouer les nounous ou les peluches vivantes…

... sont des joueurs insatiables. Les Russell terriers ont du caractère et sont demandeurs d'attention. Ils ont envie de sautiller tout autour de qui le leur permettra. Bons compagnons mais très vifs, ils risquent de bousculer, de griffer, de pincer ou mordiller un enfant, un adulte qui se serait saisi de son jouet pour entrer dans une séance de jeu interminable dont le chien ne se lassera pas le premier. Mal gérées ou mal interprétées, ces scènes de jeu dégénèrent en punition pour le chien…

… ne ressemblent pas aux chiens des films ou d'autres formes de médias. Ceux-là sont entraînés et dirigés par des professionnels. Ils sont très dociles pour des périodes très courtes et leurs besoins sont connus et reconnus par leur dresseur qui s'adapte.

Pour conclure, les Russell terriers requièrent un engagement à long terme, d'activité, d'exercice, d'éducation. Leur caractère unique, leur intelligence et leur énergie peuvent parfois être frustrants, indubitablement divertissants, peuvent apporter beaucoup de joie (quand géré correctement) ou de problèmes (quand ils ne le sont pas). Si ce type de relation ne vous correspond pas, alors, envisagez d'acquérir une autre race de chien.

 






Comment adopter un animal à la SPA

10/11/2014 02:37



adopter un chien un chat dans un refuge spa

Vous avez bien réfléchi, et décidé d’adopter un animal dans un refuge ? Ne vous précipitez pas ! Il est en effet très important de bien prendre son temps pour trouver le compagnon idéal, qui passera de longues années à vos côtés.

Avant l’adoption

Il est vivement recommandé de venir visiter le refugeen famille, afin de s’assurer qu’une complicité pourra s’instaurer avec chacun, que le coup de cœur est unanime. Les bénévoles de la SPA prennent cela très au sérieux.

Lors de votre première visite au refuge, prenez bien le temps de découvrir et observer les animaux pour lesquels vous avez un coup de cœur, et de discuter avec un bénévole pour tenter de cerner leur personnalité, de connaître leur passé.

Il ne suffit pas de vouloir adopter pour pouvoir adopter. Les animaux abandonnés ne doivent pas revivre les douloureuses épreuves qu’ils ont traversées. Un questionnaire pourra alors vous être remis, et une pré-visite sera organisée.

Un animal peut être refusé à l’adoption si la SPA estime que les conditions nécessaires à son épanouissement ne sont pas réunies.

Les conditions d’adoption

Si vous adoptez un chien ou un chat dans un refuge de la SPA, il vous faudra vous munir de divers documents, comme votre carte d’identité, un justificatif de domicile et, un justificatif de revenussi vous adoptez un chien.

La SPA tient à s’assurer que vous pourrez prendre soin de votre animal, et ne l’abandonnerez pas dans quelques mois, quand vous aurez pris conscience du budget que représente un compagnon à 4 pattes.

Pour repartir avec le compagnon de vos rêves, il vous faudra ensuite signer un contrat d’adoption, et la SPA vous demandera de payer les frais de vaccination, de tatouage et de stérilisation de votre animal engagés par le refuge.

Il faudra compter environ 130 euros pour un chien, 150 pour une chienne ou un chiot, 80 euros pour un chat et 100 euros pour un chaton.

Après l’adoption

La SPA vous demandera certainement des nouvelles de votre compagnon, et une visite pourra avoir lieu à votre domicile, dans un délai raisonnable laissant à l’animal le temps de s’adapter à son nouvel environnement.

Cette visite permet de s’assurer que l’animal est bien traité, et pour l’adoptant, de poser directement certaines questions qui pourraient le préoccuper

 






Stérillisation du chien et de la chienne

10/11/2014 02:20



http://www.ecoledeschiens.com/castration-chien-sterilisation-chienne.html






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