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Créé le : 09/11/2014 21:41
Modifié : 10/11/2014 06:32

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La leishmaniose

10/11/2014 03:29



La leishmaniose

 

Tous droits réservés pour tout support. Reproduction interdite.

 

 

Fatigue, amaigrissement, yeux et nez croûteux, pousse des ongles… quelques-uns des symtômes rencontrés le plus souvent dans la leishmaniose canine.

 

 

 

Points forts :

 

. La leishmaniose est une maladie fréquente, implantée dans la région depuis très longtemps (voir plus loin, la Répartition géographique, au niveau local) et transmise par piqure d'un petit moucheron : le phlébotome.

 

. Les symptômes les plus courants sont un amaigrissement avec une perte de poils et des pellicules (aspect de vieux chien), mais on décrit aussi des saignements de nez, des boîteries, des nodules sur la peau… En zône infectée, la leishmaniose devrait être suspectée sur quasiment n'importe quel chien malade.

 

. Le diagnostic se fait à la clinique, par mise en évidence du parasite sur une ponction de moelle osseuse ou sur un calque cutané, ou au laboratoire sur prise de sang.

 

. La plupart des chiens infectés ne guériront pas de leur leishmaniose, et en resteront porteurs toute leur vie… mais la plupart des chiens infectés mèneront aussi une vie normale, avec un traitement. Certains chiens décèdent malheureusement malgré le traitement (par atteinte rénale, notamment). L'arrêt du traitement entraîne généralement une rechûte en quelques semaines à quelques mois.

 

. Les chiens vivant en zône infectée devraient tous porter des produits répulsifs pour le phlébotome (colliers, pipettes ou sprays, ayant une autorisation de mise sur le marché pour leur effet répulsif sur le phlébotome). Un vaccin est disponible depuis fin 2011.

 

 

 

                                         

 

 

 

Maladie régionale par excellence, la leishmaniose canine est due à des protozoaires flagellés, appartenant au genre Leishmania (L. infantum dans le sud de la France), et transmis par piqûre d'un petit moucheron : le phlébotome. Les leishmanies ont été décrites pour la première fois en France à Marseille, en 1913 chez le chien, et en 1922 chez l'Homme.

 

Une maladie présente depuis aussi longtemps dans les villages entourant nos cliniques de Calvisson (Gard), et surtout de Villevieille-Sommières (Gard, limitrophe de l'Hérault), suscite bien sûr bon nombre de questions… et aussi quelques fantasmes. Nous avons donc choisi de faire figurer ici un article très détaillé, compte-rendu actualisé et à peine modifié d'une conférence que nous avons présentée il y a quelques années, dans une formation en médecine interne vétérinaire. Nous espérons que ce texte apportera des réponses aux multiples questions et idées reçues suscitées par la leishmaniose. Ceux qui souhaitent une information plus synthétique pourront se concentrer sur la répartition de la maladie au niveau local, les symptômes, le traitement, et surtout la prévention (répulsifs et vaccin).

 

LE PARASITE

Il existe un très grand nombre d'espèces de leishmanies à travers le monde (L. tropica, L. major, L. infantum, L. donovani…), et un grand polymorphisme à l'intérieur de ces espèces : 712 souches de Leishmania infantum ont été décrites, uniquement dans le sud de la France !

 

  

Photo de gauche : très nombreuses leishmanies à l'intérieur de macrophages (ponction de moelle osseuse de chien). Photo de droite : gros plan sur les leishmanies : minuscules organismes en forme de navette, contenant deux inclusions (un noyau et un kinétoplaste).

 

 

Les leishmanies vivent à l'intérieur de certaines cellules (macrophages) de leur hôte (chien, humain…), où elles survivent en développant différents mécanismes de protection, et où elles se multiplient. Lors du repas sanguin du phlébotome, les leishmanies sont aspirées, et se retrouvent dans l'intestin de l'insecte. S'il ne s'agit pas du moucheron approprié, les parasites seront éliminés par l'insecte. En 4 à 20 jours selon la température, (optimum à 25°C, cycle impossible à 0 ou 30°C), les leishmanies se multiplient, se transforment, et migrent de l'intestin du phlébotome vers ses glandes salivaires. Chez l'un des deux phlébotomes présents dans la région (P. ariasi), cette évolution est particulièrement lente (19-21 jours), car les leishmanies infectieuses n'apparaissent dans la trompe de l'insecte piqueur qu'après deux repas sanguins suivant le repas contaminateur. Les leishmanies sont alors prêts à être réinjectées dans la peau d'un mammifère, lors du prochain repas sanguin de l'insecte.

 

Ce qu'il faut retenir de ces détails un peu techniques, c'est que seul le phlébotome peut transmettre la leishmaniose (pas une tique, ni un moustique "ordinaire"), qu'une maturation est nécessaire dans le corps du phlébotome qui ne pourra donc pas transmettre la maladie en piquant deux chiens à la suite, et qu'une température assez élevée (mais pas trop) est nécessaire.

 

ÉPIDÉMIOLOGIE

Répartition géographique :

On rencontre principalement la leishmaniose autour de la Méditerranée et au Moyen-Orient, en Afrique du Nord et de l'Est, en Asie (Inde, Bengladesh et Chine), aux USA, en Amérique centrale et en Amérique du sud. En France, la maladie est présente dans cinq foyers, tous dans le sud du pays : Pyrénées-Orientales, Cévennes, Provence, Côte d'Azur et Corse. La leishmaniose peut se rencontrer, plus rarement, dans d'autres régions, du fait des déplacements de chiens, et de l'existence de petits foyers ectopiques : Allier, Puy de Dôme, Tourraine, régions lyonnaise et toulousaine ou Landes, par exemple.

 

                  

 

Au niveau très local, on trouve de la leishmaniose à Sommières (plus particulièrement sur les collines environnantes : Villevieille, "montée EDF"…), dans les villages à proximité immédiate (Aubais, Junas, Saussines…), et dans la plupart des localités en direction de l'ouest vers le pic Saint-Loup (Saint-Bauzille de Montmel, Sainte Croix de Quintillargues, Saint Mathieu de Tréviers…)(photo ci-dessous), et du nord vers les Cévennes : Salinelles, Souvignargues, Fontanes, Combas, St Mamert, Fons… et bien sûr, au-delà vers Quissac, et dans toutes les Cévennes. En revanche, toujours à partir de Sommières, on en trouve peu lorsque l'on prend la direction de Montpellier, (Boisseron…), ou de la mer (Lunel…). On trouve également peu de cas dans la Vaunage (Calvisson, Langlade, Caveirac, Clarensac…), même si nous en avons rencontré occasionnellement dans chacune de ces localités.

                

                

Une enquête récente, menée dans le sud de la France, semble indiquer une augmentation du nombre de cas et de l'aire de répartition géographique de la leishmaniose par rapport à une enquête similaire datant de 1988… ce qui n'est pas notre sentiment au niveau local : il y a une vingtaine d'années, nous diagnostiquions une cinquantaine de nouveaux cas chaque année (soit un par semaine) : nous en sommes loin aujourd'hui.

 

Le réservoir : le chien

Le réservoir de parasites est essentiellement constitué par les canidés (chiens, mais aussirenards de façon plus marginale. 1,5 à 2% de chiens infectants suffisent à entretenir l'endémie. Les chiens malades, surtout s'ils présentent des lésions cutanées, sont classiquement considérés comme le principal réservoir, mais plusieurs études ont montré que l'infectiosité n'est pas corrélée à la gravité des symptômes : les chiens infectés asymptomatiques seraient aussi infectieux pour les phlébotomes que les chiens malades. En revanche, les chiens leishmaniens traités par le GLUCANTIME, l'allopurinol ou leur association, sont moins (voire plus du tout) infectieux pour le phlébotome pendant les 4-5 mois qui suivent le début du traitement.

De rares cas de leishmaniose ont été rapportés chez des chats, pas forcément infectés par le FeLV ou le FIV (une quarantaine de cas dans la littérature mondiale depuis 1990). Les études épidémiologiques ont montré une séroprévalence et des taux d'anticorps plus faibles chez le chat que chez le chien dans une région donnée. Le chat ne semble pas jouer un important rôle de réservoir comparé au chien, mais il peut permettre ponctuellement l'infection de phlébotomes, dans un environnement humain.

L. infantum a été trouvée chez de nombreuses espèces animales, (rats, écureuils, chevaux, vaches, moutons…), mais le rôle de réservoir de ces espèces n'a pas été démontré (21,108).

 

La transmission : le phlébotome

En France, elle est le fait de deux insectes : Phlebotomus ariasi et Phlebotomus perniciosus. Ce sont de très petits "moucherons" (0,5 cm de long), silencieux, à activité crépusculaire ou nocturne (maximum d'activité entre 22 et 24 heures). Une densité minimale de 10-15 phlébotomes/m2 est nécessaire au maintien de l'endémie. Seule la femelle se nourrit de sang, et exclusivement sur des mammifères. 0,5 à 3% d'entre elles sont porteuses de leishmanies, mais ce taux peut atteindre 20% dans une maison avec chien leishmanien. Une fois contaminé, un phlébotome conserve son pouvoir infectant pendant toute sa vie (3 mois).

 

P. ariasiprédominant dans les Cévennes (près de 90 % des captures) et dans les Pyrénées-Orientales, vit essentiellement à l'extérieur des habitations, sur les collines, à flanc de coteau (300-600 m) : c'est l'étage des chênaies mixtes à Quercus ilex, Q. suber et Q. pubescens, et c'est là qu'ont été observés les taux de prévalence canine et humaine les plus élevés. Les fonds de vallée (inversion thermique) et les cols ou sommets (vent) sont relativement pauvres en P. ariasi,mais l'insecte peut néanmoins parcourir plus de deux km à partir de son foyer, avec passage de col et changement de versant. Son hôte électif est le chien, l'Homme à un degré moindre. Il s'agit d'une espèce exophile (autre raison pour laquelle il pique moins l'Homme), et il est repoussé par une lumière vive. Il peut néanmoins rentrer dans les maisons lorsque la température diminue, et il est attiré par une lumière faible (lampe de chevet derrière une fenêtre ouverte) : on en trouve jusqu'à 200/m2 dans une pièce faiblement éclairée. Sa densité est maximale du 15 juillet au 15 août, mais le repas sanguin, (donc la contamination), pris juste avant le dépôt d'œufs, est décalé vers l'automne, à partir de début septembre. L'automne constitue donc la grande période à risque, avec des poussées épidémiques pendant l'hiver et le printemps (quoique de nouveaux cas soient diagnostiqués toute l'année, du fait de la durée variable et souvent longue de l'incubation).

 

Collines de moyenne altitude, chênes verts, murailles de pierres sèches : les Cévennes sont le paradis des phlébotomes… 

 

P. perniciosus est plus important dans les foyers de Provence, Côte d'Azur et Corse, avec un pic printanier et un pic automnal (fréquence maximale entre fin août et mi-septembre). Il est présent en zônes rurale et sub-urbaine, dans l'arrière-pays plutôt que sur le rivage : ses biotopes sont le maquis et la garrigue, à végétation constituée de pinèdes, chênes kermès, genêts et cystes, ainsi que les jardins envahis de ronce, les murs fissurés et les falaises, le tout en dessous de 100 mètres d'altitude. Son rayon d'action n'excède pas 400 m autour de son foyer. Son tropisme pour l'homme est supérieur à celui de P. ariasi, et ce d'autant plus qu'il s'agit d'un insecte endophile, qui pénètre volontiers dans les habitations.

 

Chaque phlébotome femelle effectue plusieurs repas sanguins. L'insecte pique généralement une zône glabre de la tête de son hôte, (face interne du pavillon de l'oreille ou dessus du nez). Cette piqure est douloureuse, et dure plusieurs minutes. Un nodule d'inoculation, rempli de leishmanies, se développe quelques mois plus tard au point d'injection. Les chiens vivant dans les zônes de forte densité de phlébotomes définies plus haut, et passant la nuit dehors, sont plus exposés. Il n'y a pas de prédisposition en fonction du sexe, mais les boxers seraient plus souvent infectés. L'état physiologique du chien peut aussi influer sur sa sensibilité à l'infection (cf pathogénie). 

 

Les autres modes de transmission, (in utero de la mère aux fœtus, par transfusion sanguine), sont décrits mais peu fréquents. La transmission vénérienne est suspectée, mais ne semble pas démontrée. Une contagion directe du chien à l'homme ne peut se produire que dans des conditions exceptionnelles.

 

 

Et l'Homme, dans tout ça ??

Les leishmanies peuvent infecter les humains : dans certaines régions du monde (Amérique latine, Maghreb, Afrique sub-saharienne…), les cas d'infection humaine sont nombreux, et les symptômes parfois extrèmement sévères.

Ce n'est heureusement pas le cas dans nos régions, les leishmanies gardoises et héraultaises (françaises en général), se montrant visiblement plus méchantes pour le chien que pour l'Homme. Selon une publication récente dans le Bulletin épidémiologique (Université Montpellier 1 et CHRU de Montpellier),  on a recensé entre 1999 et 2009, quinze cas de leishmaniose humaine autochtone dans le département de l'Hérault, et quinze dans le département du Gard, soit environ un cas (précisément 1,36) par an et par département.

 

Faut-il donc s'inquiéter si l'on habite en limite de Cévennes, au milieu des chênes verts, et que tous les chiens des voisins ont attrapé la leishmaniose ? La réponse est clairement non : avec un cas de leishmaniose humaine par an et par département… ça ne serait vraiment pas de chance que ça tombe sur vous ! Même chose si l'on a un chien leishmanien à la maison, surtout s'il est traité. Seules exceptions : les personnes souffrant d'un déficit de l'immunité, à cause d'une maladie ou d'un traitement… éventuellement les nourrissons. En cas de doute,demandez de toute façon conseil à votre médecin. Mais en tout état de cause, avec un cas de leishmaniose humaine par an et par département, on court beaucoup plus de risques en prenant sa voiture le matin, qu'en passant la soirée dans les Cévennes, sous les chênes verts. (A fortiori si l'on utilise alors un répulsif anti-moustiques !)

 

PATHOGÉNIE

Passage un peu technique… mais intéressant à lire si l'on veut comprendre la maladie, et en quoi consiste le vaccin. Sinon, il est tout à fait permis de zapper !

 

La réponse immunitaire à l'infection leishmanienne, d'abord décrite chez la souris puis étendue à l'espèce canine, est mieux connue depuis quelques années. Elle repose sur la dualité entre deux populations de lymphocytes T helper (Th1 et Th2), qui coexistent chez un même individu, mais avec prédominance de l'une par rapport à l'autre selon les chiens. Les cellules Th1 produisent de l'interleukine 2 (IL2), de l'interféron g (IFN g), et du tumor necrosis factor (TNF), et interviennent dans l'immunité à médiation cellulaire. (En particulier, les Lymphocytes T CD4+ activés produisent l'IFN g, qui stimule les macrophages à détruire les leishmanies). Cette immunité cellulaire permet de résister à l'infection. A contrario, le nombre de cellules CD4+ circulantes et le rapport CD4+/CD8+ s'effondrent pendant la maladie, et leur diminution semble corrélée à la sévérité des symptômes (20,43). Les chiens sont aussi d'autant plus infectieux pour les phlébotomes qu'ils ont des taux de CD4+ faibles.

Les cellules Th2 produisent les interleukines 4, 5, 6, 10 et 13, et stimulent la différentiation des cellules B et la production d'anticorps, à l'origine d'une hypergammaglobulinémie. Ces anticorps ne sont pas protecteurs, et favorisent au contraire le développement de la maladie par dépôts d'immuns complexes, à l'origine de vascularites, polyarthrites, ulcérations cutanéo-muqueuses (une des causes des saignements de nez), uvéites et glomérulonéphrites. La présence d'anticorps dirigés contre la membrane des plaquettes est également décrite.

 

Outre la réponse immunitaire, la génétique intervient dans la résistance à la maladie : les chiens sensibles à l'infection leishmanienne présentent une mutation sur le gène RAMP1, qui empêche le contrôle de la replication des leishmanies à l'intérieur des macrophages. Il a aussi été montré que certaines races de chiens (Ibizian hounds) présentent une immunité à prédominance cellulaire, et une réponse immune efficace contre la leishmaniose.

Par ailleurs, le développement de nouvelles techniques de diagnostic (PCR) nous a appris que la prévalence de l'infection leishmanienne est beaucoup plus importante que la prévalence de la maladie ou de la séropositivité, de nombreux chiens infectés ne présentant aucun symptôme et demeurant séronégatifs.

 

Ces nouvelles connaissances nous conduisent à passer d'une ancienne conception de la leishmaniose, (la maladie est le résultat de l'infection parasitaire), à une nouvelle conception (la maladie est la conséquence d'une réponse immunitaire inadéquate à l'infection).

 

L'ancienne conception :

- La prévalence de la leishmaniose maladie est de 1-5% sur le pourtour méditerranéen, sa séroprévalence de 5-15% (plus dans certains foyers).

- Les animaux infectés deviennent séropositifs

- La plupart des animaux infectés développeront, tôt ou tard, la maladie.

 

La nouvelle conception :

- La prévalence de l'infection est beaucoup plus forte que ce qui était estimé traditionnellement : supérieure à 50% en zone d'enzootie.

- La plupart des chiens infectés ne développent pas la maladie (prévalence de la maladie parmi les chiens infectés : 3-10%)

- Les chiens infectés sans signe clinique montrent une réponse immunitaire de type cellulaire (Th1) contre la leishmaniose. Ils sont généralement séronégatifs, ou faiblement séropositifs.

- Les chiens infectés malades montrent une réponse immunitaire de type humoral (Th2) contre la leishmaniose, et une réponse cellulaire faible. Ces chiens sont généralement très immunodéprimés, avec de très faibles taux de CD4+ circulants.

- Un chien peut passer d'un statut sensible à un statut résistant et réciproquement, en fonction des prises de médicaments, infections, infestations parasitaires, tumeurs, etc.

 

Conséquences de cette nouvelle conception :

- Complexité du diagnostic, nécessité de confronter les tests et la clinique : PCR ou myélogramme positifs chez un chien sain = seulement infection. Séropositivité associée aux signes cliniques = maladie : le diagnostic est donc une décision clinique.

- Conduite à tenir claire si un chien présente des signes cliniques et des tests de diagnostic positifs. Mais chez les chiens infectés asymptômatiques et séronégatifs ou faiblement positifs ? faut-il traiter, ou juste surveiller ?

- Nécessité de combiner plusieurs tests de diagnostic, en particulier de rechercher les leishmanies dans les lésions (calques, ponctions…)

- Devant une leishmaniose-maladie, il est intéressant de rechercher les éventuelles causes de déficit immunitaire : médicament immunosuppresseur, maladie chronique intercurrente, parasitisme… (nombreux exemples dans la littérature).

 

 

ÉTUDE CLINIQUE

 

Signes cliniques :

Dans les 2 à 3 mois suivant la fin de la période d'activité des phlébotomes, un chancre d'inoculation est souvent visible chez les chiens contaminés : il s'agit d'abord d'une petite surélévation rouge, puis d'une lésion ulcéro-croûteuse, cernée par un bourrelet œdémateux, et pouvant atteindre 2 à 3 cm de diamètre. Cette lésion est présente au niveau de la truffe, du chanfrein, et de la face interne des oreilles des chiens. Elle disparaît en moyenne après 6 mois. Suit une période d'incubation pouvant varier de 3-12 mois à 4-6 ans selon les auteurs, à l'issue de laquelle un certain nombre de chiens développeront la maladie. Les principaux signes cliniques observés sont énumérés ci-après. Ils évoluent généralement sous une forme chronique, une évolution aiguë avec fièvre étant observée dans 4% à 23% des cas. On citera en particulier :

 

Des symptômes généraux : amaigrissement, baisse d'appétit, abattement ; le chien 
est triste et ne joue plus : les propriétaires ont souvent l'impression que leur chien "a pris un coup de vieux".

 

- Une fonte musculaire : d'abord sur la tête, (creusement des fosses temporales qui donne unaspect de vieux chien), puis sur l'ensemble du corps. (Photo de droite : leishmaniose ancienne, non traitée : aspect dramatique chez un vieux chien)

 

- Des symptômes cutanéo-muqueux (75% à plus de 80% des cas) : chûte des poils diffuse sur le corps, et plus marquée sur la tête (oreilles, lunettes…), avec des squames (pellicules) de grande taille (photos ci-dessous, et en tête de paragraphe). 
On trouve aussi les chancres d'inoculation déjà évoqués (photo de gauche : chancre d'inoculation gorgé de leishmanies, sur le menton d'un Yorkshire terrier), et desulcérations, notamment sur les points de pression et sur les muqueuses : dans le nez (entraînant des saignements de nez), la bouche, le tractus digestif. Lescoussinets plantaires et la truffe peuvent être croûteux et crevassés. On observe plus rarement des granulomes ou des nodules sur la peau ou les muqueuses (gencives, langue, pénis…), avec parfois apparition de véritables "tumeurs" leishmaniennes.

 

 

      

Nodules leishmaniens dans l'oreille (photo de gauche) et sur le dos (photo du centre) de deux chiens. On pourrait facilement penser qu'il s'agit de tumeurs de la peau, mais ces nodules sont gorgés de leishmanies, que l'on met facilement en évidence sur une simple ponction, que l'on colore avant de l'observer au microscope (photo de droite). Ces nodules et "tumeurs" leishmaniens disparaissent lorsque l'on commence le traitement de la leishmaniose.

 

- L'adénomégalie (gros ganglions) est présente dans 89 à 96% des cas, tandis que lasplénomégalie (grosse rate) est plus inconstante (20 à 54%).

 

- L'onychogryphose (pousse des ongles, "ongles de fakir"), chez 40% des chiens.

 

  

 

 

Squamosis très important, sur le corps (photo de droite) et la tête (ci-dessous à gauche) d'un chien leishmanien (squames amiantacées, de grande taille). Ci-dessous à droite : onychogryphose (pousse des ongles) chez le même chien. 

 

 

- Les signes oculaires : ils sont parfois isolés (jusqu'à 15% des cas), et leur reconnaissance est alors très importante pour le diagnostic de la leishmaniose. Le reste du temps, ils sont associés aux autres symptômes de la leishmaniose. On observe le plus souvent une atteinte des paupières (blépharite), des conjonctives (50 à 61% des cas), de la cornée (kératite), une kérato-conjonctivite sèche et/ou une uvéite. La présence de granulomes sur les paupières, la membrane nictitante et/ou le limbe est très évocatrice de la maladie. Les atteintes du segment postérieur, dystrophies cornéennes, strabisme, exophtalmie, sont plus rares. Glaucome et panophtalmie peuvent venir compliquer une atteinte oculaire, et 10% des chiens leishmaniens présentant des symptômes oculaires deviennent finalement aveugles. Signalons que dans une étude portant sur 18 chiens leishmaniens, des lésions histologiques étaient présentes dans les yeux de tous les animaux.

 

  

Blépharite et truffe croûteuse (photo de gauche). Blépharite et conjonctivite (photo du centre). Inflammation de la cornée et de l'intérieur de l'œil (kérato-uvéite), conduisant souvent à une perte de la vision (photo de droite) : nous ne rencontrons quasiment plus jamais ces atteintes dramatiques des yeux depuis que l'allopurinol fait partie des protocoles de traitement. Photo en haut à droite : décollement de rétine chez un chien présenté pour une cécité d'apparition brutale : on voit la rétine flotter à l'intérieur de l'œil, derrière la pupille dilatée. Une leishmaniose a été diagnostiquée chez ce chien, qui a eu la chance de voir sa rétine se "recoller" après mise en œuvre du traitement.

 

   

Importante épistaxis chez une chienne berger allemand de neuf ans, atteinte de leishmaniose depuis au moins deux ans (et sans autre maladie pouvant provoquer un saignement de nez, en particulier séronégative pour l'ehrlichiose canine). Le saignement a rapidement disparu en intensifiant le traitement déjà en place.

 

- L'épistaxis (saignement de nez) : inconstante (autour de 10% des cas), mais très évocatrice quand elle est présente, et souvent très impressionnante et inquiétante pour les propriétaires du chien (photo de droite, et ci-dessus).

 

- Les symptômes résultant d'une atteinte rénale, assez fréquente (boisson et urines en quantité augmentée, œdèmes, ascite…), ou d'une atteinte hépatique, beaucoup plus rare (vomissements, soif augmentée, baisse d'appétit…)

 

- Les atteintes musculaires (myosites, voire myocardite),nerveuses (neuralgies, paraplégie), ostéo-articulaires (polyarthrite, périostite…) sont rares. Il en est de même pour les troubles de la reproduction (avortements, placentites).

 

- Une diarrhée (souvent due à une colite chronique), rarement observée elle aussi.

 

Chez le chat, les symptômes sont le plus souvent cutanés : il s'agit de croutes, nodules, ulcères, sur le nez, les lèvres, les paupières ou les oreilles. Ces lésions ne sont pas spécifiques, et le diagnostic est difficile. Plus rarement, on observe des formes viscérales, avec atteinte du foie, de la rate, des ganglions et/ou des reins. La leishmaniose du chat reste, de toute façon, exceptionnelle.

 

 

Signes biologiques :

Les modifications de l'électrophorèse des protéines sériques sont l'une des principalesanomalies biologiques rencontrées dans la leishmaniose canine : la protidémie est généralement élevée et peut dépasser 100 g/l. Cette augmentation est due à uneaugmentation en "bloc" des globulines béta et gamma, tandis que l'albumine est habituellement diminuée (dessin de droite), plus rarement à une bande étroite mimant un pic monoclonal (Voir un cas présenté plus loin, dans le chapître "Traitement"). Rarement, une forte protéinurie peut entraîner une hypoprotéinémie, qui n'est pas d'un bon pronostic.

 

L'anémie n'est pas spécifique, et sa fréquence chez les chiens leishmaniens varie de 21% à 94% des cas, selon les auteurs. Elle est généralement peu régénérative. Les autres anomalies sanguines (élévation des PAL et des ALAT, thrombopénie, leucocytose…), sont inconstantes et peu spécifiques. L'urée et la créatinine sont élevées en cas d'atteinte rénale, ce qui assombrit considérablement le pronostic. L'examen de la moelle osseuse peut montrer, outre des leishmanies, la présence de nombreux plasmocytes.

 

L'analyse d'urines révèle très souvent la présence d'une fuite de protéines, parfois massive. Des biopsies rénales réalisées chez 41 chiens leishmaniens ont montré la présence de lésions glomérulaires dans tous les cas.

 

 

AFFECTIONS INTERCURRENTES

La littérature scientifique regorge de descriptions de cas cliniques où la leishmaniose estassociée à une autre maladie : l'explication, conforme à la nouvelle conception de la pathogénie de la leishmaniose canine, en est qu'un chien infecté chronique par la leishmaniose, mais asymptomatique, peut changer sa réponse immunitaire (Th1 -> Th2) sous l'action d'une affection intercurrente, et développer alors une leishmaniose clinique. À l'inverse, un chien présentant une leishmaniose clinique, donc par définition immuno-déprimé (Th2), peut facilement attraper une nouvelle maladie.

 

Parmi les affections habituellement intercurrentes à la leishmaniose, citons les autres parasitoses du sang et de la moelle osseuse (hépatozoonose, filarioses, ehrlichiose, cette dernière s'accompagnant aussi d'un déficit immunitaire), diverses tumeurs (hémangiosarcomes, lymphomes…), et des parasitoses cutanées (démodécie, gale sarcoptique, dermatophytoses…)(photo ci-dessus : Ponction de moelle osseuse chez un chien : Hepatozoon canis en haut à gauche de la photo, plusieurs leishmanies en bas à droite. Photo de gauche : gale sarcoptique et leishmaniose chez un même chien).

 

 

DIAGNOSTIC

Il convient de distinguer ici le diagnostic de l'épidémiologiste, qui cherche à identifier tous les chiens hébergeant des leishmanies, du diagnostic du clinicien, pour qui la question est : les symptômes de ce chien malade sont-ils dus à la leishmaniose ? ou encore : ce chien infecté va-t-il développer la maladie ?

 

Mise en évidence directe du parasite :

La mise en évidence des leishmanies est un moyen de diagnostic rapide, (au "chevet" de l'animal) et intéressant (on peut penser que les leishmanies trouvées au cœur de la lésion sont probablement responsables de la lésion). L'absence de leishmanies sur un examen cytologique ne permet évidemment pas d'affirmer l'absence de leishmaniose : dans une étude portant sur 87 chiens leishmaniens, 61% seulement ont été trouvés positifs par examen cytologique de la moelle osseuse.

 

La recherche de leishmanies se fait souvent sur une ponction de moelle osseuse (photo de droite : très nombreuses leishmanies à l'intérieur, et autour, de deux cellules histiocytaires © Copyright JP. Beaufils) ou de ganglion hypertrophié. Pour ces deux examens, la sensibilité est bien meilleure chez les chiens malades (proche de 100%), que chez les infectés asymptomatiques. La ponction de rate peut paraître plus périlleuse, mais cette technique est sensible et sans danger selon certains auteurs. On peut également réaliser une ponction ou un calque sur toutes sortes de lésions cutanées ou muqueuses, (chancres d'inoculation, granulomes, "tumeurs" leishmaniennes, ulcères…), souvent très riches en leishmanies (voir photos des symptômes cutanéo-muqueux). On rencontre parfois des leishmanies sur frottis sanguin, même s'il ne s'agit pas là du meilleur moyen de diagnostiquer la maladie (ci-dessus à gauche : une leishmanie isolée à l'intérieur d'un lymphocyte, sur frottis sanguin). On peut encore trouver des leishmanies sur frottis conjonctival, ponction d'humeur aqueuse en cas d'uvéite, de liquide synovial lors d'arthrite, etc.

 

Sérologie :

Nous ne parlerons que de l'immunofluorescence indirecte (IFI) : c'est la technique deréférence, la plus souvent utilisée lorsque l'on demande une "sérologie leishmaniose" à un laboratoire (photo de droite, D. Fritz, laboratoire C.A.L, Troyes). Cette technique est très sensible et spécifique, mais peu reproductible d'un laboratoire à l'autre : on ne peut donc interpréter un résultat que par rapport aux valeurs de références du laboratoire qui a réalisé le test, et suivre l'évolution des taux chez un chien que si c'est le même laboratoire qui a réalisé tous les dosages.

 

Plusieurs tests de diagnostic rapide sont disponibles depuis quelques années. Ces tests sont spécifiques, (si le test est positif, on a très peu de chances de déclarer leishmanien un chien qui ne serait pas infecté), mais moins sensibles que l'IFI : si un chien est négatif avec l'un de ces tests, on ne peut pas totalement exclure la leishmaniose. Ces tests sont intéressants pour avoir une réponse rapide avant vaccination.

 

Globalement, les examens sérologiques sont sensibles et très spécifiques. Cependant, ils témoignent de la réaction immunitaire du chien (existence d'anticorps), et non de la présence des leishmanies, ni de la sévérité ou de l'évolution de la maladie : il peut donc arriver qu'un chien soit infecté, mais que la sérologie soit négative (infection récente, contrôle après un traitement non stérilisant, chiens présentant une réponse de type Th1, leishmanioses très localisées : nodules cutanés…), ou au contraire qu'un chien n'héberge plus de leishmanies (ou en quantité indétectable), et que la sérologie soit encore positive.

 

Polymerase Chain Reaction (PCR) :

Cette technique permet de repérer, puis de multiplier à des millions d'exemplaires, un fragment d'ADN présent dans le prélèvement. Elle est très sensible et spécifique. Le prélèvement est, de préférence, de la moelle osseuse, mais peut être du ganglion, de la peau, éventuellement du sang. Dans une étude récente, la PCR réalisée sur 95 chiens leishmaniens était positive pour 99% des prélèvements de ganglion, 94% des prélèvements de sang, et 95% des prélèvements de peau. Un suivi réalisé chez 29 de ces chiens sous traitement a montré que tous restaient positifs en PCR pour au moins un des trois types de prélèvement, et que les trois types de prélèvement se positivaient toujours en cas de rechute.

La PCR permet de détecter des leishmanioses pour lesquelles la sérologie est négative : infections récentes, animaux asymptomatiques, leishmaniose à expression uniquement oculaire. Sa très grande sensibilité peut constituer un inconvénient, dans la mesure où, dans certains foyers, jusqu'à 80% des prélèvements de conjonctive ou de peau sont positifs. Comment interpréter un test lorsque pratiquement toute la population est positive ? La solution passe par la ré





Flatulence du Chien

10/11/2014 02:53



 

Flatulence-Chien
Si le sujet peut prêter à sourire. Il faut cependant savoir que près de 10% des propriétaires de chien se plaignent d’une telle situation. En effet, ce phénomène est très fréquent chez le chien.

Et, il est vrai que lorsque les gaz sont nauséabonds ils constituent une gêne pour le propriétaire et peuvent modifier sa relation avec son animal. Outre le désagrément personnel, ce problème peut en effet occasionner une gêne sociale, puisque maîtres et chiens empruntent ensemble les transports en commun, peuvent cohabiter au bureau, au restaurant, et en d’autres lieux publics.

Il serait dommage que votre relation avec votre compagnon en pâtisse, alors qu’il existe des règles simples et faciles à mettre en place, ainsi qu’un traitement 100% naturel pour diminuer sensiblement ce phénomène somme toute naturel.   

L’absorption d’air se fait principalement lors des repas ou de prise d’eau.

Certains facteurs peuvent aggraver ce phénomène, pour exemple des situations de compétition lors des repas, d’excitation, d’exercice vigoureux ou de stress.

Il est à noter que certaines races de chien y sont plus sujettes, notamment les races au nez aplati, tels que les bouledogues, carlins, pékinois..., qui du fait de leur morphologie avalent plus d’air par le pharynx même hors des prises de repas.

Quelques règles alimentaires à adopter pour réduire les flatulences de votre chien :

  • Diviser sa ration en 2 ou 3 repas par jour
  • Lui donner à manger dans un endroit tranquille pour éviter une ingestion trop rapide
  • Eviter les excitations liées à une compétition pour la nourriture : si vous avez plusieurs animaux, leur donner à manger séparément.

Nous vous recommandons de changer les habitudes alimentaires de votre animal sur un laps de temps de deux semaines. En effet, un changement trop brusque pourrait entraîner des désagréments digestifs.

 

Pour diminuer la production de gaz intestinaux :

  • Choisir des aliments de très bonne digestibilité (plus de 90%)
  • Choisir un aliment où le riz est la seule où la principale source d’hydrate de carbone
  • Eviter les aliments contenant des ingrédients provenant de légumineuses (farine de soja, pois, etc.)
  • Eliminer les vitamines et les minéraux
  • Bannissez tous grignotages à votre table : Dérivés de lactose, fromage, lait, etc, fruits secs ou frais et déchets de table

 

Pour diminuer la production de gaz nauséabonds :

  • Changer la source de protéines dans la nourriture : utiliser de l’agneau par exemple
  • Diminuer la quantité de protéines dans la ration
  • Eliminer vitamines, minéraux ou autres suppléments riches en matières grasses
  • Eviter les boîtes de nourriture pour chien contenant de la carraghénane  

Nous vous recommandons également d’augmenter l’exercice de votre animal. Sortir votre chien et le faire marcher dans les 30 minutes après le repas pour encourager la défécation et l’élimination des gaz

croquettes-chien

 

Meganimo vous invite à découvrir sa sélection d’aliments premium et vétérinaires pour chien :

A ce changement alimentaire doux mais efficace, vous pouvez également adjoindre un traitement naturel, en accord avec votre vétérinaire.  

copronat-arcanatura

Copronat des Laboratoires Arcanatura :

Ce produit appétant pour chiens et chats contient un extrait pur de Yucca Schigidera (une plante qui pousse dans les déserts de Californie du Sud et du Mexique) associé à un extrait de pépins de raisin.

Il est à vaporiser sur la nourriture du chien ou du chat à chaque repas. Son efficacité, liée à sa richesse en saponines et en polyphénols, est cliniquement prouvée.

COPRONAT est un produit 100% naturel à base de Yucca schidigera. Il offre une aide dans le contrôle de la coprophagie et des flatulences, par simple application en spray sur le repas. Cette simple addition d’extraits de Yucca Schidigera aux aliments pour chiens et chats change sensiblement le caractère aromatique des fèces. Cet effet s’explique par la réduction de la production de métabolites aromatiques impliqués dans les odeurs comme les sulfures associées à la fixation de certains de ces métabolites sur les extraits de Yucca.  

Découvrir Corponat des Laboratoires Arcanatura, pour le traitement des flatulences du chien.

Nous vous conseillons en cas de flatulences persistantes de consulter votre vétérinaire pour vous assurer de l’absence d’une maladie. Elles pourraient être la conséquence de troubles de l’estomac, de l’intestin grêle ou du colon.

 






Troubles du comportement du chien

10/11/2014 02:42



Comportement du chien adulte et ses troubles

Nous prenons le bien du chien comme s'il nous était dus et nous nous plaignons du mauvais.

Les chiens, comme les humains souffrent et cela se manifestent par des problèmes de comportements. Des comportements d'anxiété et de panique, des comportements obsessionnels et d'agression existent de façon très répandus chez les chiens. Certaines de ces conditions sont causées par des anomalies génétiques tandis que d'autres malheureusement le plus souvent par de mauvaises conditions environnementales, comme l'abus d'autorité ou de négligence. 


 Définition: les problèmes de comportement  des chiens sont des conditions qui ne sont pas  et ne seront jamais des comportements perturbateurs pour leurs propriétaires. Ils sont liés à des problèmes de santé mentale qui mènent à des comportements perturbateurs, émotionnelles et des problèmes sociaux. Le trouble déficitaire de l'attention est un exemple d'un trouble du comportement. Les chiens ayant des troubles du comportement ont généralement besoin d'une variété d'interventions professionnelles y compris les médicaments quand cela s'avère indispensable, d'un traitement psychologique, ou d'une réadaptation.

Le chien présente un certain nombre d’anomalies comportementales proches de la pathologie psychiatrique humaine : stress, phobie, anxiété, dépression, rituels obsessionnels compulsifs, sénilité, dysthymie, hyperactivité, impulsivité, sociopathie. Les troubles du comportement sont des conditions qui ne sont pas seulement des comportements perturbateurs. Ils sont liés à des problèmes de santé mentale qui mènent à des comportements perturbateurs, des problèmes émotionnelles, des inadaptations sociales importantes et une souffrance de l'animal.
 

Peu importe la cause, des milliers de chiens sont euthanasiés chaque année ou enfermer dans des refuges, parce que le propriétaire refuse ou est incapable de faire face à ces troubles.

Concernant les comportements canins, seul une soixantaine de vétérinaires français sont diplômés et habilités à dispenser ce genre de conseil. La confiance portée au vétérinaire confère un caractère vulnérable, que l'on pourrait considérer comme un abus de personnes vulnérables par les puissants. Confiance volontairement ou non abusé par ceux-là mêmes qui ont juré de protéger leurs santés.

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L'euthanasie

10/11/2014 02:22



L’euthanasie de son animal : comment faire face à cette douloureuse épreuve ?

euthanasie chien chat animal de compagnie

Vétérinaire et auteur du blog Santé animale, Dr François nous parle de cette si douloureuse épreuve : l'euthanasie de son animal de compagnie. Comment et pourquoi prendre cette décision ? En quoi consiste l'euthanasie ? Comment l'accepter, et se remettre de cette épreuve ?

La prise de décision la plus difficile

J’ai souvent l’impression que le moment le plus difficile pour un propriétaire, c’est la prise de décision. Il se demande toujours s’il n’est pas trop tôt ou plus rarement trop tard pour décider d’arrêter la vie de son animal.

Le mieux est une fois de plus de faire confiance à son vétérinaire référent. Il connait les limites de sa science et sait apprécier mieux que quiconque la souffrance de l’animal. Votre vétérinaire saura trouver les mots qu’il faut pour faire comprendre au propriétaire qu’il ne peut plus rien faire et que continuer serait prolonger inutilement et douloureusement la vie de l’animal.

J’ai régulièrement des propriétaires qui gardent un peu d’espoir en venant me voir et je dois malheureusement leur annoncer la mauvaise nouvelle.

Après le premier coup de massue je les vois souvent perdus et incrédules. Il faut des trésors de psychologie pour leur faire accepter la nouvelle.

J’essaye au maximum de les déculpabiliser car c’est un sentiment que je vois souvent chez eux.

Une question revient souvent: « est-ce que mon animal souffre? »

Est-ce que mon animal souffre ?

On entend souvent quand on est vétérinaire: « oh vous avez un métier compliqué, les animaux ne sont pas comme les humains, ils ne vous disent pas s’ils souffrent ou pas ».

Et bien sachez que ce n’est pas si difficile que ça à objectiver. Il faut savoir faire la différence entre la douleur et la souffrance.

La douleur est quelque chose de physique, on a mal. Alors qu’il est tout à fait possible de souffrir sans avoir mal.

Imaginez à titre d’exemple une personne dépressive. Elle est en souffrance mais elle n’a pas forcément de douleur physique.

Alors il est assez facile de dire par exemple qu’un chat de 18 ans hypotherme, qui ne se nourrit plus depuis 7 jours et dont l’urémie crève les plafonds, souffre. Par contre je suis rarement à même de dire s’il a mal ou pas.

Le protocole

L’euthanasie doit se faire dans le calme et le respect de l’animal ainsi que du propriétaire.

Il est d’usage d‘anesthésier préalablement l’animal avant de procéder à l’euthanasie proprement dite. Personnellement, je propose toujours au propriétaire d’assister à l’anesthésie. Il a le temps devoir son animal s’endormir, juste s’endormir.

J’essaye ensuite de l’inciter à ne pas rester quand j’euthanasie son animal. Tout simplement pour qu’il garde une « bonne image » de ce dernier.

La mort est quelque chose de visible et franchement je crois que partir sur l’image de son animal endormi est moins traumatisante que si l’on reste jusqu’au bout.

L’oeil « s’éteint », les sphincters se relâchent et les matières fécales et les urines peuvent se répandre. Bref, ça n’est vraiment pas un moment très agréable.

Que deviens le corps ?

Il existe en France plusieurs sociétés d’incinération. L’animal sera soit incinéré avec d’autres animaux, soit individuellement. Le propriétaire ayant alors le choix de récupérer les cendres dans une urne qu’il aura choisi.

Il existe aussi des cimetières pour animaux.

On peut enterrer son animal chez soi sous certaines conditions. L’animal ne doit pas dépasser un certain poids.

Le deuil

Faire le deuil de son compagnon peut parfois être très long mais il est nécessaire avant de songer à reprendre un nouvel animal.

> Comment faire face à la mort de son animal ?

J’ai vu de nombreuses fois des propriétaires reprendre un chien ou un chat le jour même parfois de l’euthanasie du précédent ! Et ensuite je les entends dire « il n’est pas comme l’autre malheureusement, l’autre était mieux ».

Ça parait incroyable, mais ils font un véritable transfert de sentiments et sont « déçus » par leur nouveau compagnon.

En fait je pense tout simplement que le nouvel animal est aussi formidable que leur précédent mais ils ne sont pas tout à fait préparés à l’accueillir.

 






Comment nettoyer les oreilles de mon chien ?

10/11/2014 01:51

Comment nettoyer les oreilles de mon chien ?


http://www.youtube.com/watch?v=KfPZv7O4ge0&app=desktop






Comment couper les griffes de mon chien ?

10/11/2014 01:49



http://www.youtube.com/watch?v=_LJfTSevjK8&app=desktop






Vermifuger son chien.

10/11/2014 01:33



(copié collé)

Vermifuger son chien, c'est lui administre un traitement visant à le débarrasser de ses parasites internes. Cet acte est important non seulement pour sa propre santé, mais aussi pour celle de son entourage. Pour être efficace, la vermifugation doit être faite au bon moment et avec le bon produit. Alors tordons le cou aux idées reçues les plus fréquentes sur le sujet.
"Mon chien n'est pas parasité, je ne vois jamais de vers dans ses selles !"

Les principaux parasites du chien sont des vers plats (ténia) et des vers ronds (ascaris, ankylostome ou trichures), dont la localisation est digestive. S’il on remarque assez rapidement la présence d’anneaux de ténia (en forme de grain de riz) ou d’ascaris (sorte de vers blanc) dans les selles en cas d’infestation massive, tous les œufs, larves ou parasites ne sont pas visible à l’œil nu. Seule une coprologie parasitaire permet de révéler leur présence dans les selles.

«Mon chien est très vieux, ce n’est plus la peine de le vermifuger !»

Au contraire, un chien âgé est un chien fragile. Une infestation massive de parasites risque de l’affaiblir et de diminuer ses défenses immunitaires. Il ne faut surtout pas négliger les traitements antiparasitaires lorsque le chien prend de l’âge.

« Pourquoi vermifuger : un laxatif suffit pour éliminer les parasites internes ! »

Un laxatif, en provoquant une accélération du transit, permet en effet l’élimination d’une partie des parasites intestinaux. Mais il ne peut agir sur les parasites situés dans l’estomac, sur ceux dont la localisation n’est pas digestive (mais pulmonaire par exemple) ou sur les larves de parasites qui sont « enkystées» dans les muscles. Seul un traitement qui tue les parasites est efficace.La vermifugation doit également s’accompagner d’un traitement des parasites externes. En effet, puces, tiques et poux sont fréquemment des «hôtes intermédiaires » des parasites internes: ils les transmettent sans être malades.

« Mon chien vit en appartement et sort très peu, il n’y a aucun risque qu’il soit parasité ! »

Votre chien a sans doute quelques occasions de courir à la campagne. Peut-être a-t-il séjourné dans une pension canine pendant vos vacances, ou participé à des stages d’éducation en présence de chiens adultes, ou mangé de la viande crue ? De toute façon, même en ville et sorti en laisse, votre chien renifle les « souvenirs » laissés par ses congénères sur le trottoir. Il a donc forcément été en contact avec des parasites dont il faut le débarrasser.

« Mon chien se vermifuge tout seul en mangeant de l’herbe! »

Le chien qui mange de l’herbe ne cherche aucunement à se débarrasser de ses parasites internes, mais à enrichir sa ration alimentaire en fibres. Au contraire, en consommant une herbe souillée par les déjections d’autres animaux, il risque de se contaminer encore plus !

« Je ne sais pas quoi donner comme vermifuge. Si je vais me renseigner chez le vétérinaire, je vais payer une consultation ! »

Un « bon » vermifuge est un vermifuge adapté à l’âge du chien, à son degré d’infestation, à son mode de vie, à la présence éventuelle d’autres animaux dans son entourage...

Vous pouvez demander conseil à l’accueil de votre cabinet vétérinaire habituel : vous en repartirez avec le produit adapté à votre chien, et de précieux conseils en plus (dose selon e poids du chien, nombre de prises nécessaires et date du renouvellement du traitement), sans passer par la case « consultation ».

«Vermifuger quatre fois par an, c’est beaucoup trop! »

Les vermifuges n’ont pas de rémanence, c’est-à- dire que leur action ne se prolonge pas dans le temps. C’est pourquoi une vermifugation régulière est nécessaire. Le rythme d’administration dépend de l’infestation du milieu où vit le chien et de son mode de vie. La fréquence idéale est la suivante : une fois par mois jusqu’à l’âge de 6 mois, puis une fois par trimestre ensuite.

Si vous avez du mal avec les dates, le plus simple est de se caler sur le rythme des saisons et de vermifuger à chaque changement (20 mars, 20 juin, 20 septembre, 20 décembre). Sinon, renseignez- vous auprès de votre vétérinaire, les fabricants de vermifuge proposent souvent un service (gratuit) : vous êtes prévenus, par E-mail ou par SMS, de la date de la prochaine vermifugation.

« La vermifugation ne sert à rien: les anciens ne vermifugeaient pas leurs chiens et ils n’avaient pas de problème! »

Certes, les parasites internes mettent rarement en danger la vie du chien. Mais ils provoquent des troubles digestifs qui ont des répercussions sur son état général à long terme (maigreur, malnutrition, abdomen ballonné, poil terne...), des troubles sanguins (anémie...) et affaiblissent ses défenses immunitaires. De plus, l’élimination dans les selles du chien d’œufs ou de larves de parasites peut être à l’origine, en cas d’absorption accidentelle, d’affections très graves chez les humains telles que la toxocarose ou l’échinococcose . Les enfants sont particulièrement sensibles à ces zoonoses. Vermifuger son chien est véritablement un acte de santé publique.

« Je n’arrive pas à faire avaler à mon chien le moindre médicament, alors impossible de le vermifuger!»

Les fabricants de vermifuge ont fait de gros efforts et il existe maintenant de nombreuses présentations : comprimés, liquide ou pâte, pipette, solution injectable (par le vétérinaire). Si l’administration des liquides et pâtes à la seringue demande une certaine coopération de la part du chien, en revanche, les comprimés sont présentés sous une forme appétente, avec un goût agréable pour le chien, qui l’avale sans problème. Quant aux pipettes « spot-on », elles s’appliquent directement sur sa peau, dans une zone inaccessible au léchage. Même les chiens les plus récalcitrants à tout traitement l’acceptent!

«Les vermifuges rendent le chien malade! »

A condition de respecter les conditions d’emploi (dosage en particulier), et dans le cadre d’une vermifugation régulière, il n’y a aucune raison que votre chien soit malade après l’administration d’un vermifuge. Le problème se pose uniquement en cas d’infestation massive, auquel cas la destruction des parasites peut entraîner une diffusion importante de toxines. D’où l’intérêt d’une vermifugation régulière dès le plus jeune âge.

Lexique

Zoonose : Maladie animale transmissible à l’homme.

Toxocarose: Zoonose due à l’ingestion accidentelle d’œufs de Toxocara. Après ingestion, les œufs se transforment en larves qui migrent dans tout l’organisme. Selon leur localisation, elles sont responsables de troubles respiratoires (type asthme), digestifs ou oculaires.

Échinococcose: Zoonose liée à l’ingestion d’œufs d’un ténia échinocoque. Après ingestion, les œufs se transforment en embryons qui traversent la paroi intestinale et gagnent essentiellement le foie où ils s’enkystent. Ils sont à l’origine d’une augmentation du volume du foie, entraînant divers troubles hépatiques.

Source : Anne Thébault, vétérinaire pour la revue L'Officiel des Chiens de Chasse de mars-avril 2011






Comment sauver votre chien?

10/11/2014 01:31

Comment sauver votre chien?







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