14 brebis dévorées, le loup signe son retour dans le Haut-Diois
10/11/2014 06:32
VALDRÔME14 brebis dévorées, le loup signe son retour dans le Haut-Diois
Ce sont les vautours qui ont donné l’alerte au petit matin.
Vers 6 heures ce mardi matin, une éleveuse a découvert 14 cadavres de brebis dévorées sur les estives de Valdrôme au lieu-dit « Les Casses ». Mangées, esquintées, parfois à moitié mortes, les bêtes appartenant à trois éleveurs du secteur étaient en liberté et non protégées par des chiens lors de l’attaque. L’un d’entre eux avait subi trois attaques l’été 2013 et avait perdu plus de 40 brebis. Alors que l’ONCFS a établi un premier comptage ce matin, les éleveurs n’avaient pas encore fini les leurs. Après un printemps et un début d’été calme, le loup a sans doute signé son retour sur les massifs du Haut-Diois.
La très forte contagion est bien ce qui caractérise cette maladie. Le simple contact avec un autre chien atteint de cettepathologie canine est source de transmission. Aussi, les chiens sont très sensibles à cette infection en communauté ou collectivité, à savoir notamment :
en élevage, pensions
en exposition
en stands d’exposition
en centre de dressage
et donc en chenil, d’où l’expression « toux du chenil ».
Ce terme de toux du chenil trouve donc son explication dans le caractère très contagieux de cette maladie, et ne se cantonne pas au simple séjour en chenil. Cette pathologie est particulièrement présente en France.
D'ailleurs, la plupart des chenils exigeants la preuve de vaccination avant l'entrée, ce n'est pas dans un chenil que votre chien risque le plus de contracter la maladie...
2. Toux du chenil, de quoi s’agit-il ?
« Toux du chenil » est le terme communément utilisé pour désigner la trachéobronchite infectieuse (ou trachéo-bronchite). Il s’agit d’une infection de l’appareil respiratoire de l’animal très contagieuse. Elle est transmise par les aérosols émis par les chiens affectés ou par le simple contact nez à nez. Tout contact avec un chien infecté est dangereux. Les agents pathogènes peuvent être de type bactérien (infection par une bactérie) ou viral.
Virus :
Parainfluenza
Adenovirus
Bactéries :
Bordetella bronchiseptica
Pseudomonas aeruginosa
Il s’agit des agents principaux mais d’autres peuvent être mis en cause.
3. Quels sont les symptômes ?
la toux est bien entendu le symptome le plus facile à repérer (toux rauque et sèche)
fièvre (ou hyperthermie)
écoulement aux yeux et au nez
fatigue
éternuement et régurgitations (petits vomissements)
un manque d’appétit du fait de la douleur à la gorge
C’est votre vétérinaire qui diagnostiquera la pathologie en prélevant l’agent pathogène.
4. Quels sont les risques, la toux du chenil peut-elle être mortelle ?
Si la pathologie n’est pas traitée, la toux devient grasse et productive dans le cas d’une complication de type bactérienne. Il existe un danger de pneumonie. En cas de complication et de non traitement, cette pathologie peut s’avérer mortelle.
5. Quels sont les traitements, les remèdes, comment soigner son chien ?
Des sirops antitussifs sont généralement prescrits par le vétérinaire comme remède. Les antibiotiques sont utilisés en cas d’infection bactérienne secondaire.
Du fait de la zone douloureuse au niveau de la gorge, votre chien peut perdre de son appétit. Il est néanmoins important que vous stimuliez votre chien afin qu'il se nourrisse. Une astuce consiste à réchauffer légèrement son repas afin que les arômes lui stimulent davantage l'odorat.
La toux du chenil fatigue. Préservez votre chien en le plaçant dans un endroit calme. Le repos favorisera la guérison. Evitez un lieu humide, cela favorise la maladie.
6. Existe-t-il des vaccins ?
Oui il existe plusieurs vaccins sur le marché. Il est même possible de vacciner les jeunes chiens et les femelles en gestation. L’immunité apparaît au bout de quelques jours seulement. La vaccination peut être obligatoire (exigée) avant l’admission en chenil.
7. Combien de temps dure cette maladie ?
Le temps d'incubation est de 3 à 5 jours.
La toux du chenil peut durer de trois à six semaines.
Le contact avec un chien infecté il y a plusieurs semaines est suceptible de provoquer la contraction de la maladie.
8. Les chats sont-ils sujets à la toux du chenil ?
La réponse est oui. L’un des agents pathogènes est actif sur les chats (Bordetella bronchiseptica). Aussi le contact d’un chat avec un chien infecté peut être à l’origine de la transmission de la maladie.
9. Y a t’il des races plus sensibles à cette maladie ?
Toutes les races sont concernées. Les animaux les plus sensibles sont les chiots, les chiens âgés et les sujets affaiblis. Les risques de complication sont plus importants.
Cependant les races à nez courts et/ou étroits (bulldogs, pékinois, yorkshire, etc) sont plus sujettes à la toux du chenil du fait de leur morphologie (voies respiratoires étroites).
Un Pit Bull sauve sa maîtresse violemment agressée devant son domicile
10/11/2014 06:25
Alors qu’elle marchait sur le bord du trottoir pour ramasser des déchets devant chez elle, une habitante de Little Rock a été violemment agressée et plaquée au sol par un individu lui réclamant de l’argent. Mais c’était sans compter sur l’intervention de son Pit Bull nommé Champ, qui a mis l’agresseur en fuite, sauvant sa maîtresse qui s’en sort avec quelques blessures mineures.
La semaine dernière, Millie Fiser, une habitante de Little Rock aux États-Unis, sort devant chez elle pour ramasser des déchets incommodants sur le trottoir. Il fait sombre et la dame se fait surprendre par un individu qui la plaque violemment au sol :
Je n’ai pas vu ou entendu quoique ce soit derrière moi. Ensuite, j’ai été poussée très violemment. Je suis tombée au sol et j’ai crié « Champ, Champ, aide moi ! ». (témoignage sur la chaîne KATV)
La dame appelle son chien au secours pendant que son agresseur la maintient au sol et lui crie à plusieurs reprises de lui donner de l’argent. Mais son chien, un Pit Bull nommé Champ, qui est resté dans le jardin, se précipite immédiatement au secours de sa maîtresse en entendant ses appels à l’aide.
L’agresseur, surpris et impuissant face au Pit Bull déterminé à défendre sa maîtresse, prend ses jambes à son cou, laissant sa victime au sol avec l’épaule blessée et des contusions au bras droit. Après avoir coursé l’agresseur pour le mettre en fuite, le Pit Bull héroïque est retourné auprès de sa maîtresse pour veiller sur elle en attendant les secours.
Sans l’intervention de Champ, Millie Fiser explique que la situation aurait pu être bien pire et que son chien lui a sauvé la vie :
Champ m’a sauvé la vie. Je sais qu’il pourrait littéralement mourir pour moi. C’est un bon exemple qui prouve qu’il sera toujours là pour moi, toujours – S’il n’était pas venu au coin de la rue comme il l’a fait aussi rapidement, il est certain que la situation aurait pu être bien pire.
Champ, un Pit Bull héroïque
Champ est âgé de onze ans et demi et a une maladie, diagnostiquée récemment, qui l’affaiblit. Mais malgré cela et lorsqu’il a entendu sa maîtresse l’appeler à l’aide, le chien héroïque ne s’est pas ménagé pour se précipiter à son secours. La police a ouvert une enquête mais n’a pas encore retrouvé le suspect qui n’a pu être décrit précisément par sa victime.
La morphologie des loups est très variable selon la région. Ils peuvent mesurer entre 90 et 150 cm de long (du bout du museau à la base de la queue) avec une queue de 30 à 50 cm, pour un poids de 20 à 80 kg pour les mâles et 16 à 50 kg pour les femelles et une hauteur au garrot de 50 à 80 cm.
En Israël, Canis lupus arabs pèse environ 17 kg alors que son cousin arctique d’Alaska peut atteindre les 80 kg.
Les mâles adultes sont généralement plus grands et plus lourds que les femelles (c’est l’inverse pour les louveteaux de moins de 6 mois).
Pour la lignée italienne, les mâles pèsent en moyenne 35 kg et les femelles 30 kg pour une longueur (sans la queue) de 110 cm environ (queue de 35 cm). Au garrot, les loups italiens mesurent entre 65 et 70 cm. Les loups présents en France appartiennent tous à cette lignée.
Pelage :
La coloration du pelage est extrêmement variable selon la région, l’individu, l’âge, la saison… Cette variabilité est un cas unique dans la classe des Mammifères. Le pelage peut être blanc, noir, gris, roux, beige, fauve…
- Quoi De Neuf n°17 - p.18 : Étude comparative de la présence de bandes noires sur la face antérieure des pattes avant dans les différentes lignées de loups pour mettre en évidence si cette caractéristique est typique de la lignée italienne (critère d’identification)
Le pelage est composé de 3 types de poils différents, remplissant 3 fonctions distinctes : les poils laineux, ou poils de bourre, qui mesurent jusqu’à 6-7 cm, sont courts, fins et très flexibles. Leur forme ondulée leur permet de s’accrocher facilement entre eux procurant ainsi une isolation thermique très efficace ; les poils de couverture, ou poils de jarre, longs, gros et raides, apparents donnent la couleur générale au loup. Ils mesurent environ 13 cm, excepté sur la nuque et les omoplates où ils atteignent 17 cm, et forment l’encolure caractéristique des loups. Le long de la colonne vertébrale les poils sont érectiles et traduisent un état de colère ou de peur. La glande disposée à la base de chaque poil sécrète du sébum qui imperméabilise les poils ; les vibrisses qui sont des poils sensitifs tactiles situés sur le museau et les joues.
Comme beaucoup de caractères physiques du loup, la composition en poils dépend de la région climatique et de la saison. Ainsi les loups arctiques ont des poils de bourre très développés alors que les loups indiens n’en ont presque pas. Lorsque vient l’automne, le pelage s’épaissit pour préparer le froid de l’hiver.
Crâne et mâchoire :
Comme la plupart des canidés, la mâchoire du loup est composée de 42 dents (formule dentaire : 3/3 I, 1/1 C, 4/4 P, 2/3 M) bien adaptées à la prédation. Certaines sont même modifiées en carnassières (prémolaires P4 supérieures et molaires M1 inférieures) permettant au carnivore de broyer les os et de découper la chair des proies. Les canines acérées servent à la mise à mort de la proie (par pression violente des mâchoires) et les incisives à agripper et déchirer la peau (en tirant dessus) ainsi qu’à arracher la chair réduite ensuite en plus petits morceaux par les carnassières.
La dentition adulte est en place dès 7 mois.
La musculature des mâchoires est extrêmement développée : le loup est capable de déplacer une proie de 2 à 3 fois son poids de corps en l’agrippant avec les incisives et les canines mais également de broyer les fémurs ou les crânes de certaines proies. La pression de la mâchoire est de 150 kg/cm².
- Quoi De Neuf n°16 - p.14 : Étude d’anatomie comparée pour mettre en évidence les différences craniométriques entre le loup et le chien
Colonne vertébrale :
La colonne vertébrale des loups est très souple grâce aux disques intervertébraux qui empêchent le frottement entre les vertèbres. Elle est composée de 5 types de vertèbres : 7 vertèbres cervicales qui présentent un prolongement dorsal (neurophyse) où se fixent les muscles du cou ; 13 vertèbres thoraciques portant 24 côtes rattachées au sternum par du cartilage (exceptées les 2 côtes flottantes) et présentant également une neurophyse où s’attachent les muscles des épaules ; 7 vertèbres lombaires présentant 2 excroissances latérales pour la fixation des muscles dorsaux ; 3 vertèbres sacrées soudées et prises entre les 2 os iliaques (l’ilion) du bassin ; les vertèbres caudales qui forment la queue.
Pattes et locomotion :
Le loup est un digitigrade (se déplace sur les doigts) et possède 5 doigts sur la patte antérieure (dont un ne touche pas le sol) et 4 sur la postérieure.
La patte avant compte 4 métacarpes (absents du 5ème doigt) et 14 phalanges. Les métacarpes se fixent sur le carpe (poignet) composé de 8 petits os. Puis, entre le poignet et le coude, se trouvent le radius et l’ulna, maintenus ensemble par des ligaments mais non soudés, l’avant-bras étant ainsi plus souple. Enfin vient l’humérus qui relie le coude et l’omoplate.
La structure de la patte postérieure est la même : 4 doigts avec 12 phalanges et 4 métatarses imbriqués sur le tarse (cheville) composé de 8 petits os. Le tibia et la fibula entre la cheville et le genou sont également maintenus entre eux par des ligaments et le fémur se place entre le genou et la hanche.
Les pattes avant sont fixées à la ceinture scapulaire (omoplates + clavicules) et l’ensemble est rattaché au sternum, à la colonne vertébrale et aux côtes par des muscles. L’omoplate offre une grande surface, accrue par une crête médiane (l’acromion), permettant l’insertion de muscles puissants.
Les pattes postérieures sont reliées au bassin au niveau de la ceinture pelvienne. Cette dernière est composée de 2 os soudés côte à côte au niveau du pubis à l’avant et de l’ischion à l’arrière. Cette structure en forme d’anneau permet de laisser le passage à l’intestin jusqu’aux conduits urinaires et génitaux et aux nouveau-nés au moment de la parturition. Au niveau des vertèbres sacrées, le bassin est fixé à la colonne vertébrale par l’ilion.
La structure de ses membres donne au loup sa démarche particulière : pendant ses déplacements, il déporte ses pattes vers le centre, les 2 pattes avant se posant presque sur la même ligne, formant une voie rectiligne (bien visible dans la neige). Il peut adopter 4 allures différentes (pas, trot, course et galop), toutes très souples. Au pas, les empreintes des 4 pattes sont facilement distinguables alors qu’au trot le pied postérieur se pose exactement sur la trace du pied antérieur (sauf pour la louve pleine et les jeunes). Dans la neige, afin de limiter la dépense énergétique, les meutes se déplacent en file indienne en marchant chacun dans les traces du premier individu. Il est de ce fait très difficile de les dénombrer par l’observation d’une trace.
La trajectoire tracée par le loup est, contrairement à celle d’un chien, généralement la plus droite possible. De plus, les meutes utilisent préférentiellement des espaces dégagés, où la locomotion est facilitée et moins dangereuse (chemins, bordures de lacs ou de cours d’eau…) même si la distance parcourue est allongée.
Le trot est l’allure la plus fréquemment utilisée car elle offre le meilleur compromis dépense énergétique/distance parcourue. Il est capable de parcourir de grandes distances au trot (jusqu’à 60 km en une seule nuit) comme au galop (3 km à une vitesse de 40 à 45 km/h).
La largeur importante de l’extrémité de ses pattes lui confère une grande portance, avec une pression exercée au sol de 90 à 120 g/cm², contre 350 à 1250 g/cm² pour les ongulés. Le loup se déplace ainsi relativement facilement dans la neige en s’enfonçant moins. Ceci explique notamment ses facilités à chasser le mouflon, dont la pression au sol, comprise entre 750 et 1250 g/cm², et la longueur des pattes inférieure à celle des chamois et bouquetin (10 à 25 cm plus grands au garrot), le rend particulièrement mal adapté aux terrains enneigés.
L’empreinte est difficilement reconnaissable de celle d’un chien, bien que généralement plus étroite et plus allongée. La longueur du pas varie avec la vitesse de déplacement. Au pas, elle est de 90 à 130 cm.
Les sens et organes sensitifs :
Les sens du loup sont bien développés, souvent davantage que ceux de l’homme.
Le goût est certainement le moins étudié de tous. Les conclusions obtenues l’ont été par des études sur le chien. Ce dernier a 5 fois moins de papilles gustatives que l’homme et les plus abondantes répondent au sucré.
L’ouïe n’est pas très étudiée non plus. Elle est pourtant très importante pour le loup notamment pour la communication à longue distance entre les meutes et entre les individus d’une même meute. Il semblerait qu’à 60 dB, l’oreille du loup serait sensible aux sons émis entre 67 Hz et 41 kHz. Si les conditions sont bonnes, un loup peut entendre un congénère hurler jusqu’à 6 à 10 km de distance et isoler la voix d’un loup particulier dans un chœur. Ces facultés auditives performantes sont possibles grâce à la structure du pavillon de l’oreille qui concentre les sons vers le conduit auditif. De plus la mobilité des pavillons permet d’amplifier les sons faibles sans avoir à tourner la tête dans leur direction.
La vue est un sens très important pour le loup car il intervient dans la communication (basée sur des mimiques et des postures) et dans la chasse(localiser et suivre une proie en gardant un contact visuel avec ses congénères). La composition de la rétine du loup est différente de celle de l’homme : le loup possède moins de cônes qui sont, en plus, moins sensibles. Le loup est donc moins sensible aux couleurs. Par contre, la présence d’un tapetum lucidum (cellules situées derrière la rétine ayant le pouvoir de réfléchir une faible luminosité) lui permet de voir dans des conditions de lumière réduite (aube et crépuscule). Cette caractéristique est une adaptation à sa période de chasse. Cependant l’œil du loup n’est pas adapté à une vision nocturne complète car le tapetum n’est pas assez développé, les yeux pas assez larges et les pupilles trop petites. À l’inverse des primates le loup n’a pas de fovéa (dépression au centre de la rétine où la vision atteint la plus grande netteté) ce qui rend son acuité visuelle plus large : le loup voit plusieurs détails à la fois sans pour autant focaliser son regard sur un objet en particulier. Cela lui est très utile pendant la chasse car il peut garder un contact visuel avec les autres membres de la meute tout en suivant la proie, d’autant plus que son champ de vision est également plus large que celui de l’homme (250° contre 180°). La position de ses orbites lui permet toutefois de conserver une bonne vision binoculaire, indispensable pour juger les distances, analyser la profondeur de champ et voir en 3 dimensions.
Comme le chien, le loup possède un odorat beaucoup plus développé que celui de l’homme. Il est fondamental car il remplit plusieurs fonctions : fonction sociale de reconnaissance des individus (chaque individu possède sa propre odeur) ; fonction de reconnaissance des territoires ; fonction de chasse pour repérer les proies ; fonction de défense (il peut repérer et éviter l’homme) ; fonction d’orientation (il peut se diriger et retrouver son chemin grâce aux odeurs).
Cette capacité olfactive est due à l’anatomie de la truffe du loup qui possède une très grande surface de récepteurs olfactifs grâce à l’allongement du chanfrein (région portée par les os naseaux) et aux replis de la muqueuse des fosses nasales (appelés volutes ethmoïdales).
Ainsi la surface de contact molécules odorantes/récepteurs olfactifs est maximale. Elle atteint 200 cm² chez les canidés (contre seulement 10 cm² chez l’homme) avec plus de 200 millions de cellules olfactives. Ces cellules sont plus sensibles car la majorité des neurones récepteurs est placée sur des cils plus longs, plus nombreux et baignés dans du mucus qui facilite le contact entre les molécules odorantes et ces récepteurs. En outre le bulbe olfactif du cerveau est plus développé avec 40 fois plus de neurones. La présence de l’organe de Jakobson (ou organe voméronasal : cavité du palais tapissée de récepteurs olfactifs) permet au loup de capter les phéromones dans l’air.
Grâce à ces caractéristiques, le loup a un odorat 100 à 10.000 fois plus sensible que celui de l’homme et ces capacités sont maximales lorsque le sol est plus chaud que l’air (le soir) et par temps humide (les molécules odorantes se concentrent autour des gouttelettes d’eau). Par temps sec, les muqueuses se dessèchent, faisant diminuer les performances olfactives. C’est pour cette raison que le loup chasse préférentiellement le soir et/ou par temps de brouillard ou de pluie.
Physiologie :
Le système digestif du loup, bien que semblable à celui de l’homme, est adapté au régime carnivore avec sa faible longueur et le gros volume de ses glandes annexes. L’estomac est volumineux et la durée du transit est de 24 à 36h (dépend de la nourriture ingérée). Le loup ingurgite de l’herbe (qu’il ne digère pas) pour faciliter son transit.
Les deux glandes anales déposent une pellicule odorante sur les excréments utilisée pour le marquage du territoire.
Le cœur d’un loup bat au rythme moyen de 90 pulsations par minute au repos. Il peut monter à 200 en effort intense. La fréquence respiratoire au repos est comprise entre 15 et 20 respirations par minute et monte à 100 pendant l’halètement. En effet comme le loup n’a pas de glande sudoripare pour réguler sa température interne, il halète ce qui provoque une évaporation de la salive dans la gueule, rafraîchissant ainsi sa bouche et le sang qui y circule.
Le rein permet d’assurer l’équilibre physiologique du corps en débarrassant le sang de ses toxines. La vessie peut se détendre afin de stocker une quantité d’urine suffisante pour le marquage du territoire.
Les loups atteignent la maturité sexuelle vers 22 mois.
Chez le mâle les testicules descendent vers l’âge de 2 mois et ne fonctionnent que pendant le rut. Le pénis est formé d’un corps caverneux reposant sur l’os pénien (en forme de gouttière qui accueille l’urètre). Il se termine par un gland très allongé, seule partie érectile. Le gland maintient ainsi fortement le pénis dans le vagin pendant toute la durée de l’érection, le mâle et la femelle restant « attachés » pendant tout l’accouplement.
Une fois par an, au moment des chaleurs, chaque ovaire de la louve libère plusieurs ovules entre le 9ème et le 13ème jour après le début des pertes sanguines. Les chaleurs peuvent débuter en janvier-février et s’étalent jusqu’en avril (en fonction des latitudes). Elles durent 3 à 5 semaines. Plus une femelle est âgée et plus l’œstrus commence tôt.
Pendant la période de reproduction le mâle dominant devient plus agressif et augmente la fréquence de marquage du territoire. À cette période la hiérarchie est la plus remise en cause, les autres mâles cherchant à prendre la place du dominant. En effet au sein d’une meute, seul le couple dominant se reproduit. Pour éviter que d’autres femelles s’accouplent, la femelle dominante exerce une pression psychologique tellement importante que l’œstrus des autres femelles est bloqué.
Après avoir été fécondés dans la trompe utérine, les ovules gagnent l’utérus. La gestation débute alors et dure 60 à 65 jours. La parturition a donc lieu entre fin mars et mi-mai. Les portées sont en général de 3 à 5 jeunes et augmentent en taille avec l’âge de la femelle (la première portée compte 1 à 3 louveteaux). La mise bas est réalisée dans un lieu couvert et ensoleillé, proche d’un point d’eau.
Les louveteaux pèsent 300 à 500 g à la naissance et sont sourds et aveugles. Ils commencent à ouvrir leurs yeux (de couleur bleue pendant les premières semaines) entre 8 et 12 jours. Les oreilles d’abord pendantes se redressent vers 3 semaines. L’allaitement dure 4 à 6 semaines et, une fois le sevrage atteint, les louveteaux sont nourris de viande régurgitée par les adultes de la meute. Ils atteignent leur poids adulte à l’automne et peuvent rester au sein de la meute de 1 à 3 ans, voire plus. Le taux de survie des louveteaux est très fortement dépendant de l’abondance des proies.
Différences entre chiens et loups :
Il est quelquefois peu commode de distinguer un chien-loup d’un loup selon les conditions d’observations. Et pourtant, le chien-loup est bien un chien tel que le Chien-loup tchèque et le Sarloos, tous deux issus à l’origine de l’hybridation entre un loup (canis lupus) et un chien (canis familiaris). Ces 2 races de chien-loup domestiques sont les seules reconnues par la fédération cynologique internationale. Plusieurs caractéristiques morphologiques majeures permettent de les différencier :
La présence d’un liseré noir sur les pattes avant est permanente chez tous les loups de la lignée italienne. Chez le chien, elle est souvent moins marquée, voire absente. Le masque labial blanc chez le loup est peu étendu autour de la gueule alors que chez le chien, il est étendu et "très" tranché descendant jusqu’à la gorge. Le contraste de couleurs (blanc-gris-roux) est bien moins marqué chez le loup (pelage chamarré) que chez le chien. La forme et la taille des oreilles plutôt courtes et arrondies chez le loup , et longues et pointues chez le chien. La queue est plutôt courte chez le loup, et plutôt longue et épaisse chez le chien. Présence d’un pont de chair entre les pelotes antérieures de la patte avant chez le loup, généralement absentes chez le chien.
Isère : effrayées par un loup, 350 brebis se tuent
10/11/2014 06:21
« Vers 2h30 , j'ai entendu les chiens aboyer. Les bêtes étaient affolées, elles ont sauté la barre rocheuse. Elles ont fait une chute de 120 m. La plupart devaient faire des agneaux en octobre. C'est quinze ans de boulot réduit à néant en une nuit. »
Collin Orand, 34 ans, venait d'arriver du Gard avec 800 moutons. Dans la nuit de mercredi à jeudi, dans le massif du Taillefer (Isère), 350 de ses ovins sont morts au pied d'une barre rocheuse, à 1 700 m d'altitude, sur l'alpage de Plancol à Lavaldens.
Pour le berger, il n'y a pas de doute : « C'est le loup qui a effrayé les moutons en pleine nuit. »
« Tous ces cadavres en état de décomposition entassés devant nous, c'est une vision cauchemardesque », confie-t-il, très ému. Marie, sa compagne, est effondrée : « Lorsqu'on a découvert tous ces moutons morts, on s'est mis à pleurer. On aime notre métier. Il faut comprendre le choc que l'on a subi. On se sent impuissants. Un pan de notre vie est foutu. »
Vendredi, un hélicoptère a ramené dans la vallée les moutons morts pour éviter tout risque de pollution des cours d'eau par la décomposition des carcasses. Le berger estime son préjudice à 100 000 EUR. Il espère être indemnisé si la thèse de l'attaque par le loup est retenue par les agents de l'office national de la chasse (ONCFS).
Cette page n'a aucune intention de se substituer au Vétérinaire traitant qui a examiné et pris en charge un chien malade. Il est le seul à pouvoir établir un diagnostic et le plus compétent pour lui prodiguer les soins appropriés.
Squelette d'un chien: mammifère carnivore domestique élevé pour accomplir différentes tâches auprès de l'homme. Crâne: boîte osseuse contenant l'encéphale. Vertèbres cervicales: os du cou. Vertèbres thoraciques: os formant la partie dorsale de la cage thoracique. Vertèbres lombaires: os du dos situés au niveau des lombes. Sacrum: ensemble des vertèbres sacrées. Vertèbres caudales: os de la queue. Pelvis: os du bassin. Fémur: os de la partie de la patte arrière la plus rapprochée du corps du chien. Péroné: un des deux os de la partie inférieure de la patte arrière du chien. Tibia: un des deux os de la partie inférieure de la patte arrière du chien. Tarse: os du talon. Métatarse: os du pied situé entre le tarse et les phalanges. Phalange: os formant les orteils. Phalange: os formant les doigts. Métacarpe: os du pied de la patte antérieure situé entre le carpe et les phalanges. Carpe: os du poignet. Cubitus: un des deux os de la partie inférieure de la patte avant du chien. Radius: un des deux os de la partie inférieure de la patte avant du chien. Humérus: os de la partie supérieure de la patte avant du chien. Côte: os de la cage thoracique. Omoplate: os de l'épaule. Maxillaire inférieur: mandibule. Orbite: cavité du crâne dans laquelle repose l'oeil.
Anatomie interne d'un chien: mammifère carnivore domestique élevé pour accomplir différentes tâches auprès de l'homme. Encéphale: siège des capacités intellectuelles du chien. Moelle épinière: partie importante du système nerveux. Estomac: partie du tube digestif située entre l'oesophage et l'intestin. Rate: organe hématopoïétique fabriquant des lymphocytes. Rein: organe de purification sanguine. Rectum: dernière partie de l'intestin. Vessie: poche dans laquelle s'accumule l'urine avant d'être éliminée. Pénis: organe sexuel mâle servant à la copulation. Testicule: organe sexuel mâle fabriquant les spermatozoïdes. Intestin: dernière partie du tube digestif. Foie: glande digestive fabriquant la bile. Coeur: organe de pompage sanguin. Poumon: organe respiratoire. Trachée: tube transportant l'air aux poumons. Oesophage: première partie du tube digestif. Larynx: partie de la gorge du chien où sont situées les cordes vocales.
Le chien :
C'est un mammifère domestique carnivore dont il existe des centaines de races avec un poids variant de moins d'un kilo à plus de cent kilogrammes.
- Longévité : la longévité varie de 12 à 18 ans selon la taille de l'animal. Les très grands chiens vivent le moins longtemps. Les records de longévité dépassent les 20 ans .
- Régime de base : 1/3 viande - 1/3 légumes - 1/3 riz très cuit - complément minéral vitaminé. Quantité du mélange à distribuer environ 20 à 30 grammes par kilo de poids vif soit 200 grammes pour un chien de 10 kilos .
L'alimentation du chien adulte
Le chien de chasse adulte est un « saisonnier » : il n'aura pas besoin de la même alimentation pendant la période de chasse et durant le reste de l'année.
Hors période de chasse
Avant l'ouverture
Pendant la chasse
L'abreuvement
Hors période de chasse : la règle d'or = une alimentation équilibrée
Le chien n'est pas un carnivore strict.
Sa ration équilibrée doit contenir, non seulement de la viande (qui apporte les protéines), mais aussi des céréales (riz, pâtes qui apportent les glucides) et des légumes cuits (fibres). Les proportions sont d'environ 1/3 de chaque famille MAIS, de façon tout aussi indispensable, la ration alimentaire doit être complémentée en acides gras essentiels (huile végétale), vitamines et sels minéraux (qui apportent notamment calcium et oligo-éléments).
Selon les races, l'âge et le mode de vie plus ou moins sédentaire du chien, ceci nous amène à des proportions de chaque famille de nutriments allant de 30/30/30/10 à 40/30/20/10.
Si l'on omet la complémentation en huile, vitamines et minéraux, on expose à divers troubles de carence (mauvaise cicatrisation, fatigabilité, troubles de la peau, des os, ...).
La viande doit être maigre, sinon la proportion de protéines apportée par cette matière première sera insuffisante.
Le riz ou les pâtes doivent être bien cuits, sinon le chien les digère mal.
Alimentation « maison » ou industrielle ?
Il faut garder en tête que la ration ménagère n'est pas facile à équilibrer et que l'aliment industriel (croquettes ou pâtée) est une solution permettant d'atteindre facilement l'équilibre nutritionnel et d'éviter les carences.
L'alimentation « maison » demande d'établir au préalable la ration en qualité, en proportions de chaque élément et en quantité. Votre vétérinaire peut vous apporter des conseils pour ce calcul de ration.
Si vous avez du gibier à donner régulièrement à votre chien, il est indispensable de le complémenter avec des céréales et des légumes et d'apporter le complément en huile, vitamines et minéraux. Pour des raisons sanitaires, il est particulièrement recommandé de donner de la viande de gibier cuite.
Les restes de vos repas sont à proscrire
Il n'y a aucune raison qu'ils soient bien équilibrés pour votre chien. De plus, ils varient constamment et le changement dans la composition de la ration d'un chien est préjudiciable à une bonne digestion et un bon équilibre. Un changement de régime doit toujours se faire progressivement.
Donner les restes de repas à votre chien en plus de son alimentation serait par ailleurs l'exposer à des risques d'obésité à plus ou moins long terme.
Avant l'ouverture
C'est la période de remise en forme et le moment de vérifier le poids de votre chien. S'il a pris beaucoup de poids (augmentation de plus de 20%), il faut le mettre au régime au moins 3-4 semaines avant l'ouverture de la chasse (en même temps qu'il va reprendre son entraînement). Deux moyens : le rationnement (40% en moins que la ration indiquée pour le poids cible (« idéal ») de votre chien) ou l'utilisation d'une alimentation hypo-énergétique.
Pendant la chasse : Pour votre chien et son alimentation, c'est la haute saison !
Adaptation de la ration
Si vous chassez beaucoup, votre chien sera actif toute la journée à l'extérieur et ceci de façon régulière et répétée. Son alimentation doit alors s'adapter à un besoin énergétique accru. C'est en effet le besoin en calories qui augmente en période de chasse, tout en sachant que le surplus d'énergie sera plus facilement apporté par les lipides que par les glucides, que le chien digère mal.
Alimentation industrielle : augmenter de 10% à 20% la quantité de croquettes ou passer à un aliment plus énergétique (la gamme d'aliments spécifiques permet aujourd'hui de trouver l'aliment adapté).
Alimentation « maison » : une solution simple consiste à remplacer en partie la viande maigre par de la viande plus grasse.
Si l'activité de chasse de votre chien n'est qu'occasionnelle, la distribution d'un aliment plus énergétique ne doit se faire qu'occasionnellement (veille + jour de chasse)
Faut-il nourrir son chien le matin même de la chasse ou la veille au soir ?
La distribution du repas le soir est une bonne habitude. De toute façon, évitez de distribuer un repas important pendant les 2 heures qui précèdent l'effort. Cette recommandation d'ordre général, est d'autant plus forte pour les grands chiens qui peuvent être sensibles à la torsion d'estomac. Il est alors préférable de distribuer la ration alimentaire en plusieurs fois (au moins 2).
Le jour même de la chasse, emportez sur vous un complément énergétique en cas de besoin pour votre chien. Attention ! Un complément énergétique n'est pas une friandise classique (à ce sujet, n'oubliez pas que le chocolat est toxique pour le chien) ! Adressez-vous à votre vétérinaire !
L'abreuvement
L'eau est le premier nutriment et aliment indispensable à la vie. Il ne faut pas oublier que le corps est composé à 60% d'eau ! Un chien doit consommer environ 50 à 75 ml d'eau/kg/jour. Il trouve cette eau dans son alimentation (sauf croquettes) et dans l'abreuvement.
A domicile
Laisser de l'eau fraîche disponible en permanence.
En action de chasse
Le chien trouvera des occasions de boire, mais l'eau peut ne pas être de bonne qualité. Il vaut mieux éviter les eaux stagnantes (risques sanitaires, notamment leptospirose, et risque d'accumulation de contaminants).
Dans la mesure du possible privilégier l'eau des ruisseaux, qui court.
L'essentiel est surtout de s'assurer d'avoir toujours de l'eau à proximité de sa voiture afin de faire boire son chien pendant les pauses et aussitôt la fin de la chasse.
L'un des principaux éléments de cette stratégie nutritionnelle est la satisfaction des besoins énergétiques du métabolisme par les sources alimentaires de lipides, protéines et glucides.
Lipides
De tous les nutriments, les graisses alimentaires offrent la forme la plus concentrée d'énergie. Elles représentent une source d'acides gras essentiels et favorisent l'absorption de vitamines liposolubles essentielles. La densité calorique des graisses alimentaires est plus de deux fois supérieure à celle des protéines ou des sources de glucides.
Aussi, une augmentation du niveau de graisses alimentaires accroît la densité énergétique de l'alimentation. Les graisses contribuent également à la palatabilité et améliore la texture des aliments pour chiens en vente dans les magasins. Les principales sources de lipides sont la graisse de poulet, le suif, le lard, l'huile de maïs, l'huile de carthame, l'huile de soja, l'huile de tournesol, les huiles de poisson et l'huile de lin.
Protéines
L'apport en protéines provient de sources animales et végétales. Généralement, les protéines animales de première qualité présentent une meilleure digestibilité, un bon équilibre d'acides aminés et une plus grande palatabilité. Cependant, la qualité des sources de protéines animales peut varier en fonction des méthodes et des conditions de traitement utilisées au cours de la production.
Les sources de protéines animales généralement utilisées dans les aliments commercialisés pour chiens incluent poulet, farine de sous-produits de poulet, farine de poulet, bouf, oufs, farine de poisson, viande et farine d'os, sous-produits de viande, farine de viande, agneau et farine d'agneau. Les principales sources de protéines végétales des aliments pour chiens incluent farine de gluten de maïs, farine de soja, semoule de soja et germes de blé.
Les aliments pour chiens bon marché, principalement formulés avec des sources de protéines végétales, utilisent souvent une combinaison de produits à base de soja et de farine de gluten de maïs pour compenser les faibles niveaux d'acides aminés essentiels contenus dans le gluten de maïs (qui manque de lysine et de tryptophane) et des produits au soja (qui manquent de méthionine).
Glucides
Les ingrédients qui apportent des glucides digestes incluent différentes formes de maïs, riz, blé, sorgho, orge, pomme de terre et avoine. Biens cuisinés, ces ingrédients apportent une haute teneur en glucides complexes sous forme d'amidon. Parmi les autres sources de glucides se trouvent la mélasse et certains types d'amidon hydrolysé. Les glucides alimentaires sont une source d'énergie pour les chiens sportifs. Une quantité limitée de glucides peut être stockée dans le corps sous forme de glycogène, le reste se transformant en graisse pour stocker de l'énergie.
Le repas du chiot
Pendant la première semaine, suivez le régime fixé par l'éleveur ou votre vétérinaire. Augmentez graduellement le volume de la ration au fur et à mesure que l'animal grandit, et si l'alimentation ne convient pas, changez progressivement le régime pour éviter les troubles digestifs. Vous pouvez soit préparer vous-même le repas, soit utiliser des aliments tout près pour chiots.
Certaines personnes déconseillent l'emploi des aliments en boîte ou en sachet, estimant qu'ils sont de moindre qualité que les aliments frais. Toutefois, les fabricants d'aliments pour chiens font des recherches très poussées pour mettre au point des produits contenant tous les éléments indispensables à la croissance du chiot. A l'inverse, il existe un risque réel que la nourriture préparée à la maison soit déficiente en plusieurs composants essentiels, notamment en calcium.
Les aliments disponibles dans le commerce sont soit secs, et doivent être humidifiés avec de l'eau, soit semi-humides, soit conditionnés en boîte. Les produits secs et semi-humides sont généralement complets, alors que les viandes en boîte doivent être mangées avec des biscuits pour chiots et des légumes. Les instructions du fabricant sur l'emballage vous indiquent les quantités à respecter, mais elles sont souvent sûrement surestimées, aussi ajustez la ration en fonction de l'appétit de votre chiot. Mais attention, s'il est très gourmand, un excès de nourriture provoquera des diarrhées ou une prise de poids. En revanche, si les quantités sont insuffisantes, il aura faim en permanence, pleurera sans cesse pour réclamer de la nourriture et ne grandira pas correctement. Il est hélas! impossible d'établir des règles fixes et définitives quant à la quantité : à vous de juger en procédant de façon empirique.
- Vaccinations : le chien peut être protégé vis-à-vis des principales maladies virales et bactériennes.
- Maladie de Carré : maladie virale dont les symptômes sont très variables, les troubles dominant étant neurologiques, respiratoires et digestifs.
- Hépatite contagieuse : maladie virale qui affecte les jeunes chiens, à dominante gastrointestinale.
- Parvovirose : maladie virale à l'origine d'une gastro-entérite hémorragique.
- Leptospirose : maladie transmise par l'urine de rongeurs, causant des insuffisances urinaires et hépatiques.
La leptospirose est une infection canine courante, dont les agents infectieux les plus fréquents sont la :
L. ictero haemorrhagiae et la L. canicola.
Les micro-organismes sont éliminés avec l'urine des animaux infectés, ce qui représente un danger de contamination pour les autres animaux. L'infection se transmet par contact direct avec les animaux infectés ou à la suite de l'ingestion de substances contaminées. Une fois que la bactérie a traversé les muqueuses ou les blessures cutanées, la maladie se déclare, les agents se localisent alors dans les reins qu'ils transforment en foyer infectieux.
Symptômes de la leptospirose
La L. ictero haemorrhagiae atteint surtout le foie. Les désordres hépatiques aigus entraînent souvent la mort de l'animal, qui peut être foudroyante ou ne survenir qu'au bout de quelques jours de souffrance. L'infection se traduit par les signes cliniques typiques suivants : apathie, inappétence, diarrhée sanguinolente et, très souvent, par un ictère (jaunissement des muqueuses buccales et du blanc de l'oeil).
La L. canicola attaque surtout les reins, provoquant une néphrite qui altère le fonctionnement de l'organisme : les substances toxiques endogènes (urée), qui normalement sont éliminées par les urines, s'accumulent alors dans le sang. L'accumulation d'urée dans la circulation hématique entraîne une toxicose endogène. L'urémie se traduit par de l'apathie, des vomissements, de l'inappétence et provoque également des ulcères de la muqueuse buccale. L'animal est en danger de mort.
Traitement contre la leptospirose => VETERINAIRE URGENT
Injections intramusculaires de pénicilline G sodique et de streptomycine trois fois par jour, pendant plusieurs jours. Continuer encore deux jours après le retour à la normale de la température. La déshydratation et l'acidose consécutives à la diarrhée et aux vomissements sont traitées avec du soluté Ringer lactate. Pour guérir la toxémie liée à l'anurie, c'est-à-dire à l'insuffisance rénale, on a recours à l'hémodialyse péritonéale.
Prévention
Seule la vaccination permet de prévenir cette infection. Le rappel annuel pourra se faire en même temps que le rappel antirabique. Les chiens qui ont l'habitude de courir dans les prés ou le long des cours d'eau auront tout intérêt à être vaccinés tous les six mois. Prenez des précautions lorsque vous soignez un chien atteint de leptospirose : enfilez des gants afin d'éviter une éventuelle contagion.
- Rage : seule maladie réglementée. La vaccination est sous la responsabilité du vétérinaire.
- Toux de chenil : maladie provoquée par différents virus et bactéries.
- Piroplasmose : maladie provoquée par un parasite transmis par les tiques.
. Température corporelle du chien est comprise entre 38 et 39°C
- Rythme respiratoire : il est compris entre 20 et 30 au repos. En cas de forte chaleur, il s'accélère car le chien
élimine la vapeur d'eau par la respiration.
- Rythme cardiaque : il est variable selon la taille du chien : il sera d'autant plus bas que l'animal est grand.
Il est compris entre 120 et 160 battements par minutes pour les chiens de petite taille, entre 70 et 120 pour les grandes races.
Le stress de l'auscultation porte fréquemment ce rythme aux limites supérieures.
Prévention des chaleurs chez la chienne :
Contexte :
La prévention des chaleurs chez la chienne n'est pas un conseil aussi fréquent et simple que chez la chatte. Dans la pratique, les chaleurs n'ayant lieu que deux fois par an pendant quinze jours, il est rare qu'un propriétaire adopte une contraception à longueur d'année. Mais parfois, la période d'activité sexuelle tombe mal : vacances, chasse, visite dans la famille, présence d'un mâle... Il faut alors prévenir ou reporter la période d'activité sexuelle pendant un temps limité. Si on intervient avant le début des chaleurs, des solutions pratiques et sûres peuvent être mises en oeuvre.
Rappels pathogéniques et cliniques:
a) Cycle sexuel de la chienne :
- Age moyen de la puberté : 6 à 18 mois.
- Périodicité des chaleurs : en moyenne 2 fois par an.
- Durée des chaleurs : 15 à 20 jours.
- Durée de la gestation : 60 jours.
- Pas de ménopause mais la période de repos sexuel - l'anoestrus - s'allonge avec l'âge.
Le cycle sexuel de la chienne comprend deux phases qui se succèdent : Période de repos sexuel
La vue du chien
. Période de repos sexuel.
Cette période comprend le post-oestrus marqué par une forte sécrétion de progestérone suivie de l'anoestrus véritable période de "repos hormonal" et sexuel. La période de repos sexuel se caractérise par une absence d'activité reproductrice. Pendant cette période qui dure plusieurs mois la contraception s'opère physiologiquement.Signes de repos sexuel : pas de perte, refus du mâle, vulve taille normale.
Durée du repos sexuel : 4 à 6 mois.
L'intervalle entre deux chaleurs peut être variable d'une chienne à l'autre sans que cela soit un signe de dysfonctionnement. Par contre il doit rester constant pour un même animal. Dans le cas contraire, il faut consulter le vétérinaire.
. Chaleurs: Les chaleurs comprennent deux phases : le pro-oestrus puis l'oestrus. L'ovulation intervient entre le 8e et le 13 e jour après les premiers signes de chaleurs. Les signes de chaleurs sont : des pertes sanguines, le sexe gonflé, le port de la queue sur le côté, l'acceptation du mâle. La durée des chaleurs est de12 à 20 jours.
Pour prévenir ou reporter l'apparition des chaleurs, il est indispensable de se situer par rapport à la date d'apparition des prochaines chaleurs. L'intervention doit avoir lieu entre 7 et 15 jours avant les premiers signes de chaleurs.
Date d'apparition des premières chaleursLes premières chaleurs apparaissent entre 6 et 18 mois. Les petites races sont plus précoces que les grandes.
Les vaccinations canines protégeront le chien contre les principales maladies infectieuses mortelles. Elles permettent également d'éradiquer des virus qui ont fait de nombreuses victimes par le passé. Chez l'homme par exemple, près de 300 millions de personnes au XXème siècle sont décédés à cause du virus de la variole. Le vaccin mit au point a été très performant ce qui a permis l'éradication de la maladie sur toute la planète après que toutes les personnes aient été vaccinées. Il est également judicieux pour son porte-monnaie d'effectuer les vaccinations à son chien car il est moins onéreux de le vacciner que de le soigner. Les deux premières injections ne suffisent pas à garantir au chien une immunisation à vie, le rappel annuel devra être impérativement réalisé.
Les dates des principaux vaccins
Vaccinations
7 à 9 sem
11 à 13 sem
3 mois
4 mois
Rappel annuel
Maladie de Carré
1ère injection
2nd injection
Tous les 2ans
Parvovirose
1ère injection
2nd injection
Tous les 2ans
Hépatite
1ère injection
2nd injection
Tous les 2ans
Leptospirose
1ère injection
2nd injection
(1 mois après)
OUI
Taux du chenil
1 injection
OUI
Rage
1 injection
OUI
Piroplasmose
1ère injection
2nd injection
OUI
Plusieurs maladies font l'objet de vaccins:
- La maladie de Carré (C)
- L'Hépatite de Rubarth (H)
- La Piroplasmose (Bab)
- La Parvovirose (P)
- La Toux de Chenil (Pi) Para Influenza
- La Leptospirose (L)
Le diagnostic de cette maladie, qui affecte l'ensemble du territoire, est problématique en raison de la grande diversité des signes cliniques: après une phase d'incubation de 6 à 14 jours, le tableau évoque une septicémie avec, éventuellement, de la fièvre, des frissons, une tachycardie, une augmentation de volume de la rate, des douleurs musculaires et articulaires, des maux de tête, une éruption cutanée, un syndrome méningé ...
Selon les modes de dissémination, on peut toujours trouver une atteinte hépatique avec ictère (jaunisse) , une insuffisance rénale, des signes neurologiques, des perturbations sanguines, une atteinte pulmonaire ou cardiaque, une atteinte oculaire.
Le diagnostic biologique est difficile: mise en évidence des leptospires dans le sang, les urines ou le liquide céphalo-rachidien peut être impossible à certaines périodes de la maladie. La sérologie n'a d'intérêt qu'au bout de 10 jours au moins.
La transmission est variée: par morsure (notamment du rat) ou par simple contact avec les rongeurs, ou des animaux d'élevage (porcs).
- La Rage (R)
Cette maladie très contagieuse est due à un virus transmis par les rongeurs et elle est responsable d'une atteinte hépatique souvent mortelle. Il faut 2 injections avec un intervalle de 1 mois, puis un rappel tous les ans. Pour les chiens de chasse, on recommande un rappel tous les 6 mois. Les bactéries sont véhiculées par les rongeurs, ragondin et autre rat musqué, la transmission se fait par l'urine. On les retrouve dans les zones humides telles que marécages, étangs ou rivières ; elles pénètrent par voie transcutanée et se traduisent par une gastro-entérite hémorragique et un ictère flamboyant, parfois compliqués, pour la forme la plus rare de lésions hépatiques, cardiaque ou céphalique.
- La Rage (R) pour laquelle la vaccination est fortement conseillée voire obligatoire dans certains pays et pour les chiens de catégories 1 et 2. Le vaccin de la rage est maintenant enregistré sur le Passeport Européen qui suivra votre chien durant toute sa vie.
Le premier rappel de la Maladie de Carré, la Parvovirose et l'Hépatite doit être réalisé un an après la première injection puis les rappels seront effectués tous les 2 ans.
LA PIROPLASMOSE
Les tiques sont des parasites particulièrement dangereux et malheureusement très répandus en France. Elles enfoncent leur rostre qui pénètre profondément dans la peau du chien et commencent leur repas sanguin. Lors de ces repas elles sont susceptibles de transmettre des maladies graves aux chiens.
Les tiques sont des acariens, elles sont proches des araignées. Elles ont huit pattes et mesure environ 5mm à jeun. Elles vivent essentiellement dans les bois et dans l'herbe. En France, trois espèces sur les huit cents répertoriées dans le monde sont présentes. La tique s'agrippe aux poils de l'hôte, bien souvent un chien, et recherche une zone où la peau de celui-ci est fine telles que les oreilles, l'abdomen ou entre les doigts afin de planter son rostre et commencer son repas sanguin. Après une période maximale de 10 jours, elle se détache et cherche une autre proie
La piroplasmose (ou babésiose) est une maladie très fréquente chez les animaux et en particulier chez le chien. Elle détruit les globules rouges de l'animal par le biais d'un parasite appelé Babesia Canis qui se propage dans le sang. Chaque année, cette infection tue de nombreuses bêtes en France.
Les symptômes sont la fièvre, l'anémie, abattement intense et des urines foncées. Un chien sans appétit dont les urines deviennent foncées peut être la conséquence d'une piroplasmose. Il existe un traitement, si elle est pris à temps, qui permet de les soigner mais cela peut entraîner des séquelles au niveau rénal et hépatique.
La borréliose de Lyme est une maladie infectieuse due à une bactérie du type Borrelia. Les tiques propagent cette maladie.
Les symptômes sont la fièvre et votre chien peut boiter à cause de douleurs articulaires et musculaires importantes. Cette maladie peut être contagieuse pour l'homme et mortel chez les animaux.
Les symptômes sont généralement similaires à ceux de la piroplasmose. Ils sont la présence de fièvre, d'anémie et des micros hémorragies du nez et la présence de sang dans les urines.
Cette infection peut être mortelle sans traitement.
La transmission
C'est la tique qui transmet cette maladie au chien des parasites de la piroplasmose. Ces parasite se propagent dans les globules rouges provoquant une anémie. Les reins et le foie se retrouvent également intoxiqués. Cette affection n'est cependant pas transmissible à l'homme ni aux autres animaux.
Les symptômes
Le chien a une faible émotivité, faible, et refuse de se nourrire. Il a vomissement et est pris de fièvres. Ses urines sont d'un rouge orangé ou marron foncé.
Informer d'urgence votre vétérinaire qui établira un diagnostic précis dans les plus bref délais.
Le traitement
Selon le stade d'évolution de l'affection, le praticien agira par des injections ou perfusions ou même par transfusions afin de stabiliser la destruction des globules rouges.
Le traitement est efficace, si il est démarrer a temps, il peut y avoir des complications. Il est donc important en cas de symptome d'emmener votre chien d'urgence chez le vétérinaire.
DELAIS : Le délais de traitement peut être de 2 à 5 jours pouvant aller a quelques semaines si le chien a était pris trop tard, cependant il se peut que le chien garde des séquelles s'il a vraiment était pris trop tard. Cependant, il est conseillé de demander l'avis au vétérinaire si dans le cas votre chien chasse.
La prévention :
- Les anti-parasitaires
Le meilleur moyen de prévenir la piroplasmose est d'empêcher la tique de piquer. Il faut avoir très bon anti-parasitaire. L'anti-parasitaire doit être utilisé pendant le printemps et automne, la ou les risques sont les plus élevé.
- La vaccination
Le vaccin est conseillé mais n'est pas d'une éfficacité totale surtout sur des chiens adultes.
Source : Internet
Les Puces
Contexte
La maîtrise de l'infestation par les puces nécessite un conseil stratégique qui doit être maîtrisé par l'ensemble de l'équipe officinale. C'est le premier conseil en termes de fréquence et de poids économique. Avec le réchauffement du climat et les systèmes de chauffage urbain, on note la présence de puces tout au long de l'année. Le pic d'infestation et le risque maximal de contamination se situent le plus souvent de la fin mars à la fin octobre.Pour mettre en oeuvre le conseil le plus adapté à chaque client, il faut :
- Une formation de l'équipe avec mise en oeuvre systématique d'une grille d'analyse au comptoir (présence de croûtes, de dépilation, où se situent les lésions : sur le dos, la croupe, le ventre.).
- Un stock large avec des médicaments modernes performants, comme des préparations à administration cutanée en « spot-on » ou des lotions rémanentes en spray, et des médicaments plus classiques.
- Des " plans " de lutte anti-puce qui ciblent les parasites adultes qui vivent sur l'animal et les formes immatures dans l'environnement.
Il est nécessaire dans tous les cas de traiter longtemps (au moins six mois) et de briser le cycle de reproduction de la puce afin de prévenir les rechutes. Ainsi une connaissance de la biologie de la puce est nécessaire
Cycle parasitaire de la puce
Le cycle de la puce s'étend sur 3 à 4 semaines environ selon les conditions climatiques.
- L'adulte femelle pond de 300 à 2000 oeufs qui donnent des larves.
- Les larves se nourrissent du sang à moitié digéré et rejeté par les adultes et de squames cutanées provenant de l'animal.
- Les larves deviendront adultes en quelques semaines, mais, si les hôtes se font rares, ou la température trop froide,
elles peuvent patienter à l'état de nymphes dans un cocon protecteur, trop petit pour être visible.
- Ce cocon qui abrite la future puce adulte résiste à tous les insecticides. Il peut survivre jusqu'à 6 mois dans le milieu extérieur.
- De ce cocon sortira un adulte qui va infester de nouveau l'animal et qui pondra à son tour. La puce adulte meurt naturellement au bout de deux mois environ.Les études montrent que les puces passent au maximum 10 % de leur vie sur l'animal de compagnie et le reste dans l'environnement : panier, moquettes, sols...
- Dans la grande majorité des cas, il s'agit des puces de chat, Ctenocephalides felis, qui vont prendre un repas de sang le plus vite possible après leur arrivée sur le chien.
. Contamination
- Animaux infestés
Mis en contact avec un animal infesté, un sujet sain récupère environ 3 puces en deux heures. Cela suffit à contaminer la maison puis l'animal, de façon massive, en quelques semaines.
- Environnement
Cette notion recouvre les locaux et tous les animaux vivants en contact avec le sujet à protéger. Il faut distinguer le cas ou l'environnement est maîtrisable (appartement) et peut être traité par pulvérisation ; ou non maîtrisable (pavillon, jardin, ...) la lutte biologique étant l'unique alternative envisageable pour assainir le milieu.
- parasites internes
La puce est elle-même l'hôte intermédiaire d'un parasite intestinale, vers plat du type tænia « dipylidium caninum ».
Une puce ingérée par l'animal, en se léchant, libère alors la larve de ce vers qui peut se fixer à l'intestin de celui-ci.
Principes actifs anti-parasitaires externes:
. Pyréthrinoïdes de synthèses:
Les pyréthrinoïdes synthétiques stables aux ultraviolets ne sont pas ou peu toxiques pour le chien. Ils sont potentialisés par le butoxyde de pipéronyle. Ils sont contre-indiqués chez le chat [1]. Très économiques, ce sont les seuls médicaments à avoir une action répulsive sur les insectes. Les formes galéniques modernes (lotions et solution d'application en « spot on ») leur confèrent une rémanence d'un mois. Quelques médicaments : DEFENDOG®, DOG-NET Spot®, DUOWIN®, SCALIBOR®, PULVEX®...
. Les phenyls-pyralzolés:
Le fipronil (FRONTLINE®) est le principe actif leader au niveau mondial et en France. Le fipronil, premier représentant d'une nouvelle famille d'antiparasitaires externes : les phényl-pyrazolés, agit sur le système nerveux des insectes en inhibant le neuromédiateur GABA. Il se lie naturellement à la peau et reste actif 60 à 90 jours contre les puces, 30 jours contre les tiques. Il est aussi actif contre les poux . L'efficacité est maintenue même après des bains ou des shampooings. La rémanence est élevée : une grande majorité des animaux sont indemnes de puces un mois après le traitement. Disponible en pompes de 100, 250 ml et 500 ml ainsi qu'en spot on chien 2 à 10 kg, chien de 10 à 20 kg, chien de 20 à 40 kg, chien plus de 40 kg. Doué d'une bonne tolérance, le fipronil peut s'utiliser sur les très jeunes animaux et les femelles gestantes ou allaitantes.
. Les nitro-pyrazolés:
Le représentant principal de cette famille, l'imidaclopride, est disponible sous forme de solution concentrée (spot-on) Il est adapté aux animaux de tous âges ,, y compris les chiots et les chatons de plus de 8 semaines. C'est un médicament d'une grande rapidité d'action, indiqué uniquement contre les puces, actif sur les adultes et les larves
ce qui permet d'assainir progressivement l'environnement.
Quelques médicaments : ADVANTAGE®, BIOCANISPOT®.
. Les organophosphorés: Les organophosphorés sont des inhibiteurs de l'acétylcholinestérase. En plus de leurs propriétés acaricides et insecticides, certains d'entre eux ont un spectre d'activité anthelminthique. En cas de surdosage, ils peuvent être toxiques . Certaines précautions sont donc indispensables : respecter la posologie ; ne pas traiter de façon concomitante avec d'autres médicaments à activité anticholinestérasiques (organophosphorés, carbamates).
Quelques médicaments : SPRAY INSECTICIDE CLEMENT®, TIQUANIS®, DIMPYGAL®, ...
. CarbamatesLes carbamates sont des anticholinestérasiques comme les organophosphorés, mais moins toxiques (il faut être toutefois prudent chez le chiot ). Le carbaryl et le propoxur sont souvent employés pour l'extérieur et les chenils (notamment pour la destruction des blattes) . Ils sont potentialisés par le butoxyde de pipéronyle comme les pyréthrines. Ils agissen
Le gouvernement doit garantir la «coexistence» entre loups et éleveurs
10/11/2014 06:15
Le gouvernement ne doit pas seulement faciliter les tirs sur les loups, il doit aussi permettre la «coexistence» entre le canidé, protégé au niveau européen, et les éleveurs, ont souligné vendredi des associations de protection de la nature après la publication de deux arrêtés au Journal officiel.
«Nous regrettons que l’Etat privilégie une politique de gestion du loup avec comme affichage prioritaire la destruction d’individus (abattages de loups, ndlr), sans, en parallèle, mettre tout en oeuvre pour que la présence de l’espèce soit admise par ses détracteurs», disent dans un communiqué France Nature Environnement (FNE), la Ligue de protection des oiseaux (LPO) et Humanité & Biodiversité.
Le premier des deux arrêtés parus vendredi reconduit le plafond de 24 loups maximum pouvant être abattus en France dans les douze prochains mois, à titre dérogatoire. Mais ce plafond pourra être porté à 36 quand 20 loups auront été éliminés.
Lors des 12 derniers mois, huit loups ont été abattus malgré le plafond fixé à 24, en raison de la complexité des procédures mais aussi de la difficulté de trouver l’animal sur le terrain. La France compte actuellement 300 loups et plus de 6.000 animaux d’élevage ont été tués par l’animal en 2013, selon le ministère. L’autre arrêté désigne les 20 départements où des loups pourront être abattus en cas d’attaques avérées sur les troupeaux. Est concerné un grand quart sud-est de la France, allant jusqu’à la Meuse et la Haute-Marne. Les ONG regrettent la «volonté de l’Etat de vouloir cantonner le loup dans ses secteurs de présence historique».
«Le loup vient à peine d’effectuer son retour en Ardèche, dans l’Ariège, l’Aude, les Bouches-du-Rhône, la Haute-Saône, la Haute-Marne et la Meuse», rappellent-elles, estimant que le fait d’autoriser les tirs sur les loups dans ces départements «peut remettre en question l’extension géographique» d’une espèce protégée.
Les ONG s’inquiètent aussi d’un autre arrêté en préparation. Ce texte autorisera, sous certaines conditions et dans 57 communes (dans 4 départements), les chasseurs à tuer des loups lors de battues au grand gibier ou lors de la chasse à l’approche ou à l’affût (chasse individuelle). L’an dernier, des associations écologistes avaient obtenu devant les tribunaux la suspension d’arrêtés similaires. «S’il était probablement nécessaire d’expérimenter de nouvelles mesures, nos associations souhaitent qu’elles portent prioritairement sur l’expérimentation de nouveaux moyens de protection des troupeaux», affirment les ONG. Elles promettent d’engager des «procédures contentieuses» en cas de «nécessité».
pas si évident à déterminer à vue d'oeil mais voici une petite astuce :o)
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Ses empreintes ressemblent à celle d'un petit chien mais en différent à quelques détails. Les points communs sont les marques bien visibles des griffes et des coussinets. On retrouve 5 empreintes de pelotes, 4 de doigts (le 5ème doigt situé plus haut sur la patte ne marque pas) ; Elles diffèrent par le fait que la trace de renard s'inscrit dans un rectangle alors que celle du chien s'inscrit plutôt dans un carré, elle parait donc plus allongée.
Il existe une méthode pour confondre le renard ou le chien qui traine autour de vos poules. Il faut pour cela tracer un trait qui relie les extrémités avant des pelotes latérales. Si cette ligne passe en dessous de l'extrémité arrière des pelotes du milieu c'est signé Goupil, si elle passe au travers, vous avez à faire au toutou de votre voisin
Vendredi, vers 23 heures, en marge de la fête de l'école, deux enfants, Charles, 8 ans, et Lucas, 5 ans, ont été sérieusement blessés au visage par un épagneul. Les deux enfants, pour lesquels beaucoup d'adultes présents à la fête ont d'abord craint qu'ils soient défigurés, ont été transportés à la clinique Saint-Hilaire d'Agen. L'un était profondément blessé à la lèvre, l'autre à une gencive. Hier, en fin d'après-midi, Suzanne Macabiau, maire de Miradoux, nous donnait des nouvelles plutôt rassurantes des victimes. Lucas avait rejoint son domicile tard dans la nuit après des soins et Charles est revenu à Miradoux hier après-midi. Suzanne Macabiau, qui, elle aussi, était de la fête vendredi, confirme que l'épagneul et le griffon qui l'accompagnait n'étaient pas connus des villageois. Il s'agit, en effet, de deux chiens venus du Tarn-et-Garonne (hameau Lachapelle…) qui divaguaient depuis deux jours. Ils ont été rendus à son propriétaire auquel le procureur de la République du Gers a fait obligation de soumettre le chien «agressif» à une analyse de comportement par un vétérinaire. Mais, selon la gendarmerie, le propriétaire envisage de faire euthanasier cet animal. L'autre chien s'est tenu totalement à l'écart de l'agression contre les deux enfants, ont noté les témoins.
Aude : cinq brebis tuées par un loup à St-Gaudéric
10/11/2014 06:09
C'est la première attaque sur cet élevage de 270 moutons, situé entre Fanjeaux et Mirepoix.Un loup est probablement passé à l'attaque, dimanche matin, à Saint-Gaudéric.
C'est le premier cas enregistré sur l'exploitation de Philippe Ardonceau, qui élève 165 brebis et 120 agneaux entre Fanjeaux et Mirepoix. Des analyses génétiques sur des prélèvements sont en cours pour savoir s'il s'agit bien d'un loup. Mais pour l'éleveur, cela ne fait guère de doutes. "Les brebis ont toutes été étranglées, et j'ai même retrouvé une tête à 50 m de là, explique Philippe Ardonceau. J'ai déjà eu des chiens errants, et c'était très différent : les brebis étaient éventrées".
Si le loup n'avait jamais frappé à Saint-Gaudéric, il avait élu domicile à proximité, pendant toute l'année dernière. L'éleveur n'est qu'à 2,5 km à vol d'oiseau de l'exploitation d'Edgar Juin, située à Fenouillet-du-Razès, où 110 brebis ont été tuées en 14 mois !
"Être victime du loup, c'est comme être foudroyé, explique M. Ardonceau. C'est un animal insaisissable qui peut frapper n'importe quand. Je ne vais plus pouvoir m'absenter. C'est très différent d'un chien errant, qu'on arrive toujours à retrouver".
Lors des six premiers mois de 2014, 35 constats - représentants 74 brebis tuées par des loups - ont été effectués chez 16 éleveurs audois par les services de l'Etat