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Créé le : 09/11/2014 21:41
Modifié : 10/11/2014 06:32

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Quel quota de loups à abattre en 2014-2015?

10/11/2014 05:05

Quel quota de loups à abattre en 2014-2015?







Races de chiens de traineaux

10/11/2014 04:58



  • Un ancêtre : le loup

Ils sont merveilleux avec, toutefois, des profondes différences psychiques. Mais, tous aiment la meute et détestent la solitude.Chasseur, le chien de traîneau a un comportement et des instincts communs qui rappellent leur ancêtre, le loup. Il respecte une hiérarchie sociale dans la meute. Il communique entre eux par des attitudes, des mimiques diverses indiquant la soumission, la provocation, l'invitation au jeu. Il existe cinq races de chiens de traîneau.

  • Le Malamute d'Alaska

Comment reconnaître un Malamute d'Alaska - Copyright photo François Beiger (tous droits de reproduction interdit)
Comment reconnaître un Malamute d'Alaska - Copyright photo François Beiger (tous droits de reproduction interdit)

Chien de traîneau originaire de l'Alaska, élevé par la tribu des Maliumiut "Homme habitant l'endroit où il y a de grandes vagues". C'est un des plus lourds et des plus puissants. On l'appelle souvent "la locomotive des neiges". Il est également le moins rapide, mais, il a une excellente réputation dans l'histoire des explorations polaires. D'aspect général, c'est un chien vigoureux et de grande taille.

Repos - Copyright photo François Beiger (tous droits de reproduction interdit)
Repos - Copyright photo François Beiger (tous droits de reproduction interdit)

Le mâle mesure en moyenne de 55 à 65 cm et pèse environ 45 kg. Il porte un masque en forme de casquette sur le haut de la tête et autour de ses yeux. Ses yeux en forme d'amandes sont toujours bruns. Son caractère indépendant nécessite une éducation très ferme. Mais, on peut en faire un compagnon très affectueux mais de préférence fait pour vivre en meute.

  • Le Samoyède

Comment reconnaître un samoyède - Copyright photo François Beiger (tous droits de reproduction interdit)
Comment reconnaître un samoyède - Copyright photo François Beiger (tous droits de reproduction interdit)

Il est probablement le plus proche du chien primitif. Il provient de la tribu des Samoèdes, peuple non loin de la Laponie. Cette tribu l'a longtemps utilisé comme chien berger pour les troupeaux de rennes.

 Samoyède
Samoyède

C'est un chien doux affectueux mais il est le plus jappeur des chiens de traîneau. Le samoyède est un chien à la fois robuste et gracieux. Son poil blanc est long et très fourni. Les yeux en amandes sont d'un brun foncé. Sa taille est d'environ 57 cm. pour les mâles et 53 cm. pour les femelles.

  • Le Groenlandais

Cette race provient des peuples Inuit du Groenland. C'est le chien, comme le chien Inuit du Canada, le plus rustique et, par excellence pour les expéditions en arctique. L'Amiral Peary pour sa conquête du pôle nord en 1909 et Admundsen en 1911 pour le pôle sud employaient ce genre de chiens.

Comment reconnaître un Groenlandais -  Copyright photo François Beiger (tous droits de reproduction interdit)
Comment reconnaître un Groenlandais - Copyright photo François Beiger (tous droits de reproduction interdit)


C'est également ces chiens qui furent les compagnons de Paul-Emile Victor dans ses nombreuses expéditions arctiques. En 1913, les premiers Groenlandais furent importés en Suisse pour la construction de la ligne de chemin de fer de la Jungfrau, pour le transport quotidien des marchandises.

A l'écoute - Copyright photo François Beiger (tous droits de reproduction interdit)
A l'écoute - Copyright photo François Beiger (tous droits de reproduction interdit)

Son corps est très musclé. Il a la mâchoire puissante, les oreilles courtes et dressées vers l'avant. Son poil long, épais, est également lourd au toucher. Les couleurs les plus rencontrées sont le corps blanc et la tête charbon ou le corps noir et la tête blanche. Il existe des types différents suivant les régions du Groenland. Celui de la côte ouest est plus lourd, plus fort, celui de la côte est (Ammassalik) plus petit et plus rapide. C'est un chien qui a besoin de beaucoup d'autorité mais il est très sociable avec l'être humain.

  • Le chien Inuit du Canada, appelé anciennement Qimmiq.

Comment reconnaître un Qimmiq -  Copyright photo François Beiger (tous droits de reproduction interdit)
Comment reconnaître un Qimmiq - Copyright photo François Beiger (tous droits de reproduction interdit)

Il s'apparente totalement au Groenlandais. Du même type et du même caractère, sa forme se rapproche beaucoup de celui de la côte est. Très bagarreur avec ses confrères, il est jaloux mais respecte l'être humain. Il faut être très ferme dans son éducation dès le plus jeune âge.

Une belle complicité - Copyright photo François Beiger (tous droits de reproduction interdit)
Une belle complicité - Copyright photo François Beiger (tous droits de reproduction interdit)

On en trouvait dans tout l'arctique canadien, mais à l'apparition de la motoneige, la vraie race disparaissait. Heureusement, certains éleveurs ont préservé cette race. On en trouve encore enTerre de Baffin, à Churchil et chez moi au Centre Nature et Chiens de traîneau d'Entrelacs au Québec

  • Le Sibérien-Husky

Il fut élevé par la tribu inuit des Tchouktchis qui venaient du nord-est de Sibérie. Région du lac Baïkal. Le nom "Husky" voulait dire en son temps, enroué. Cela provient du hurlement enroué de ce chien qui se rapproche de celui du loup. Chez les Tchouktchis le chien était très respecté. Ils préservaient déjà la race en n'autorisant que les bons sujets à se reproduire.

Comment reconnaître un Sibérien Husky - Copyright photo François Beiger (tous droits de reproduction interdit)
Comment reconnaître un Sibérien Husky - Copyright photo François Beiger (tous droits de reproduction interdit)

Les Russes, en 1867, vendent aux Américains le territoire Alaskan et on retrouve ces mêmes tribus de Tchouktchis en Alaska après qu'ils ont franchi le détroit de Bering. C'est 1908, que l'Américain William Goosak, marchand de fourrure, importe le premier attelage de Husky. Puis, par la suite on retrouve ces mêmes chiens dans la course All Alaskan Sweepstake, grâce à un jeune Ecossais du nom de Fox Maule Ramsey.

Plus tard, Olaf Swenson, grand utilisateur de chiens de traîneau, ramena sur la côte est des Etats-Unis, quatre de ces meilleurs Husky. Et, c'est sous son impulsion, avec Arthur Walden, que ces chiens allaient conquérir et dominer les courses en Amérique du Nord. Le premier standard de la race du Sibérien-Husky fut publié en 1932 par l'Américan Kenel Club.

Une grande intelligence - Copyright photo François Beiger (tous droits de reproduction interdit)
Une grande intelligence - Copyright photo François Beiger (tous droits de reproduction interdit)


Par la suite le standard a été modifié et reconnu en 1939 par le Club canin canadien. C'est un chien très attachant, mais à la fois très indépendant. On l'accuse trop souvent à tort d'agressivité. C'est absolument faux de lui attacher cette étiquette. Non seulement il n'a aucune agressivité mais il aime les enfants. Il est lui-même un grand joueur, mais il ne supporte pas l'injustice.

Une personne qui devient propriétaire d'un chien a de nouvelles responsabilités et trop souvent on achète un chien pour faire plaisir aux enfants, ou pour s'extérioriser à travers le chien. Tout en éduquant le chien on doit expliquer aux enfants le comportement qu'il doit avoir envers le futur compagnon.

Quelques petites règles générales à donner aux enfants. On ne doit jamais surprendre un chien par derrière, vous risquez de l'effrayer. Évitez les mouvements brusques. Éviter de lui tirer les oreilles, la truffe, la queue, c'est autant de choses sensibles pour le chien qu'il n'aime pas se faire triturer. Mais, avant qu'un enfant joue avec un chien, je recommande toujours de demander au maître du chien comment est son chien. Il est supposé le connaître. Je vois encore trop souvent des enfants qui pourchassent le chien, tirent les oreilles, parfois lancent même des cailloux, et malheureusement c'est là que les accidents arrivent. Et bien sûr on accuse le chien !

Le Sibérien-Husky est indépendant. Il est chasseur et a le flair très développé. Sous une couche de neige très épaisse il est capable de suivre une piste à l'odeur laissée par l'animal, même après plusieurs jours. Il chasse pour son plaisir et par instinct. Le Sibérien-Husky est un fugueur, en quête de grande escapade en solitaire ou en compagnie de ses compères. Il est aussi un chien de meute, avec une hiérarchie bien établie au sein de la meute ou du clan.
Oui, le chien de traîneau est un chien de meute. Il aime donc vivre à plusieurs, en communauté, et quand la meute est importante il se crée une hiérarchie. On trouve donc des chiens dominants et des chiens dominés. Et, parmi les dominants, on va trouver le chef.

Cet instinct de domination, on le trouve déjà chez le jeune chiot dès l'âge de 6 semaines. Dans une grande meute on peut avoir des clans et chaque clan désigne le chien dominant. L'attitude de soumission chez le chien de traîneau et la même que chez le loup. Le chien dominé se couche sur le dos, les quatre pattes en l'air, et présente sa gorge. Lorsqu'une bagarre se déclenche, le chien cherche toujours à attraper l'autre à la nuque ou à la gorge. De plus, il cherche à renverser et mettre à terre son adversaire en le mordant aux cuisses et aux pattes. Dès que le chef est désigné tous les autres se soumettent à sa supériorité.

Le Saviez-vous ?

- Le Sibérien-Husky a une épaisse fourrure faite d'un sous poil qu'il perd entièrement à chaque année. 
- Il est alerte, actif, espiègle. 
- Il n'est pas un chien de garde et aboie rarement. 
- Il n'est pas agressif envers l'être humain.
- Il est un excellent compagnon pour toute la famille et adore les enfants. 
- Le Sibérien-Husky n'est pas un chien d'appartement. 
- Il est un chien de travail. 
- Il est intelligent et indépendant. 
- Il demande beaucoup de patience et de compréhension. 
- Il s'adapte à tous les climats et toutes les situations. 
- Il a besoin de grands espaces pour courir et pour sa propre protection. 
- Le Sibérien-Husky est fugueur et, chasseur.
- Il est un chien de meute.

Un peu de jeu - Copyright photo François Beiger (tous droits de reproduction interdit)
Un peu de jeu - Copyright photo François Beiger (tous droits de reproduction interdit)

Quelques bons principes d'éducation pour votre chien de traîneau.

Un repos bien mérité - Copyright photo François Beiger (tous droits de reproduction interdit)
Un repos bien mérité - Copyright photo François Beiger (tous droits de reproduction interdit)

- Ne punissez jamais votre chien quand vous sentez que vous perdez patience et vous mettez en colère. 
- Ne punissez pas votre chien avec sa laisse ou tout autre objet qui signifie pour lui "plaisir". 
- N'avancez pas furtivement derrière votre chien pour le surprendre, le saisir brusquement, ne vous précipitez pas sur lui pour l'effrayer. 
- Ne poursuivez pas votre chien pour l'attraper, c'est lui qui doit venir vers vous ou vous suivre. 
- N'appelez pas votre chien comme pour le cajoler, puis, quand il est venu, le punir pour une sottise faite précédemment. Vous regretteriez rapidement d'agir ainsi. 
Ne jouez jamais de mauvais tour à votre chien, ne l'agacez pas, ne vous moquez pas de lui.
- Il est cruel de héler un chien attaché alors qu'il ne peut pas venir. 
- Ne punissez pas votre chien en lui marchant sur les pattes, elles sont très sensibles. 
- Ne triturez pas ses oreilles mêmes pour le jeu. 
- L'éducation que vous lui donnez doit être cohérente, sinon le chien ne vous considéra pas comme son dominant. 
- Ne faites pas travailler votre chien après son repas.
- Ne perdez pas patience dans l'éducation d'un chien de moins de 6 mois. Restez calme avec les adultes. 
- Ne secouez pas, ne brutalisez pas le chiot, ne le soulevez pas par la queue, la tête ou ses pattes.
- Ne faites pas travailler votre chien de façon intensif, laissez-lui des périodes de repos et de jeu entre les leçons.
- Ne vous attendez pas à ce que votre chien soit merveilleusement obéissant après seulement quelques semaines d'éducation. 
- Ne donnez jamais à votre chien des morceaux de nourriture quand vous êtes à table. Donnez-lui ses repas à heure régulière, chaque jour, ainsi son estomac sera habitué à ces horaires, le chien également.

L'heure du repas - Copyright photo François Beiger (tous droits de reproduction interdit)
L'heure du repas - Copyright photo François Beiger (tous droits de reproduction interdit)


- N'utilisez pas son nom pour tout et rien, son nom doit être pour lui un signal qui appelle une réaction immédiate.

J'espère que ces quelques lignes vous auront fait découvrir le monde merveilleux du chien de traîneau.






5 RAISONS DE NE PAS ADOPTER DE CHIEN NORDIQUE !

10/11/2014 04:55



Ne prenez pas de chien nordique ! Voici 5 bonnes raisons de ne pas adopter un Malamute, Samoyède, Sibérian Husky, Groenlandais, …bref un chien nordique.

Le chien nordique est un chien avec un caractère et des besoins bien particuliers. On peut avoir de très bonnes raisons d’en adopter un, mais il y en a de très bonnes aussi pour ne pas l’adopter.

 

1. Vous ne faites pas de sport

Vous êtes plutôt pantoufle, claquettes? C’est vrai que les soirées foot devant la télé, ou les sorties boites de nuit, cinéma ou restaurant sont vraiment sympathiques. Le week-end, vous êtes plutôt a aller chez des amis ou faire les boutiques. Il ne vous reste plus vraiment de temps pour faire du sport? D’ailleurs vous n’êtes pas de nature sportive, vous n’en pratiquez pas?

Voilà une première bonne raison de ne pas adopter un chien nordique! Les chiens nordiques ont vraiment besoin de se dépenser. Ce sont des chiens de travail et ils ont besoin de tracter quelque chose, de dépenser leur énergie quotidiennement.

On se dit souvent « justement, je vais le prendre comme ça il m’accompagnera faire mon footing ou à vélo ». Mais vous ne faites pas du sport seul et ce n’est pas la présence d’un chien qui va changer ça. C’est se voiler la face tout comme l’achat de la carte du club de sport. On y va jamais à cette salle de sport! Si on voulait vraiment faire du sport on commencerait par en faire chez soit (pompes, abdos) ou dehors (footing, vélo) et ce régulièrement et seulement après on irait au club.

Ne prenez pas le chien en otage. Mettez vous au sport et quand vous prendrez vraiment du plaisir à en faire, alors le chien nordique sera vraiment le bienvenue.

Lire l’article: 5 bonnes raisons de faire du sport avec son chien !

2. Vous voulez avoir un chien en liberté

Je vous comprend! C’est magnifique un chien qui cours en liberté, sans laisse. Il joue et s’éclate à loisirs.

Mais déjà que les dangers sont partout, le pire reste leur instinct de chasseur et d’explorateur. Les chiens nordiques aiment découvrir le territoire qui les entour. Ils n’hésitent pas à repousser les limites pour aller explorer les environs.

On se dit pas de soucis je suis un bon maitre, j’ai beaucoup travaillé le rappel et le chien répond vraiment bien. Oui mais, voilà vous aviez oublié ou sous-estimé une information qui tôt ou tard vous rattrape: l’instinct du chien nordique. Il suffit d’une fois, une seule fois, où un lapin passe devant, ou n’importe quel animal qui réveil l’instinct du chien et lui donne envie de jouer et de chasser et le rappel est obsolète. Le chien disparait, vous placardez des photos partout, vous faites des pieds et des mains pour le retrouver mais c’est trop tard.

On vous avait prévenu. Vous pensiez maitriser la situation ou que ça n’arrivait qu’aux autres. Malheureusement non, vous ne reverrez peut-être plus jamais votre chien nordique.

A noter que même chez vous dans votre jardin, il faudra peut-être prévoir la clôture électrique pour chien.

3. Vous êtes toujours dehors

Vous êtes souvent absent du domicile et ce n’est malheureusement pas pour faire des randonnées avec votre animal mais pour faire comme la majorité des gens: aller au travail. En plus d’avoir une énergie folle, les nordiques ont besoin de s’occuper. Ce sont des chiens très intelligents, ils ont besoin d’activité et d’échange. Rester sagement à la maison sans rien dire ou ne rien faire n’est pas leur fort.

Si les chiens nordiques s’ennuient, que vous vous absentez vraiment longtemps et de façon régulières, ils vont s’occuper. Et vous savez comment? Les chiens nordiques ont la réputation d’être destructeur. Ils vont s’occuper avec de jolies meubles à ronger, des tapisseries à décoller, des grillages à mordiller, des trous à faire partout dans le jardin et j’en passe.

Je vous comprend, vous tenez à vos rosiers, à votre mobilier et vous devez travailler 10h par jour pour vivre. Ne prenez pas de chien nordique.

4. Vous voulez un chien qui vous obéisse

Je ne sais pas si vous avez déjà vu les chiens de bergers, comme les border collie par exemple, c’est tout simplement magnifique de les voir à l’œuvre. Ils sont intelligents et surtout prennent vraiment plaisir à obéir à leur maître.

Oui mais voilà, le chien nordique, ce n’est pas tout à fait ça. Ils prennent plaisir à tracter mais sont têtu. Ils ont une intelligence qui leur font prendre du recule sur les ordres qu’on leur donne. Ils réfléchissent et n’effectuent la tâche que s’ils y trouvent un intérêt. S’ils n’ont pas envie, ils n’ont pas envie et il vous faudrabeaucoup de patience et d’habileté pour leur faire réaliser ce que vous souhaitiez.

Lire l’article: bien éduquer un husky sibérien.

5. Vous voulez un seul chien

Vous aimez la compagnie d’un chien et uniquement un seul. Mauvaise pioche! Les nordiques sont des chiens de meute. Ils vivent en groupe, avec une hiérarchie et ont besoin de cet équilibre pour s’épanouir comme il se doit.






Hachiko

10/11/2014 04:52



L'Histoire (vrai) d'Hachiko.

(copié collé)
Tous les japonais, qu’ils soient propriétaires d’un chien ou non, connaissent l’histoire de « chuuken Hachiko », littéralement Hachiko chien fidèle, qui raconte la vie de l’Akita du Professeur Eisaburo Ueno.
Même s’il existe encore des divergences sur son lieu de naissance, il semble qu’Hachiko, un mâle Akita Inu fauve clair, soit né à Odate en Novembre 1923. Il fut offert au professeur Ueno par un de ses anciens étudiants. Il le nomma Hachi ハチ公 (Huit en japonais, car c'était le huitième chiot de la portée, le suffixe kō rattaché au nom étant un terme affectueux).
Tous les jours, ce professeur prenait le train à la gare de Shibuya, à Tokyo, pour se rendre à l’université où il travaillait. Chaque matin, Hachiko accompagnait son maitre à la gare et l’y attendait , le soir, à son retour. Mais le 21 Mai 1925, alors que le jeune Akita âgé de 18 mois, son maitre mourut d’une attaque cardiaque sur son lieu de travail. Le jour suivant et pendant les neuf années qui suivirent, Hachiko retourna à la gare et attendit son maitre adoré avant de retourner seul à la maison. Hachiko fut confié à des membres de la famille et à des amis mais il continua toujours d’attendre son maitre à la gare. Rien ni personne ne pouvait empêcher Hachiko de faire ses vaillées tous les soirs. Ce fut que lorsqu’il rejoignit son maitre de la mort, en mars 1935, qu’Hachiko manqua son devoir et n’apparut plus à sa place habituelle, à la gare.
La fidélité d’Hachiko fut connue dans le Japon tout entier grâce à un article paru le 4 octobre 1932 dans le journal Asahi Shinbun et intitulé « L’histoire émouvante d’un vieux chien : 7 ans qu’il attend son maitre décédé ».
La dépouille d’Hachiko est empaillée au Musée National des Sciences de Tokyo, alors que ses entrailles ont été enterrées près de la tombe de son défunt maître.
Des statues d’Hachiko existent aujourd’hui en divers endroits du Japon, la plus connue étant érigée à la gare de Shibuya, lieu où Hachiko venait attendre son maître. C’est aujourd’hui un point de rendez-vous où les amoureux viennent prêter serment de fidélité. Une cérémonie en l’hommage du vieux chien y est organisée tous les ans au mois d’avril.

Photo de William Martinez.
Photo de William Martinez.

 






Bébé découvre le monde, que vit le chien ?

10/11/2014 04:45



 

Dans nos précédents articles "Avant l'arrivée du bébé ou de l'enfant adopté !" et "Bébé arrive, comment gérer avec le chien ?", nous évoquions les problématiques liées à l'attente d’un bébé puis son arrivée au foyer. Intéressons-nous aujourd’hui aux étapes de son développement et des conséquences qu’elles engendrent dans la relation du chien de la famille et de cet enfant.

Le nourrisson acquiert toujours plus de compétences sensorielles, interagit avec son environnement, découvre ses capacités motrices et sociales. Il se rend compte qu’en émettant certains sons, cela fait réagir autour de lui : ses parents interviennent pour lui donner ce dont il a besoin, et même le chien s’active ! Que ce soit pour quitter la pièce, se montrer attentif ou venir au contact, ils sont en communication.

Chien devant le berceau de bébé

Au-delà du soin qu’on accorde légitimement au bébé, il faut aussi tenir compte de la nécessité de protéger les animaux des stress qu’ils pourraient subir. On veillera toujours à laisser une possibilité au chien d’échapper aux stimuli susceptibles d’être ressentis comme une agression, depuis les vocalises (voire hurlements) de bébé affamé ou en colère, jusqu’à ses tentatives pour se hisser sur ses jambes… en s’accrochant à ses poils !

 

Que vit le chien ?

Bien entendu, il s’agit aussi de surveiller le chien : il identifie parfaitement l’enfant comme tel, et peut être tenté de lui appliquer ses propres règles (canines !). On voit de nombreuses vidéos sur Internet de parents attendris ou hilares devant le comportement du chien vis-vis de leur progéniture. Malheureusement, certains scénarii pourraient inciter le chien à gérer les interactions, défendre fermement son jouet, sa nourriture ou son panier.

Chien calmeDans les codes sociaux des chiens, en empêchant l’autre de se mouvoir librement, on a le contrôle sur lui. Il peut donc tout à fait arriver que le chien cherche à monter sur le bébé qui rampe ou à le faire cesser lorsqu’il émet des sons dérangeants, en posant la patte sur lui ou en le léchant. Encore une fois, il ne s’agit nullement de dérives comportementales mais d’attitudes… de chiens, justement ! Il ne peut pas savoir que les humains tolèrent des choses qu’en tant qu’animal, lui, il chercherait à encadrer.

Prenons en compte le fait que nous n’avons pas les mêmes vues sur l’éducation de nos jeunes, et qu’un chien peut avoir un comportement qui nous déplaise, sans que celui-ci soit anormal. 


Aux adultes de veiller !






Les terriers de type bull.

10/11/2014 04:33



 
Photo de William Martinez.
Photo de William Martinez.

 






Comment choisir les meilleures croquettes pour son chien ?

10/11/2014 04:32



Comment choisir les meilleures croquettes pour son chien ?

 

Dog peaking over dog food

Note : Cet article invité a été rédigé par Jérémy du blog dur-a-avaler.com.

Nourrir son chien est un besoin primordial

Lui fournir un abri, de l’eau et de la nourriture sont les 3 tâches fondamentales qui incombent à tous les propriétaires (responsables) de chiens, et de chats bien entendu. Un chien doit être nourri tous les jours de sa vie (vraiment tous les jours ?), pendant au moins une dizaine d’années.

Aujourd’hui, les progrès de l’agroalimentaire spécialisé dans l’alimentation des animaux de compagnie (pet food) permettent d’adopter un chien sans se poser la moindre question technique comme : « mais comment vais-je nourrir cet animal ? »

Les industriels vous apportent la réponse sur un plateau, beaucoup de plateaux même ! L’offre du pet food est tout simplement titanesque. Alimentation sèche, alimentation humide, « premium », « ultra premium », pour chien stérilisé ou encore pour chien sportif, on trouve de tout, en très bon comme en très mauvais.

Si l’offre est actuellement et indéniablement très diversifiée, elle n’en demeure pas moins largement orientée vers l’alimentation sèche, les croquettes.

Ces croquettes sont le fruit de progrès techniques majeurs dans le pet food (cuisson – extrusion, enrobage, séchage…), et ce sont véritablement elles qui ont le monopôle de l’alimentation des animaux de compagnie..

Les croquettes : leader du marché de l’alimentation

8 propriétaires sur 10, en France, utiliseront des croquettes sèches pour nourrir leur chien. C’est un fait incontestable, qui est à l’origine d’un marché colossal de plus de 2.5 milliards d’€ en France seulement !

Les croquettes sont pratiques, toutes les jardineries en proposent, les supermarchés, les stations-services, les cabinets de toilettages et les cliniques vétérinaires bien sûr.

Pour les prix, c’est comme tout, on trouve du premier prix surtout dans les grandes surfaces et dans les jardineries et du haut de gamme ou du « premium » dans les cliniques vétérinaires. Chaque propriétaire décide par lui-même, ou par l’intermédiaire de son vétérinaire, les croquettes qui serviront de repas à son Médor adoré.

Devant l’apparente cacophonie des marques de croquettes, seulement 3 grandes multinationales se partagent plus de 70% des parts du marché. Mars Petcare, Nestlé Purina et Affinity Petcare possèdent les marques les plus connues, comme Royal Canin, Friskies, Fido, Affinity Advance et Brekkies ou encore Cesar et Canigou qui appartiennent toutes les deux à Mars Petcare.

Face aux étals garnis de paquets de croquettes, il ne faut pas être dupe, ces sociétés internationales cherchent avant tout le profit, au-delà même du bien-être réel de vos animaux.

C’est pourquoi il convient d’être le plus vigilant possible dans le choix de ces croquettes. Il est impératif, pour la santé de votre animal, de connaître tous les subterfuges utilisés par les fabricants de croquettes, qui manipulent avec une grande habileté les textes de lois européens et français sur ce sujet.

triangle voltage sign

Je vous propose donc de découvrir les 5 règles d’or que vous devez systématiquement appliquer avant d’acheter le moindre paquet de croquettes. Même si votre vétérinaire vous les recommande, ne les achetez pas avant d’avoir fait passer aux croquettes le test des 5 règles.

Vous découvrirez dans la suite de cet article quelles sont les alternatives saines aux croquettes, et pourquoi il convient d’avoir un doute sain même envers les conseils de son vétérinaire.

5 règles d’or pour choisir les bonnes croquettes

Je vous le rappelle, n’achetez pas vos croquettes avant de leur faire passer ce test. Je vous garantis que vous risquez de recaler un bon nombre de candidats, et de vous orienter sur d’autres marques, d’autres fabricants.

Les règles ne sont éditées dans un ordre croissant d’importance, elles se valent toutes.

1ère Règle : « Le plus de protéines et le moins de glucides possible »

9 fois sur 10, vous ne pourrez jamais trouver la quantité de glucides (ou de sucres) contenue dans les croquettes. Pourquoi ? La législation européenne n’oblige tout simplement pas les fabricants à le mentionner.

Cela est d’autant plus intéressant pour les industriels du pet food car les chiens n’ont à ce jour aucun besoin en glucides connu. Autrement dit, les chiens peuvent très bien vivre sans aucun apport en glucides, avec toutefois des apports en protéines et en lipides suffisants.

Il n’y a donc aucun intérêt pour vous, les propriétaires, de connaître cette quantité qui est généralement élevée dans les croquettes.

Malheureusement pour nous, les fabricants ne nous facilitent pas la vie pour découvrir les quantités réelles de protéines et de glucides contenues dans les croquettes. C’est pourquoi je vous invite fortement à télécharger cette feuille Excell qui vous donnera instantanément les apports en matières sèches et les apports caloriques en glucides, lipides et protéines.

Télécharger la feuille Excell

Vous n’avez qu’à connaître le taux de protéines et de matières grasses brutes, l’humidité (si elle n’est pas mentionnée, elle est estimée à 10%) et les cendres (ou ashes en anglais, et si elles ne sont pas mentionnées elles sont estimées à 8%).

Au niveau des protéines, les apports caloriques doivent se rapprocher le plus possible de 56%, tandis que les apports caloriques en glucides doivent approcher les 14%.

Lors de vos premiers calculs et de vos premières comparaisons, vous risquez d’être horrifiés par les quantités de glucides, souvent autour de 45%. Dites-vous bien que 25% de glucides est un excellent score pour des croquettes. Approchez au plus près de ces chiffres.

2ème Règle : « Un maximum de protéine animale »

Si vous n’en êtes pas encore persuadé, les chiens sont des carnivores. Des carnivores avec un formidable arsenal morphologiques, anatomiques et physiologiques pour dévorer et digérer des proies vivantes.

Même si les chiens domestiques présentent aujourd’hui des preuves incontestables d’une adaptation à l’Homme, et son régime plus riche en sucre, ils doivent principalement recevoir des protéines venant du règne animal.

C’est pour cela que vous devez absolument calculer la part des protéines animales sur celles des protéines végétales afin de choisir celles qui apportent le plus de produits animaux.

Pour cela, vous devez vous méfier de tous les apports en protéines végétales notamment tous les glutens de céréales (maïs, blé principalement) qui n’apportent que des protéines et qui servent à augmenter l’apport protéique total.

Bien entendu, les ingrédients que vous prendrez en compte dans ces calculs devront impérativement suivre les règles suivantes.

3ème Règle : « Choisissez les protéines animales de bonne qualité, évitez les pires »

Cette règle complète la précédente. Au-delà de la quantité de protéines animales, dont on veillera à trouver les croquettes avec le maximum possible, la qualité des protéines est essentielle.

Des études scientifiques plutôt anciennes ont démontré le rôle prépondérant de la qualité des protéines animales sur la quantité. Autrement dit, il est préférable d’avoir moins de protéines animales dans les croquettes, mais de meilleures qualités.

Pour trouver les protéines animales de bonne qualité, il suffit de lire l’étiquette. Voici le classement des protéines animales de la meilleure qualité vers la pire :

Poulet frais (ou bœuf, volaille, porc), viande de volaille déshydratée, protéines de volailles déshydratées, sous-produits de volaille.

Une remarque importante pour cette règle : certains fabricants très malins ont manifestement bien compris que les consommateurs lisent dorénavant les étiquettes, et cherchent ces fameux bons ingrédients. De ce fait, certaines croquettes affichent en première place des ingrédients « poulet frais », ce qui a pour effet de soulager le consommateur et de l’hameçonner, alors que la suite des ingrédients n’est absolument pas recommandable. Ce piège est classique, alors méfiez-vous et lisez l’ensemble de l’étiquette.

4ème Règle : « L’espèce animale ou végétale utilisée doit apparaître »

Cette règle fait encore une fois appel à la législation actuelle. Les fabricants de croquettes n’ont pas l’obligation de mentionner l’espèce animale (bœuf, volaille, porc) ou végétale (blé, maïs, orge, etc.) utilisée.

A partir de ce moment là, et si vous lisez sur une liste d’ingrédient « graisse animale » ou « protéines animales déshydratées » ou encore « farines de céréales », je vous conseille de recaler immédiatement et systématiquement les croquettes en question.

Jusqu’à preuve du contraire, si le fabricant ne souhaite pas faire connaître les espèces qu’il utilise, c’est soit qu’il ignore tout simplement ce qu’il y a dans ces croquettes, soit qu’il ne souhaite que vous le sachiez. Dans les deux cas, le risque de tomber sur des matières premières de qualité inférieure et très élevée.

Sachant cela, méfiez des ingrédients dont l’espèce est inconnue.

5ème Règle : « Les céréales sont à limiter au maximum »

Dans la nutrition canine, vous devez savoir que les céréales sont sous une forte polémique. D’une part, les céréales sont des matières premières bon marché pour les fabricants de croquettes, d’autre part ces céréales apportent beaucoup de calories sous forme de glucides (amidons) à la ration, ce qui augmente fortement la valeur énergétique des croquettes.

Malheureusement, les céréales n’ont jamais fait partie du régime alimentaire des chiens, sauvages ou domestiques (selon les proportions actuelles). Ce n’est qu’avec l’arrivée des croquettes modernes que les céréales sont entrées massivement dans l’alimentation des chiens.

Techniquement, les céréales sont très peu intéressantes pour le chien car elles n’apportent que des glucides(rappelez-vous que les besoins du chien sont égale à 0), très peu de nutriments et de vitamines et fatiguent énormément le système digestif du chien, notamment le pancréas à travers la synthèse d’amylase.

Ce n’est pas pour rien que les croquettes alternatives à la mode sont garanties sans céréales.

Comment choisir les croquettes pour son chien ?

De la théorie à la pratique

A la lumière de ces règles, vous comprenez maintenant pourquoi vous devez comparer attentivement les croquettes entre elles. Rentrez chez vous et posez à plat tous les avantages et les inconvénients de vos candidates avant d’acheter.

J’admets que la tâche n’est pas simple, surtout au départ quand on découvre cette face cachée des croquettes avec tout ce que cela implique.

C’est pourquoi je vous propose une étude pratique de trois croquettes (A, B et C) bien différentes, qui existent bel et bien dans le commerce. Parmi ces croquettes, il y a un lot très mauvais, un lot intermédiaire et un dernier bien au-dessus des autres. C’est à vous de les analyser et de donner vos résultats par commentaire !

Je ne souhaite pas influencer qui que ce soit vers une marque de croquettes en particulier, les croquettes resteront anonymes.

Lot A :

Céréales, viandes et sous-produits d’animaux (10%)*, extraits de protéines végétales, huiles et graisses, sous-produits d’origine végétale, sucres, substances minérales

Protéines brutes : 22% ; matières grasses brutes : 11% ; cendres brutes : 8%

Lot B :

Poulet frais (22.1%), viande de volaille déshydratée et dégraissée (14.7%), patates douces, pommes de terre, saumon frais (7.4%), saumon déshydraté et dégraissé (7.4%), poisson blanc frais (3.7%), petits pois, oeufs en poudre (3%), graisse de poulet (3%), luzerne, sauce de poulet (2.6%), graisse de canard (0.8%), minéraux, fibres de petits pois, vitamines, levure de bière

Protéines brutes : 31% ; matières grasses brutes : 16% ; cendres brutes : 9% ; humidité : 8.5%

Lot C :

poulet (20 %), blé, gluten de maïs, protéines de volaille déshydratées, riz (8 %), graisse d’origine animale, maïs, autolysat, pulpe de betteraves déshydratée, minéraux, œuf déshydraté, huile de poisson, colostrum (0,1 %)

Protéines brutes : 30% ; matières grasses brutes : 19% ; cendres brutes : 7% ; humidité : 8.5%

C’est à vous de jouer. Pour les plus hésitants, je vous propose de lire une analyse que j’ai réalisée sur mon blog.

A part les croquettes ?

Bien entendu, il existe des alternatives aux croquettes classiques. Des courants alternatifs proposent de nourrir les chiens de la manière la plus adaptée possible. L’alimentation crue (très connue sous le terme BARF pourBiologically Adapted Raw Food) à base de préparation surgelée ou de proie entière tente de recréer le régime alimentaire des chiens sauvages, principalement carnés à base de viande, d’abats, d’os, ainsi qu’une part très faible de légumes (souvent prédigérés) et de fruits (souvent gâtés).

Bien entendu, ces régimes alimentaires alternatifs ne sont pas dans les bonnes grâces du milieu professionnel, et sont fréquemment diabolisés par les vétérinaires et le corps enseignant comme je le démontre dans mon enquête sur les écoles vétérinaires françaises.

Loin de moi l’idée de vous faire une démonstration de ces modes d’alimentations, je souhaite simplement vous signaler qu’il existe d’autres chemins que le « tout croquette », et que de nombreux propriétaires ont expérimenté avec succès ces transitions, dont vous trouverez toutes les informations nécessaires sur la toile.

Pour être complet, vous avez également la possibilité de vous orienter vers une alimentation dite ménagère, qui possède ces avantages et ces inconvénients, dans laquelle vous cuisinez (comprendre cuire) les aliments de votre chien.

Qui suis-je pour parler de nutrition canine ?

Je suis contraint d’écrire un tel paragraphe, car non d’une pipe, qui suis-je pour parler de nutrition canine et des pièges marketings de l’agro-pet food ?

J’apprécie rarement m’auto-flagellé, mais je ne suis rien. Ni un professionnel de la santé canine, ni un vétérinaire, ni un assistant vétérinaire et encore moins un étudiant d’une école vétérinaire.

Je suis un jeune bloggeur passionné par la nutrition humaine et animale qui enquête sur les dessous de ce qui se trouve dans nos assiettes, et dans les gamelles de nos chiens. J’ai récemment publié un livre sur mon blog personnel, Dur à Avaler, dans lequel j’expose minutieusement l’ensemble des conflits d’intérêts existant entre les vétérinaires et l’industrie Pet Food.

Les preuves sont publiques, nombreuses et ne peuvent qu’éveiller en vous un doute sain, mais systématiqueenvers les conseils de votre vétérinaire en nutrition, et envers tous les fabricants de croquettes, fussent-elles les meilleures du monde.

 






Domestication du chien

10/11/2014 04:27



Notre chien domestique (Canis lupus familiaris) fait partie de la famille des CanidésNous savons maintenant grâce à la génétique que le chien descend du loup (Canis lupus).

Domestication du chien

Historique de la domestication du chien( infos)

La domestication du chien aurait commencé, selon la plupart des auteurs, à la fin du Paléolithique (Paléolithique supérieur européen) : le chien a été la première espèce animale à avoir été domestiquée.

Les plus anciennes traces d'association entre les espèces humaine et canine ont été découvertes à Oberkassel, près de Bonn en Rhénanie. Elles datent d'environ 12 000 avant JC, soit 2 000 ans avant la révolution néolithique et 5 000 ans avant la domestication d'autres espèces (porc et petits ruminants).

Citons Achilles Gautier (" La domestication - Et l'homme créa l'animal… ") qui décrit les plus anciens chiens connus.

  • La découverte d'Oberkassel « faite dans une double sépulture qui contenait les restes d'un homme assez âgé et d'une jeune femme. Le canidé est représenté par plusieurs vestiges dont un fragment de mandibule identifiée depuis plusieurs décennies comme étant celle d'un loup. Elle a été à nouveau analysée, à Cologne, par Günther Nobis. Or, cette mandibule se distingue de celle des loups du paléolithique supérieur de l'Europe centrale par sa taille plus petite. De plus, les deuxième et troisième prémolaires manquent et les alvéoles correspondants sont absents, ce qui pourrait indiquer une anomalie congénitale. On a donc conclu au statut domestique de la mandibule d'Oberkassel d'après ces deux critères : la taille médiocre et la présence de modifications pathologiques...
  • Une deuxième trouvaille, également en Europe, publiée pour la première fois en 1974, provient des couches magdaléniennes (11 000 avant J.C.) de la Kniegrotte ou " caverne du genou " en Thuringe (Allemagne). Dans cette grotte, ont été trouvés plusieurs ossements de canidé. D'après l'archéozoologue tchécoslovaque Musil, ce canidé se distingue ici encore du loup du paléolithique supérieur européen par sa petite taille, mais aussi par le resserrement des dents jugales...
  • Deux trouvailles du Proche-Orient nous intéressent plus spécialement. La première concerne un tout jeune canidé déposé dans la tombe d'une personne âgée dans le site natoufien d'Aïn Mallaha en Israël ; l'inhumation aurait eu lieu il y a 13 500 ans. Ce canidé est trop jeune pour que l'on puisse décider de son identité : louveteau ou chiot. Il souligne, néanmoins, les rapports affectueux qui ont pu exister entre hommes préhistoriques et jeunes animaux. »

L'origine du chien est monophylétique : son unique ancêtre est le loup gris (Canis lupus) et non pas un hybride - loup, chacal doré - comme le pensait Konrad Lorenz (1903-1989).

Cela n'exclut pas que les espèces proches, comme le chacal commun (Canis aureus) et lecoyote (Canis latrans), qui peuvent se croiser avec le loup et dont les descendants sont fertiles, soient intervenus de manière épisodique à divers moments du processus de domestication. En Amérique du Nord, les Inuits, les Indiens et les trappeurs croisent leurs chiens de traîneaux avec des loups pour augmenter leur taille et leur résistance.

Dans le site de Zhoukoudian en Chine du Nord, on a retrouvé des ossements mélangés d’hominidés et de loups datant de près de 400 000 ans qui pourraient montrer, déjà, une certaine proximité entre ces deux espèces.

On connaît de nombreuses sous-espèces de loups qui se distinguent notamment par leurs tailles.

  • Elles sont intervenues à des degrés divers dans l'ascendance du chien car le processus de la domestication semble avoir été entrepris en différents endroits.
  • Cette diversité dans les sous-espèces utilisées explique, du moins partiellement, le remarquable polymorphisme de l'espèce canine et le grand nombre de variétés ethniques.

Les premiers chiens ressemblaient à des louveteaux. Darcy F. Morey a étudié la morphologie crânienne des canidés domestiques préhistoriques et est arrivé à la conclusion que le loup a donné naissance au chien domestique par un phénomène de pédomorphose.


La pédomorphose est la présence de traits juvéniles des ancêtres chez les adultes des espèces qui en descendent. La 
néoténie est une des figures de la pédomorphose.

  • La néoténie décrit, en biologie du développement, la conservation de caractéristiques juvéniles chez les adultes d'une espèce (cf. extraits de textes des Métamorphoses d'Ovide traduits et proposés par Jean-François Peyret et extraits de textes scientifiques proposés par Jean-François Peyret et Alain Prochiantz dans la séquence 2).
  • En comportement, la néoténie consiste en la persistance de comportements juvéniles qui se ritualisent, c'est-à-dire qu'ils changent de signification.

Leur taille a diminué, leur chanfrein a raccourci, leur angle frontal par rapport au chanfrein s'est modifié.

  • La morphologie crânienne des premiers canidés est très comparable à celle des louveteaux : ce serait en fait des louveteaux domestiqués dont la descendance a conservé les caractères.
  • L'analyse des séquences d'ADN mitochondrial montre qu'il y a seulement 0,2 % de différences entre le chien et le loup alors qu'il y en a 4 % entre le chien et le coyote.
  • Mais, plus intéressant pour nous, nous pouvons trouver des arguments comportementaux. Le chien adulte a un comportement ludique bien plus développé que celui de ses cousins sauvages : ce comportement est considéré comme un signe juvénile. Certains vont même jusqu'à avancer que le chien domestique adulte est resté au stade de l'adolescence.

Causes de la domestication

Les causes de la domestication du chien font l'objet de plusieurs hypothèses et resteront sans doute toujours un sujet de controverses. En effet, cette domestication originale se différencie des autres domestications.

  • Elle a précédé toutes les autres de plusieurs milliers d'années et est la résultante d'une longue période de commensalisme et de cohabitation.
  • Son arrivée dans les sociétés préhistoriques n'a pas provoqué de changements brutaux comme lors de la domestication d'autres animaux (petits ruminants...).
  • Le patrimoine génétique du chien n'a pas été modifié (2 n chromosomes = 38 comme le loup, le chacal ou le renard) contrairement à d'autres espèces (sanglier 36, porc 38, par exemple).

La domestication suppose deux étapes préalables.

  • Le commensalisme est une association particulière entre deux espèces : le commensal prélève une partie de sa nourriture de son hôte.

Les loups auraient suivi progressivement les chasseurs du paléolithique et se seraient fixés près des campements pour profiter de la possibilité de manger les restes alimentaires (comme de nombreuses espèces opportunistes : coyoterenardhyène…). 
 

Dans notre société actuelle, les deux phénomènes sont encore présents : l'Homme ne supporte pas les animaux errants et pense toujours qu'ils vont mourir de malnutrition. Cela justifie l'existence de " nourrisseurs ", comme nos vieilles dames s'occupant des chats dit " libres " ou des personnes qui apprivoisent sangliers, faons, renards...

On a longtemps considéré que la domestication était le résultat de l'association entre deux prédateurs hautement performants qui pratiquaient une chasse en collaboration. En outre, les chiens gardaient les campements.

Actuellement, sur la base d'analogies avec les sociétés humaines contemporaines vivant selon un mode préhistorique, on pense plutôt que de jeunes louveteaux ont été ramenés au campement.

  • Ces animaux faisaient l'objet de soins de la part des femmes et étaient conservés pour diverses raisons : affectives, alimentaires, religieuses… Le chien aurait donc été au départ un animal de compagnie.
  • Plus tard seulement, on se serait rendu compte de leur utilité pour la garde et la chasse.

Deux autres théories sont rapportées par Gauthier.

  •  « L'étude des rapports entre aborigènes australiens et dingos révèle la possibilité d'une autre fonction peu connue. Pendant les nuits très froides du désert australien, hommes et dingos se blottissent les uns contre les autres afin de mieux se tenir chaud. Le dingo serait donc un petit chauffage sur pattes ou une couverture ambulante.
  • Enfin, certains attirent l'attention sur le rôle psychologique du chien comme animal de compagnie, qui aide l'homme à conserver son équilibre psychologique. Plus spécifiquement, les jeunes chiens pourraient avoir été des substituts d'enfants. Tout comme les groupes humains récents vivant de chasse et de cueillette, l'homme du Paléolithique se trouvait confronté à une mortalité considérable de nouveau-nés et de jeunes enfants. Les chiots jouaient-ils alors un rôle dans l'apaisement des mères concernées ?  »

Apparition des races actuelles

On connaît de nombreuses sous-espèces de loupsqui se distinguent notamment par leurs tailles.

  • Elles sont intervenues à des degrés divers dans la généalogie du chien, car le processus de la domestication semble avoir été entrepris en différents endroits.
  • Cette diversité des sous-espèces de loups explique, du moins partiellement, le polymorphisme de l'espèce canine et le grand nombre de variétés ethniques.

L'apparition des premières races daterait de 1 000 à 2 000 avant JC : un chien de type lévrier clairement reconnaissable a été trouvé sur les peintures et les poteries découvertes en Egypte et en Asie Mineure.

Les Romains sélectionnaient les chiens et distinguaient :

  • des canes venatici : chiens de chasse, eux-mêmes répartis en :
    • sagaces : chiens pisteurs,
    • celeres : chiens qui forcent le gibier à la course,
    • pugnaces : chiens qui tuent le gibier ;
  • des canes pastorales : chiens bouviers et bergers ;
  • des canes villatici : chiens de maison.

Le Moyen-Age, entre le 13ème et le 15ème siècle, voit l'apparition de nombreuses races de chiens de chasse, chacune d'entre elles adaptée à un gibier et à un mode de chasse particulier. Cette sélection correspond au développement important de la vénerie, activité symbolique du pouvoir féodal, très formalisée et très codifiée.


Enfin, au l9ème siècle, on assiste à l'explosion du nombre de 
races de chiens






Evolution

10/11/2014 04:17



Sharpeï
 




Rott 



Bulldog 



Bull Terrier 






Grande Odyssée 2011 : les chiens de traineau à l?honneur

10/11/2014 03:53



grande odyssée savoie mont blanc chien de traineau

Si on vous dit 300 chiens marathoniens des neiges, 22 des meilleurs mushers du monde et 1000 km de parcours spectaculaire dans les Alpes, à quoi pensez-vous ? Oui, la Grande Odyssée Savoie Mont Blanc.

Depuis 2005, cette course de chiens de traineaux a lieu dans les massifs de la Savoie et Haute-Savoie, entre la Suisse et la France, pour une aventure exceptionnelle. Le 8 janvier marquera le lancement de cette course internationale, pour 2 semaines ponctuées par 11 étapes totalisant 1000 km.

Des chiens et mushers à l’épreuve du froid

Les Huskies et Malamutes de l’Alaska sont des chiens qui connaissent le froid et qui sont habilités à le traverser. Toutefois, les braves bêtes feront l’objet d’attentions particulières, car ils sont la force de cette course. Et avec 14 chiens par musher, il en faudra des marques d’attention et des soins.

D’ailleurs, un vétérinaire est présent tout au long de la course pour vérifier que les chiens sont en bonne santé. Si ce n’est pas le cas, le musher sera sanctionné, voire exclu de la course.

Etre musher, c’est aussi savoir conduire son attelage. Gérer l’effort, les forts dénivelés, la vitesse, la fatigue… Son savoir-faire est la condition ultime pour remporter la Grande Odyssée.

En harmonie avec la nature

Tout l’équipage de cette magnifique aventure va vivre dans des conditions extrêmes pendant plus de 2 semaines, avec 25 000 mètres de dénivelé, des bivouacs à plus de 2000 mètres d’altitude, et 70% des parcours en dehors des domaines skiables.

Autant dire les hommes et les chiens seront équipés pour affronter le froid glacial et la fatigue. L'autre condition pour parvenir à finir la course et, peut être, gagner : connaître ses chiens sur le bout des doigts.

Le musher s’entraîne plusieurs années avec ses chiens avant de se lancer dans la course, si bien qu’il ne les dirige que par la voix. Le rêne ou le fouet sont interdits, sous peine de disqualification.

Et à la clé, il y a des récompenses équivalentes à 100 000 $, même si la plus grande récompense est d’avoir participé à cette aventure humaine… et animale !

 http://wamiz.com/chiens/actu/grande-odyssee-2011-les-chiens-de-traineau-a-l-honneur-1086.html


 

 






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